l'annonce
Il pleuvait ce soir là sur les terres de l'Irlande, tasse fumante à la main belle regardait les différentes nuances du ciel changer au fil du temps, ne cessant de penser au lendemain .
- Belle tout va bien ? Demanda Maja
- oui et non répondit-elle les yeux dans le vide
- qui y a-t-il ?
- Catherine veut me voir demain dans son bureau, je m'attends au pire.
- oh non que va-t-elle te demander cette fois-ci. Soupira-t-elle
Se tournant vers elle, elle la regardait désespérément.
- si seulement je le savais oh Maja si tu savais à quel point j'ai peur. Son cœur s'accéléra rien qu'a la pensée de se retrouver sans rien, car elle en était capable, depuis des années elle travaillait pour Catherine sans n'avoir rien en retour, mais elle restait forte malgré la situation, mais plus les jours passaient plus c'était dure tellement dure qu'elle songeait à partir, Mais où ?
- ne t'inquiète pas Belle si jamais il y a un problème Léon et moi nous sommes là. dit-elle en la rejoignant pour l'étreindre. En effet, c'était la seule amie qu'elle avait et elle la considérait comme une mère et Léon comme un père, c'était les seules personnes qui s'occupaient bien d'elle, la serrant un peu plus fort, Belle senti une larme rouler sur sa joue et l'avait essuyé avant que Maja ne la voit.
- Maja, tu devrais aller te reposer dit-elle en s'écartant pour la regarder.
-oui, tu as raison, mais j'aimerais que tu te repose aussi, tu as l'air épuisée ma chérie répondit-elle inquiète.
Les traits tirés, les yeux cernés, la fatigue commençait à se faire sentir en effet.
Belle fit oui de la tête en guise de réponse.
Une fois Maja partie elle s'était replongée dans ses souvenirs, Catherine l'avait adopté quand elle avait cinq ans dans un orphelinat dont elle ignorait le nom, elle l'avait élevé dans un monde de personnes riche où elle n'était qu'une domestique de plus parmi tans d'autres, riche grâce à son défunt mari mort il y a maintenant quatre ans, monsieur Kalahal était le patron d'une entreprise de voiture automobile, mais passionné de jeux, il dépensait sans compter, laissant des dettes incommensurable à Catherine qui se persuadait chaque jour, qu'elle était toujours aussi riche qu'a l'époque, et elle cherchait désespérément un mari avec une fortune colossale pour sa fille et surtout être à l'abris du besoin.
Belle longeait les couloirs de la maison pour y rejoindre sa petite chambre du dernier etage, le parquet craquait à chacun de ses pas, les murs était humides, glissant ses doigts sur celui-ci, elle sentait le froid et l'humidité s'emparer de sa main.
- Belle ! S'exclama une voix bourrue derrière elle, c'était Catherine. Sursautant, elle se retourna et planta son regard dans le sien.
- oui madame répondit belle
D'une démarche féline digne d'une grande dame, elle s'avançait vers elle et ses yeux était plissés comme-ci elle réfléchissait, ses cheveux blonds étouffés par son chignon strict habillé dans une robe tailleur cintré beige à cinquante-deux ans, elle paraissait un peu plus jeune de cinq ans grâce à son lifting récemment fait.
- je t'avais dit que je voulais te parler demain, mais puisque tu es là autant te parler maintenant !
- je vous écoute madame...
Retenant son souffle joignant ses mains pour les serrer le plus fort possible elle attendait en silence sa réponse.
- et bien, nous sommes sauvés de la ruine chantonnait-elle
- c'est merveilleux madame je suis très contente pour vous.
- Eléonore va épouser son altesse royale le prince Zahir, son père le roi Amal veut donner à son fils le trône dès maintenant et bien naturellement la famille royale a pensé à notre chère famille. Poursuiva-t-elle
- pourquoi ? Demanda belle perdue
-Parce que mon cher époux durant un voyage à Alcantar a rencontré le roi Amal lors d'une soirée, et lui a parlé de notre chère fille et comme le prince Zahir doit se marier pour succéder au trône, le roi et le prince lui même ont pensaient à Eléonore. Débité Catherine avec un grand sourire,son discours était accompagné d'une voix hautaine et de soupire signe d'une parfaite réussite.
-le Prince arrive demain rajouta Catherine les bras croisés.
-ne vous inquiétez pas, je ferais le nécessaire pour que la maison soit la plus agréable possible, je vous le promets. assura-t-elle. Son regard se promener sur elle avec insistance, Belle dirigeait son regard vers le sol tremblante.
- ça ne sera pas nécessaire, je t'accorde ton après-midi. lança-t-elle comme l'effet d'une bombe. Relevant la tête incrédule, elle sentait son cœur battre partout dans son corps.
-quoi, mais... Mais je n'ai pas le droit de bafouilla Belle
-juste pour demain coupa-t-elle
-Ce n'est juste pour une après-midi le temps que le Prince rencontre Eleonore, sans aucun incident et tu sais à qu'elle point tu es maladroite, tu ne voudrai pas compromettre la chance de ta sœur de vivre une vie comme celle qui l'attend n'est-ce pas Belle ? Menaça cette dernière le doigt pointé vers elle. Elle fit non de la tête plusieurs fois.
- si jamais tu faisais ça, tu sais ce qu'il pourrait t'arriver ?
- oui madame. Sa voix se brisé à chaque réponse qu'elle lui donnait.
- bien dit-elle satisfaite.
-Tu peux disposer et demain, je veux que tu sois parti avant treize heure, Maja s'occupera de tout aller va t'en! Sans attendre une seule seconde, elle se dirigeait vers sa chambre à pas-de-géant.
Une fois la porte fermée elle reprit peu à peu son souffle, j'allais pouvoir sortir demain pensa-t-elle, Catherine la laissait très peu sortir pour cause de tâche ménagère et elle lui disait que sa place se trouvé ici non dehors. Mais une question subsister dans sa tête depuis cette annonce qu'allait-elle devenir une fois le Prince Zahir et Eléonor marié ? qu'elle serait son sort ? Elles partiraient pour Alcantar et elle se débarrasseraient d'elle ? portant une main sur sa poitrine, elle sentait les larmes lui piquer les yeux, glissant sous le drap froid, elle s'était allongée dans son lit en fermant les yeux, en essayant de ne pas penser au lendemain.
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