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Leurs histoires. C'est beau de voir qu'ils ont bel et bien étaient humains avant. Couria n'en avait jamais douté, ils sont bien plus humains que certains hommes. Elle aurait aimé avoir le pouvoir de le montrer à sa mère. Mais elle n'a pas les pouvoirs des esprits. Elle ne s'en plaint pas, si elle avait ses pouvoirs elle aurait pu se créer des problèmes. Non sûr qu'elle se serait créer des problèmes, rien qu'avec le pouvoir de lire dans les pensées.
Il y a un détail d'importance que la jeune femme ignore. Dans ses rêves les esprits entendent ses pensées comme si elle parlait. Couria n'aurait sûrement pas pensé de la même façon si elle l'avait su. C'est pour ça qu'elle l'ignore les esprits d'amusent de ses drôles de pensées.
Les esprits volèrent jusqu'à leurs habitations. Jevera ouvrit la dance.
Quand Couria pénétra dans le palais glacé. Elle fut surprise des couleurs de l'intérieur, elle s'attendait à des couleurs froide et féminines mais non, les couleurs de l'intérieur de la bâtisse sont chaudes dans les tons rouge, orange et jaune. Les couleurs du soleil. Elle sourit bêtement en voyant que tout était en bois, un bois sombre, comme la personnalité de Jevera. Parfait au fond avec cet immense plafond. De l'espace et de la chaleur sombre.
Jevera l'abandonna ensuite à Jug. Ce dernier était si heureux de la revoir. Avec un immense plaisir il accompagna la jeune femme devant un immense temple aux colonnes sculptées de l'histoire du jeune homme, une pour chaque siècle traversé, il y en a dix, seulement seul trois d'entre elles sont décorées . L'intérieur est complètement ouvert des draps séparent la salle de bain, non nécessaire pour les esprits, et un lit si grand qu'au moins quinze personnes pourrait y dormir sans difficulté. Il fait presque la taille de l'appartement de Couria. Les objets sont soit noirs soit blancs créant un contraste saisissant dans l'immense pièce.
Couria était surprise de cet intérieur. Il ne correspondait pas à ce qu'elle s'imaginait. Il était trop moderne pour les manières classieuses de Jug. La jeune fille imaginait des immenses fauteuils, des meubles comme dans les châteaux en fait. Zapda vint ensuite la chercher.
L'esprit l'emmena vers une drôle de construction entre moderne, ancien et autres civilisations aujourd'hui disparues. Couria se dit que Zapda avait beaucoup d'imagination pour mêler les temples aztèques, au verre et au métal ainsi qu'aux briques rouges et aux dorures. L'intérieur était aussi original que l'extérieur. Il y avait des tableaux aux murs de toutes les périodes possibles, des statues grecs, une pyramide égyptienne, les meubles était plutôt neutre, dans les tons de beiges. L'essentiel de la décoration du lieu c'était les tableaux.
Zapda était ravie de pouvoir faire découvrir à Couria son univers, le jeune femme observait les tableaux avec beaucoup d'attention, et dans ses pensées on voyait son admiration pour ces artistes. L'esprit se promit alors de lui faire partager sa passion, et de lui montrer de quoi elle était capable.
Ainsi Isgord termina la ronde, il prit la main de la jeune fille et la fit entrait dans sa grande maison, il la conduisit au jardin construit au milieu de l'édifice. Couria ne savait plus quoi pensait devant ce petit coin de paradis aux fleurs si exotiques et aux immenses arbres. Un fontaine arrosait toutes les fleurs, elle était colossale et s'étendait à travers tout le jardin.
La jeune femme sentit ses pas la dirigeait vers un arbre, immense. Il lui semblait spécial.
- Agrave Americana, répondit l'esprit en voyant Couria s'intéressait à l'arbre. Il fleurit tous les soixante ans avant de mourir, ses fleurs sont dorées comme le soleil. La seule chose c'est qu'après sa floraison il meurt. Son parfum est incroyable, donne moi la main tu vas voir.
La jeune femme lui tendit la main sans hésitation, elle avait confiance en lui.
Isgord prit la douce main de la jeune fille entre les siennes et il ferma les yeux. Il plongea dans ses souvenirs et arriva à la douce journée où l'arbre avait fleuri. Il se rappela l'odeur si délicates des fleurs et leur couleur, la chaleur de sa peau. Couria revécu avec lui ses souvenirs un sourire émerveillé aux lèvres, elle venait d'être témoin du pouvoir d'Isgord.
- Ne dit rien aux autres de mon pouvoir, vous êtes deux à savoir, il y a Zapda et il y a toi, n'y pense pas tant qu'on reste dans ce monde, ici c'est comme ça que tu peux communiquer avec nous.
La jeune femme mit un temps fou à comprendre ce que ça impliquer. Tout ce qu'elle a pensé ils l'ont entendu. Couria sait pourquoi ils ne lui ont rien dit elle aurait péter un câble, elle se promit de ne rien en faire. Isgord sourit, la jeune femme avait un esprit extrêmement complexe, et ça lui plaisait.
- Viens avec moi Couria, demanda l'esprit.
La jeune femme s'envola à la suite du géant, ce dernier l'amena au centre des quatre planètes, c'était un genre de conseil, il y avait quatre statues qui semblait fait pour être de sièges. Au centre il y avait une sorte de cascade, de forme sphérique. La jeune femme vit alors que l'eau coulait à l'envers, elle coulait vers le haut de la cascade et semblait venir de très loin en dessous d'elle. Heureusement qu'elle n'avait pas le vertige.
Les trois autres esprits arrivèrent bientôt et Jug prit la parole pour lui expliquer ce qu'est cette drôle de cascade.
- Ce n'est pas une cascade, c'est une sorte de portail vers ton monde grâce à lui, nous pouvons surveillé chaque humain de cette planète, tu comprendras que sinon on s'ennuierait à mourir.
La jeune femme se dit qu'en effet tout savoir et vivre que avec quatre personne doit être pesant au bout de trois cents ans.
- Veux-tu voir Couria ? lui proposa Zapda.
La jeune femme laissa apparaître un immense sourire et ses yeux pétillaient.
- Mets ta main sur le globe, lui dit Jevera avec un sourire tout maternel. Ensuite tu penses à ce que tu veux et le globe nous le montrera, ça peut être un lieu, un objet, une personne, un rêve...
Couria s'exécuta alors que Jevera rendait sa liste encore plus exhaustive. La jeune femme pensa à Billy, il ne dormait pas, il a regardait dormir. Elle ne sut pas interpréter son regard, et conclut qu'il s'agissait d'un regard fraternel.
- C'est beau d'être aveugle, déplora Isgord avec ironie.
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