Chapitre 1
Sarah.
Quatre cibles, quatre balles, quatre morts, et une mission réussite.
J'ai tout fait pour que ça ressemble le plus possible à un règlement de compte entre quatre vendeurs de drogue. Ces mecs devaient de l'argent à mon père. À vrai dire, on les avait bien prévenu que passer la date limite ils devraient en payer les conséquences. Vous vous dites sûrement que le non payement d'une dette ne mérite pas la mort, mais qui ne rembourse pas Pablo Escobar se retrouve dans un cercueil.
Je sors du bâtiment et la sonnerie de mon téléphone résonne. Numéro inconnu, mais je sais déjà qui s'est.
-C'est fait?
Demande une voix grave.
-Oui.
-Rentre.
Et il raccroche.
Un appel bref mais détrompez vous on en a dit beaucoup. La personne qui était à l'autre bout du fil s'était mon père. Il a un numéro différent à chaque fois.
*Flash back*
-Papa pourquoi tu changes de numéro tout le temps?
-Ma chérie c'est pour garder la discrétion. Figure toi que l'erreur que commettent la plus part des gens comme moi, c'est de garder le même contact.
Me dit-il avant de boire une gorgée de son whisky.
-Et pourquoi ça?
-Avec le même numéro les poulets ont plus de chance de les retracés, pour les trouver et c'est comme ça qu'ils se retrouvent priver de leur liberté. Ne l'oublie pas. Le jour où tu prendras ma place ce conseil te sera très utile.
Il passe sa grande paluche dans mes cheveux écarlates.
J'esquisse un sourire puis continue de compter la tonne de billets qui se trouve devant moi.*
Je n'avais que six ans mais, je connaissais déjà comment éviter de se faire repérer par la police. On m'a formé dès ma naissance pour que je sois digne de prendre la place de mon père. Devenir aussi crainte que lui et dirigée aussi bien que lui.
Je monte sur ma moto et roule dans les rues de Venise pour me rendre chez mon géniteur.
Les habitants de cette ville ne savent pas que derrière leurs petites vies paisibles se cachent des escrocs des trafiquants et bien d'autres. Et c'est mieux comme ça.
Ça me fait rire quand des enfants disent qu'ils jouent aux mafieux. Déjà on ne joue pas à la mafia c'est tout une entreprise quand tu y entres tu n'en sors plus. C'est tout une organisation qui les dépassent. Ils sont là avec leurs petits pistolets mais que feraient-ils avec de vrais armes?
J'arrive enfin devant l'immense villa. À croire qu'on gagne plus en étant dans l'illégalité que qu'en travaillant seize heures par jour. On m'ouvre le grand portail et je gare ma moto dans le garage. C'est impressionnant le nombre de gardes que mon père a embauché. La question n'est pas de savoir qui veut sa mort mais qui ne veut pas sa mort?
Je suis peut-être la seule personne que si l'occasion se présentait je ne pourrais pas le tuer.
-Tu ne t'approches pas de mes affaires sale fils de pute! Tu sais ce qui arrive quand je me répète tu as intérêt à ce que je ne le fasse pas.
Vocifére mon père.
Il raccroche et prend une gorgée de l'élixir se trouvant dans son verre. Le grand homme à la barbe de trois jours remarque enfin ma présence.
-Voilà ma perle adorée!
S'exclame l'homme à la chevelure noire en s'asseyant sur un fauteuil en cuir rouge.
-La chouchoute.
peste un grand brun en entrant dans la salle.
Voici Martin, dans la hiérarchie il est à ma suite. C'est un petit con toujours entrain de vouloir rivalisé avec moi. Il n'a pas encore compris qu'il n'a pas mon niveau.
-Peut-être que si tu étais aussi doué que moi tu serais aussi le chouchou tête de con.
-Ohohoh calme tes hormones.
Grogne-t-il en s'approchant de moi.
Comme si il pouvait me faire quelque chose. Reste à ta place.
-Fermez vos gueules! Il y a une nouvelle cible.
Mon père nous tend une feuille et je m'approche pour la prendre.
Quand Pablo Escobar veut que l'on tue une cible il remet toujours une feuille avec la photo, le nom, l'adresse de la personne, les membres de sa familles et leurs adresses, ses allergies et j'en passe. Je ne sais pas comment il fait pour obtenir toutes ces informations mais je suis impressionnée. Tu ne peux rien lui cacher, si toi tu ne te souviens plus de ce tu as fait le vingt janvier mille neuf cent quatre-vingt dix-neuf lui, il peut te raconter toute ta journée.
-Vous avez tout ce dont vous avez besoin. Je veux que ce soit fait ce soir. Il sera au Casino Pablo Faves débrouillez vous pour que demain on parle de lui à l'imparfait.
-Il a fait quoi?
Je questionne le grand mafieux.
-Il a essayé d'escroquer papa ma chérie.
-Okay c'est comme si il était déjà mort.
J'esquisse un sourire. Et me tourne vers la sortie accompagnée de Martin.
-Mia ragazza(ma fille en italien).
m'interpelle Pablo.
Je me retourne pour lui faire face.
-Sì?
Il allume son cigare, aspire, relâche la fumée puis continue.
-Je veux qu'il souffre.
Ça c'est tout Escobar un véritable sadique sans pitié.
Heureusement pour moi je suis née du bon côté de la mafia.
-Compris.
Et sur ce je sors de la pièce rejoindre mon acolyte de ce soir.
Je dévale les grandes marches de l'entrée ma tignasse virevoltant dans le vent. Je dégage le respect et la crainte. Je suis l'une des seules femmes mafieuses car la plus part des hommes de familles ne supporteraient pas recevoir des ordres d'une femme et trouvent qu'elles ont moins de capacités qu'un homme. En gros, ils sont juste matchos. Donc bien évidemment que ma présence gêne certains. Mais j'ai su me construire une réputation, une réputation d'être sans coeur et sans peur capable de tout pour arriver à ses fins. Une réputation de tueuse. Et j'en suis fière. Mais je n'ai pas encore atteint mon objectif. Surpassé mon géniteur. Je compte bien y arriver par tous les moyens.
Quand j'arrive enfin à la hauteur de Martin il se tourne vers moi tandis que je continue ma marche vers ma moto.
-De quelle couleur sont les pétales?
Il me questionne l'air malicieux.
-Rouge. Rouge sang.
repondé-je avant de monter sur l'engin.
*******
Trop contente premier chapitre.
N'hésitez pas à me dire si ça vous plaît.
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