Confidences


- vous êtes vous reposez demanda-t-il en la faisant asseoir sur l'un des fauteuils.

- oui et vous répondit-elle timidement

- je n'ai pas eu le temps de me reposer, j'ai eu beaucoup de choses à régler.

- oh, je vois dit-elle les mains moites 

- je voulais vous parler, car j'ai cru comprendre que vous aviez était adopter.

- oui, j'avais cinq ans, mais si votre question est où sont vos vrais parents, ils sont morts. sa voix était tremblante et ses yeux river sur la fenêtre.

- je suis désolé, je ne voulais pas vous faire de peine.

- non ne soyez pas désolé, je n'ai pratiquement pas de souvenir d'eux. Déclara belle 

Malgré les vagues souvenirs de ses parents, elle sentait des larmes envahir ses yeux.

Il s'approcha d'elle trop près même à son goût, il fallait qu'elle change de sujet vite.

- il y a autre chose que vous souhaitez me parler votre majesté articula-t-elle

S'arrêtant dans sa lancé le prince la regardait puis souriait légèrement.

- oui en effet, je vous ai commandé des vêtements, ils devront arriver demain matin.

- pourquoi ? Demanda-t-elle mal à l'aise

 - cela me semble évident belle murmura-t-il tout près d'elle, vous n'aviez pas suffisamment de vêtements pour séjourner ici sous cette chaleur.

- pourquoi répéta belle pourquoi vous êtes gentil avec moi ? 

Lui prenant la main d'un geste plein de tendresse, il embrassa sa paume, les lèvres chaudes du prince la fit frissonner.

- vous le serez bien assez tôt souffla-t-il

Ne comprenant pas le sens de sa phrase ni de ses mots employés en arabe belle le regardait dans les yeux son visage était tout proche du sien, elle pouvait sentir son souffle sur elle.

- arretez , je vous en prie murmura-t-elle

Il planta son regard dans le sien en fronçant les sourcils.

- arrêter quoi ? 

- d'être gentil avec moi, vous devriez l'être avec votre fiancée dit-elle les yeux plantés sur le tapis.

- regardez moi ordonna-t-il d'une voix graves

Obéissante, elle leva les yeux vers lui tremblante.

- Eleanore ne mérite pour l'instant rien de ma part si ce n'est du mépris et de la colère pour m'avoir menti et elle a beaucoup de chance d'avoir le statut de fiancée, car si ce n'était pas le cas, je l'aurai déjà jeté en prison siffla-t-il en s'éloignant d'elle.

- mais c'est votre future femme rétorqua belle

- rien n'est encore fait, c'est moi qui décide dit-il d'une voix autoritaire

N'osant plus rien dire belle le regardait il était de dos à la fenêtre les mains dans les poches.

- je veux des enfants belle.

- alors où est le problème demanda-t-elle

- le problème, c'est que je veux une mère qui sache aimer son enfant comme sa propre vie qui s'en occupe qui lui apporte tout son amour et quand je vois votre demi sœur, je ne la vois pas mère, mais je vois une petite fille gâter qui en a qu'après l'argent. Declara t-il la voix grave

Il avait raison Eleonore ne pensait qu'à l'argent mais il ne fallait pas qu'il pense ça d'elle peut être qu'elle changerait au fil du temps, si il annulait le mariage avec elle sa vie se transformera en véritable cauchemar et elle ne pourra jamais vivre sa vie.

- elle va sûrement changer d'avis en portant votre enfant reprit-elle

Il secoua de la tête en réponse négative.

- j'en doute fort.

Il se retourna pour lui faire face.

- et vous belle voulez-vous des enfants, vous êtes jeune, mais vous avez sûrement un avis sur la question demanda t-il

- oui, j'en veux, je le désire tellement s'exclama-t-elle avec les yeux émerveillés.

- vous en voulez beaucoup ? Demanda le l'homme en souriant

- oui enfin seul l'avenir me le dira repondit-elle d'une voix pensive

Voyant le prince plonger dans ses pensés également, elle se leva.

- votre majesté si vous n'avez plus de questions, je vais me retirer.

- non ne partez pas s' empressa-t-il de dire avant de s'avancer vers elle

Clignant des yeux à plusieurs reprises la bouche entre ouverte, elle s'apprêtait à dire quelque chose, mais se ravisa que pouvait-elle lui dire ? il ne la laisserait pas partir sans lui avoir donner l'autorisation.

- j'exige que vous restiez avec moi dit-il d'une voix autoritaire

- je ne comprends pas votre majesté bafouilla-t-elle

- c'est pourtant clair, vous allez rester avec moi, et je vous ai déjà dit de m'appeler Zahir.

Les battements de son cœur tapé dans ses tempes, les mains tremblantes, elle sentit ses jambes se dérober dans le sol.

- n'ayez aucune crainte, je veux juste vous montrez mes chevaux. Reprit-il

- vos ... Vos chevaux.

- oui, mes chevaux vous aimez les chevaux Belle demanda-t-il la voix incroyablement rauque

- je crois oui, je n'en ai jamais approchés de près. Avoua-t-elle un léger sourire aux lèvres

Des chevaux, elle n'en avait pas vue beaucoup et encore moins les approcher cela sembler tellement irréel pour elle une chambre magnifique un délicieux repas maintenant, il voulait lui faire découvrir ses chevaux, c'était trop d'attention pour elle et la journée n'était pas fini.

- venez dit il en lui indiquant la porte

Une fois dehors après avoir traversé de loin chemin orné de fleures magnifique, il l'emmena derrière le palais où se trouver un grand haras à chaque passage du prince son personnels lui faisaient la révérence.

D'un geste ferme et autoritaire, il lui prit la main puis l'emmena vers un cheval noir magnifique.

- c'est mon cheval, je l'ai eu à l'âge de vingt et un an et il ne me quitte plus depuis.

- il est magnifique dit-elle sous le charme du pur-sang.

- en effet, approchez vous n'ayez pas peur.

belle tendait la main timidement pour le caresser avant de se rétracter quand le cheval se mis à reculer voyant la détresse de la jeune femme Zahir pris les chose en main la prenant par la taille il la positionna dos à lui elle se retrouva contre son torse musclé, il prit sa main puis la posa sur le cheval pour qu'elle le caresse pour la première fois de sa vie elle se sentait heureuse et ne put s'empêcher de rire.

- seigneur si j'avais su qu'il fallait vous emmener voir mes chevaux pour entendre votre rire, je l'aurai fait plus tôt murmura-t-il au creux de son oreille.

La main de prince avait glissé jusqu'à son ventre et il la tenait fermement contre lui, belle sentait des millions de frissons parcourir son corps, il fallait qu'il arrête avant qu'elle ne sombre dans le bonheur qu'elle n'avait pas le droit d'avoir Catherine lui ferait payer, elle en était sûre. Le Prince appartenait à Eleanor et elle n'était qu'une pauvre fille sans un sous.

- je voudrais rentrer s'il vous plaît s'écria-t-elle un peu trop vite

- qui y a-t-il ? dit-il inquiet

- je suis fatigué, j'ai la tête qui tourne menti belle. 

la faisant tournée face à lui, il porta une main à son front.

- ça doit être la chaleur, vous n'êtes pas habituée, je vais vous ramener à votre chambre déclara-t-il

Belle se sentait soulever dans les airs, il l'avait pris dans ses bras.

- je peux marcher, vous savez.


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