25. 12 / 22-32-55-45-55-33
Dernier jour sur l'île d'Isgord. Couria aurait voulu y rester, c'était si paisible comme île. Elle s'y sentait à sa place. Pourtant aux premières lueurs du jour quand elle se leva, elle du se résoudre à aller qui l'île de Jevera.
Depuis bien longtemps Couria avait compris que le dernier pouvoir qu'elle apprendrerait serait celui de lire dans les pensées. Ils ne voulaient pas qu'elle sache et elle le comprenait. Couria se doutait que c'était un gros secret, mais elle n'accepte pas leur mensonge. Après ce qu'elle a appris elle pense pouvoir tout supporter.
Elle est restée un peu plus longtemps dans son lit à fixer de ciel, la prochaine île serait celle de Jevera à n'en pas douter. Couria se poser beaucoup de questions sur cette île. La jeune femme se souvenait qu'elle venait d'Asie de l'Est, peut être cela se ferait-il sentir ? Ou bien se sera comme son lieu d'habitation fait de glace. Au vu des deux îles sur lesquelles elle avait séjourné elle ne savait pas à quoi s'attendre.
- Couria il est temps, déclara Isgord.
L'esprit savait à quel point cette épreuve était difficile, elle n'avait pas de temps, mais trouvé deux personnes faites pour être amies n'est pas chose aisée. Il faut savoir que s'ils viennent à tomber amoureux l'un de l'autre alors le défi ne sera pas réussi. Mais Isgord croyait en elle.
Couria avançait heureuse de retrouver le portail. Elle sentait son attraction dans la moindre parcelle de son corps.
La jeune femme se laissa tomber dans l'entité. Les yeux fermés pour savourer pleinement la sensation, elle les rouvrit quand elle fut stabiliser.
Elle devait trouver des amis inséparables, qui ne sont pas susceptibles de tomber en amour l'un pour l'autre. Un défi de taille, Couria avait senti l'inquiétude des esprits en passant devant eux. Elle n'a pas le droit de les décevoir.
- Bonjour Portail, murmura-t-elle en souriant.
Son corps commença à danser dans le vide, faisant défiler les continents et les gens.
Soudain elle vit une jeune femme en pleurs. Elle criait à tout rompre, personne n'arriver à calmer sa pleine savoir perdue son amie. Elle est morte, ne cessait-elle de murmurer. Dans son esprit le cahos était total, pourtant Couria distingua au plus profond elle le visage d'une personne. La femme ne la connaissait pas et pourtant tout son être voulait de son réconfort. Pas d'amour. Non elle était heureuse de ce point de vue là, mais d'un ami.
La jeune femme dans le portail chercha sur le monde cette figure, cette âme aussi compatible avec celle de cette femme. Elle chercha, chercha et chercha encore, elle avait fait cinq des six continents sans trouver celle qu'il lui fallait. Elle chercha alors en Amérique du Sud. Une âme pure, une âme qui aspirait au bonheur.
Au fin fond du Brésil, elle vit un jeune homme qui ne faisait que du bien autour de lui. Tous semblaient l'aimer. Tous le respectait. Pourtant lorsqu'elle le vit rentrer chez lui et se faire battre par sa mère devant son petit frère, elle se dit qu'il devait avoir un mental d'acier.
Plus elle le regardait plus elle comprenait qu'il protégeait son frère, il était si jeune qu'il prenait tous les coups en souriant tendrement pour rassurer le petit homme en pleurs devant le spectacle. Lors de ses recherches Couria n'avait jamais vu âme plus pure et surtout aussi amicalement compatible avec la femme.
Elle chercha au fond de leurs coeurs ce qu'il fallait pour les réunir. Il lui faudrait simplement un voyage de la femme pour oublier et se remettre, un petit camion qui se perdrait, et l'arrivée dans un village paumé de la femme.
Ils se rencontrèrent et discutèrent. Déjà entre eux naissait une fabuleuse amitié.
Couria sourit en les voyant si amis que personne ne pouvait les séparer. Toutes les insinuations des autres ne leur firent rien. Et les deux jeunes adultes remédièrent à la situation du jeune homme. Ils firent leur vie dans le même pays.
Couria remercia longtemps le portail de lui avoir montrer leur vie. Une larme de joie lui échappa, bientôt elle le reverrait. Elle n'échouerait pas. Bien sûr que Billy ne quittait pas ses pensées.
Elle sourit, et le portail lui annonça qu'elle avait non seulement réussi l'épreuve mais en plus qu'il était à peine midi.
Il lui demanda si elle voulait revoir Billy ou sa mère et Isabelle. La jeune femme se mit à réfléchir. Elle en mourait d'envie, mais c'était aller contre les règles. Couria respectait trop les esprits pour briser cette règle, elle ne voulait pas les décevoir et leurs montrer qu'elle était quelqu'un de confiance. Elle les considérait comme des amis, malgré les événements passés pour lui d'entre eux.
Elle se reprit et expliqua sa décision au portail, elle le sentit sourire. Couria était satisfaite de le rendre heureux.
La jeune femme se rappela alors de l'heure qu'il était. A l'idée de manger le ventre de la jeune femme émit un gargouilli peu discret, la jeune femme en rougit tandis que le portail en riait. La jeune femme lui dit alors au revoir.
Elle ne voulait pas partir, mais elle sentait les esprits qui la surveillaient. Malgré que le portail puisse les bloquer elle le lui avait interdit. Couria lui avait expliquer ses motivations. Elle sentait son approbation dans les fibres de son corps. Cette connexion entre eux était incroyable pour la jeune femme, elle se sentait tellement en confiance en lui, comme si elle était près d'un membre important de sa famille, ou d'un ami précieux.
- Je me nomme Ménuh (à prononcer ménouh) et à partir d'aujourd'hui tu pourras faire appel à moi où que tu te trouveras.
Couria lui sourit en s'inclinant pour le remercier, elle avait remarqué qu'il était un peu vieux jeu même s'il ne voulait pas l'admettre.
Les esprits regardaient son évolution dans le portail. Ils furent impressionnés par son aisance à trouver ses âmes jumelles. Son maniement des pouvoirs du portail est incompréhensible, rien que le fait qu'elle puisse y entrer dépasser l'entendement. Quand ils virent qu'elle allait sortir à peine à la mi-journée, ils en étaient si étonnés qu'ils en perdirent leurs mots. Elle avait accompli des choses incroyables en à peine quelques jours. Elle avait pris confiance en elle. Les esprits le voyaient, elle s'épanouissait
Quand la jeune femme sortie du portail, elle trouva les yeux des esprits ouverts à un point qu'elle aurait cru impossible à atteindre. Ils ne dirent rien, choqués d'après elle.
- Dîtes c'est quoi au menu à midi ?
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