Chapitre5


Aïden

Il fait un temps de chien. Le ciel arbore des teintes grisâtres et je peux observer à travers la fenêtre des innombrables gouttes d'eau s'écraser contre le sol. Le vent froid fait s'agiter la flore tandis que le tonnerre et les éclairs grondent et déchirent le ciel.
J'admire ce spectacle chaotique, en fumant ma cigarette. Je relâche la fumée de nicotine et cela me procure une sensation d'apaisement. Mais ce calme, et cette paix ne sont que factices. La réalité est tout autre.

-Tu connais la nouvelle?

J'entends une voix, je la reconnais c'est celle de l'un des hommes du parrain. Mais il semble ne pas s'adresser à moi puisque je perçois des bruits de pas de deux personnes.

-Non laquelle?
questionne le second homme.

- Les hommes de Toblero se sont fait laminer par deux nanas envoyer par l'intouchable. Un véritable carnage.
informe le premier.

-De plus en plus de personnes meurent sous ses foudres, j'ai bien peur que même nous ne soyons pas à la hauteur.
chuchote le second.

Ces quelques mots suffisent pour me mettre en rogne. Il a peur que nous ne soyons pas à la hauteur!? Si il se sent faible je ne vois pas ce qu'il fait encore ici, on a pas besoin de personnes qui n'ont pas de couilles. Je jette le mégot de ma clope dans un pot de fleur qui se trouve à côté de la fenêtre et marche furibond en direction ces deux idiots et les interpelle:

-Eh!

En attendant le son de ma voix ils trésaillent et se retournent lentement. Une fois à leur hauteur j'attrape monsieur j'ai peur par le cou et le plaque contre le mur. Je resserre mes doigts sur sa gorge tout en observant son visage rougir. Les veines de ses tempes ressortent et il essaye de s'extirper de mon emprise, mais il se débat inutilement. Il s'étouffe de plus en plus, bientôt il se retrouvera mort.

- On ne doute jamais de son cartel. Si tu ne te sens pas à la hauteur, tu ne nous es d'aucune utilité alors, crève.
craché-je le regard rempli de dédain à son égard.

Je resserre encore plus mon étau et il ne bouge plus. Je relâche donc sa gorge et ce lâche s'écroule par terre. Inerte. Je regarde une dernière fois son corps allongé par terre mais je n'ai aucun remord. Je me tourne vers l'autre homme et celui-ci me regarde horrifié.

-Demande qu'on vienne débarrasser ce corps.
ma voix est vide et mon regard inexpressif.

Il acquiesce d'un signe de tête et j'emboite le pas direction le sous-sol. Les couloirs du manoir sont lugubres, comme celui qui le possède. Les murs couverts de tapisserie de luxe sont hornés d'oeuvres d'arts anciens. Mais j'y suis déjà habituer. Après avoir descendu les escaliers je suis enfin devant la porte de la salle de torture. Ma victime est là, bras et pieds retenus par des chaînes en métal. Vêtu d'un simple slip et le corps balafré. Il fait preuve d'une ténacité admirable mais qui m'irrite de jour en jour. Pourquoi n'abandonne-t-il pas!? Sa vie est moins importante que ça!?
Je m'approche de lui et lui assène une baffle pour le sortir de son douloureux sommeil. Aujourd'hui c'est sa dernière chance s'il ne me donne pas les informations que je veux il mourra.

-On se réveille cane(chien en italien)!
je hurle.

Il ne bouge pas et garde la tête baissé. Okay, il veut la méthode forte, il l'aura. J'écrase mon poing contre son ventre et il déglutit en crachant du sang. Ce chien est au bord de la mort, il doit sûrement avoir plusieurs fractures et une énorme rage envers moi. Je m'en contre fiche, je veux juste qu'il coopère bordel!

-C'est ta dernière chance, je vais te poser cette question pour la toute dernière fois, où se trouve la résidence de Pablo Escobar?
Mon ton est plus calme.

Il ouvre lentement sa bouche, devant mon impatience. Et au moment où je croyais qu'il allait enfin capituler, il me réponds:

-Va...te...faire...foutre.

Ma colère atteint son paroxysme. Il me prend clairement pour un con. Pourquoi s'obstine-t-il autant!? Qu'est-ce-que ce fils de pute à fait pour que ses hommes lui soient si fidèles!?
Je resserre ma mâchoire et saisie l'arme posée sur une table en bois. Cette merde ferme les yeux en m'entendant charger mon bijoux.
J'ai pourtant usé de tous les moyens de chantage et de torture possible, mais rien. Chacun de ses hommes lui vouent une fidélité inébranlable.
Je pose le pistolet contre son front et appuie sur la gâchette avec détachement. La balle va se loger dans son crâne et du sang éclabousse sur mon t-shirt blanc.
Un meutre de plus. Un homme de plus qui refuse de coopérer. Une déception de plus.
Et mon amertume ne fais que s'accroître.
Même si il faut encore que je butte cents personnes pour que je trouve enfin la trace de celui qui est la cause de tous mes tourments, je le ferai. Il est hors de question que j'abandonne. Il est hors de question que je ne les venge pas.

*****
Vous venez de faire la connaissance de Aïden!
Il est très sympathique en tout cas X)
A votre avis quel lien lit Pablo Escobar et Aïden?

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