PDV Fintan

Six sont passés. De nouveaux conseillers ont été élus, et ce poste est devenu plus facile étant donné qu'ils peuvent avoir des relations à présent. Oralie et Kenric se sont mariés il y a deux ans. Le mariage a été fabuleux. Le plus beau des cités perdues. Au moindre détail près, les festivités ont été parfaites. Ils sont heureux, et cela se voit et se sent. Cela a déteint sur beaucoup de monde. Bronte le premier, c'est si amusant de le voir faire la cour à Velia, qui n'est pas insensible à ses charmes.

J'ai épousé Cassiopée l'année dernière. Nous avons fait une petite cérémonie, avec nos amis et famille les plus proches. C'était beau et romantique. Cela nous a bien suffit.

Je me souviens de chaque petit détail. Le soleil qui se couchait, teintant le ciel d'une nuance de rose et d'orange. Un magnifique dégradé de couleur. J'étais là, debout à l'autel, mon cœur battant avec une intensité que je n'avais jamais connue auparavant. Les invités étaient assis en silence, mais tout ce que je pouvais entendre, c'était le battement sourd de mon propre cœur. J'étais tellement stressé et heureux à la fois. Je m'engageais à vie à la plus belle femme de ma vie. Bronte avait posé sa main sur mon épaule.

Puis, elle est apparue. Elle était là, au bout de l'allée, une vision de beauté pure. Sa robe blanche scintillait sous les derniers rayons du soleil couchant, créant une aura presque irréelle autour d'elle. Son voile flottait doucement dans la brise légère, et son bouquet de roses blanches contrastait magnifiquement avec la robe. Sa robe était décorée d'ambre et de rubis sur le bas de la jupe. Elle était si belle. Elle a commencé à marcher vers l'autel, vers moi et chaque pas qu'elle faisait me rapprochait de l'instant où je pourrais l'appeler ma femme. Son sourire éclairait davantage ce moment délicat, et je ne pouvais m'empêcher de lui rendre son sourire. Lorsqu'elle est arrivée à mes côtés à l'autel, j'ai pris sa main dans la mienne. Sa main était douce et chaude, un rappel réconfortant de l'amour que nous partagions. J'ai regardé dans ses yeux, et j'ai vu notre avenir ensemble. Un avenir rempli d'amour, de bonheur et de promesses. L'entremetteur a commencé à parler, mais ses paroles étaient un murmure lointain. Très lointain. Tout ce que je pouvais voir, tout ce que je pouvais sentir, c'était elle. Elle était tout pour moi. J'étais sourd à ses paroles. Et puis, le moment est arrivé. Le moment où nous avons échangé nos vœux, où nous allions lier nos vies. Chaque mot que je prononçais était une promesse d'amour et de dévouement. Chaque mot qu'elle prononçait était un écho de mes sentiments. "Je le veux", avons-nous dit, scellant nos vœux avec un baiser. Ce baiser était la promesse d'un amour éternel, un amour qui survivrait à tout ce que la vie nous réserverait. Je l'avais tant désiré. Alors que nous nous éloignions de l'autel, main dans la main, je savais que ce moment resterait gravé dans ma mémoire pour toujours. C'était le début de notre voyage ensemble, un voyage que j'attendais avec impatience.

Et aujourd'hui nous sommes parents, un petit garçon. Il s'appelle Livio. Il a sept mois.

Je rentre chez nous après une très longue journée de travail. Il neige dehors, il fait très froid en cette journée d'hiver. Le feu est allumé, Cassiopée est assise devant dans ses bras Livio.

-Papa !

Notre petit a mes cheveux et a les beaux yeux de sa mère.

J'embrasse ma femme et prend mon fils dans mes bras. Je m'assois à mon tour.

Nous sommes enfin heureux.