Chapitre 8 : You're alive !?

PDV Cassiopée

Sept enfants contaminés.

Cependant pourquoi seulement les enfants ? Pourquoi nous adultes qui avons été en contact avec la maladie, n'en avons aucune trace ?

Toutes ces questions me turlupinent.

Deux enfants sont dans des conditions critiques... Et comment annoncer cela aux parents ?

Les autres sont dans un état stable. Enfin pour l'heure, ils sont conscients, assez faibles mais ils arrivent à s'alimenter correctement.

Nous avons déjà eu une épidémie de peste il y a des siècles mais cette fois-ci les molécules du virus ont été génétiquement modifiées. C' est terrible.

Les rumeurs se sont vite répandues. Et c'est vraiment la panique. Les invisibles ont eu ce qu'ils voulaient.

Cependant s'en prendre à des enfants innocents, est vraiment monstrueux. Je viens de quitter Oralie que j'avais rejoint au centre d'isolement.

C'était tellement dur de voir ces enfants souffrir.

Le soir est déjà tombé, je me dirige vers ma demeure, l'esprit envahie de questions sans réponse. C'est très pesant.

Je resserre nerveusement ma cape. Les gardes me saluent.

Je décide de couper par une rue.

Je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi violent comme maladie.

Un frisson me parcourt alors. Il y a un petit air froid ce soir, ça ne me dérange pas. Je devrais vite rentrer chez moi, et me reposer le temps qu'il met disponible.

Oralie n'était clairement pas bien, elle n'a pas quitté des yeux la petite fille et sa mère. Cela doit la toucher profondément et personnellement. Je me demande simplement pourquoi ? J'aimerai lui poser la question, mais je n'ose pas. Je ne suis pas proche d'elle. Peut-être que Bronte ou Velia auraient la réponse à mes questions.

Je m'arrête un temps et regarde l'heure, sur ma montre à gousset vingt et une heure pile. Je la range dans ma poche. Je lève les yeux sur la voûte étoilée. Je respire profondément et reprends mon chemin.

Alors que je marche perdue dans mes pensées, à ma plus grande surprise et même terreur, une main se plaque contre ma bouche alors qu'une autre m'attrape par la taille. La panique s'empare de moi. Je me débat. On m'entraîne dans l'obscurité d'une venelle. Je tente de crier.

-Calme toi, je ne te veux pas de mal. me souffle une voix que je reconnais aussitôt.

J'arrête de gesticuler, me calmant. Mon cœur bat tellement vite.

-Tu es vivant. . . Murmurais je d'effrois.

-Et oui, comment va ma métamorphe préférée ?

Je ne réponds pas. Peut-être trop choquée, je n'en sais rien.

-Allons discuter, ailleurs, ce n'est pas prudent ici.

Je voulais refuser. Mais je fus emporté par un rayon lumineux.

Nous sommes arrivés dans une vaste campagne déserte. Il me lâche.

- Tu n'es pas très bavarde, aujourd'hui, ma chère Cassiopée.

Je ne daigne pas y retourner.

-J'ai appris que tu es devenue conseillère, je peux constater cela. Il passe une main dans mes cheveux.

-J'étais déçu quand je l'ai appris, pour tout dire. Ma pauvre, devoir supporter Emery, toute la journée... Où est donc passé ta politesse ?

-Qu'est ce que tu me veux, Fintan ?

-Tu n'es pas heureuse de me revoir ?

Je décide enfin de me tourner vers mon interlocuteur. Il a bien changé depuis toutes ces années. Dire que je partageais tout avec cet elfe, ''mon meilleur ami'', il porte de profondes cicatrices au niveau du visage, ses cheveux qui était d'un blond étincelant ont fait place à un blond sale. Il aborde un certain sourire, que je ne peux qualifier de bon. Je prends mes distances à son égard.

-Tu n'as vraiment pas l'air ravie de me revoir ? As tu oublié...

-Je n'oublie jamais rien, Fintan. Comment puis je être ravie de te revoir, alors que tu as tué Kenric ? Alors que les invisibles dont tu fais partie et dont tu es même le chef, nous mènent une guerre bactériologique qui touchent des enfants qui vont probablement mourir !? Dis moi comment puis être aux anges de te revoir, Fintan ?

-C'était un accident, Kenric n'aurait jamais dû mourir ! Il m'a sauté dessus ! Il a cru que j'attaquais Oralie. Mais c'était faux, je ne voulais faire aucune victime, j'ai perdu le contrôle de mon talent . Je ne suis en aucun cas le chef des invisibles, et ce depuis un long moment, depuis l'arrivée de Gisela ! J'étais au courant du virus, mais j'ignorais ce qu'il voulait faire avec. J'ignorais que cela serait pour attaquer les cités perdues.

- Oh mon dieu, pourquoi peux tu être aussi stupide ! Est-ce une compétition dans ce bas monde ? Pourquoi crois-tu qu'ils ont créé ce virus ? ! Franchement dis le moi, car je ne vois pas pour quelles autres raison, ils auraient créé ce virus génétiquement modifié, dont aucun remède n'existe pour le moment, qui a fait d'innombrable victime chez les espèces intelligentes et qui met en danger de mort des enfants ! DES ENFANTS ! criais-je hors de moi .

S'en m'en rendre compte et à cause de la colère, j'ai amorcé une métamorphose. Je fais vite redescendre la tension en moi, pour revenir à ma forme originale, rangeant griffes, oreilles et crocs.

Fintan ne bouge pas en tétanie.

Oui, les transformations animales que je peux subir sont terrifiantes. Mon talent est inconnu, rare et puissant. Je peux prendre l'apparence de tout animal et de toutes personnes. Personne n'est au courant de mon talent bien particulier. ..Sauf Fintan et certains membres de ma famille.

-Si tu veux te racheter à mon estime, tu ferais mieux de découvrir si un remède existe.

-Je te promets d'essayer.

-Ne promet pas, fait le.

Un silence s'installe entre nous. Il tente de s'approcher de moi. Mais je sors un cristal de saut.

-S'il te plaît Cassie . . .

-Au revoir Fintan.

J'atterrie devant mon palais. J'entre et m'enferme avant de monter dans ma chambre.

Je referme la porte et m'écroule à terre. Ramenant mes genoux contre ma poitrine. Les trahisons douloureuses, les ruptures et autres. Je laisse mes larmes couler sentant une angoisse profonde monter en moi. 

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