Chapitre 44 : The last battle p 2
PDV Oralie
Mon cœur s'arrêta presque quand je vis les flammes du grand brasier envahir le palais. Mon sang ne fit qu'un tour à vrai dire.
-Kenric ! criais-je en me précipitant vers le palais en flamme. Une main m'attrape.
-Oralie ne fais pas de bêtise.
-Fintan ! On ne peut pas les laisser.
Les membres du cygne noir arrivent, ils ne sont pas au courant que Fintan a changé de camp. Spectre se précipite lui.
-Eloigne toi d'elle !
-Arrêtez, il est avec nous ! m'exclamais je. Depuis un petit moment déjà! Ce n'est pas le moment de poser des questions. On doit vite éteindre le grand brasier et intervenir avant qu'il y est des morts. dis je à l'intention du Cygne Noir.
-Je crois que c'est à ma portée ! déclare Fintan en me lachant.
Je le suis.
Il dirige ses mains vers les flammes qui dévorent le bâtiment, il tente de les étouffer. Il y arrive progressivement.
-Prenez cela. Me dit Blizarre en me tendant une épée.
-Merci.
Je me précipite à l'intérieur.
Tout est dévasté . Zarina et Terik arrivent avec des gobelins et des ogres en renfort. Par la même occasion je vis Grady, Sophie et toute la bande arriver.
-Fait attention à toi Sophie. lui dis-je.
-vous aussi. J'acquiesce.
Nous entrons alors que Fintan a enfin pu apaiser le feu.
Je cherche Kenric, j'entends un combat.
-On va se séparer dit Terik en tant que bon stratège, nous augmentons nos chances de les prendre eux aussi par surprise.
J'acquiesce ignorant si c'est la meilleure solution, je pars d'un côté avec lui, une dizaine de Gobelins et ogres. Les autres sont passés par l'autre côté. Je cours la peur au ventre. J'ai peur de perdre à nouveau Kenric ou l'un de nos amis. Je ne veux pas que cela arrive. Et surtout je dois me méfier de Gethen. Il veut ma peau après tout. un mur s'écroule devant nous. Je tire Terik pour qu'il évite ce dernier de justesse. Une bande d'invisibles est entrée et nous bloque la route. Terik dégaine un atomiseur. Pas un seul échange de mot, le combat directement. Cela faisait bien un moment que je n'avais pas utilisé une épée. Après une dizaine de minutes, des gobelins ont réussi à prendre le contrôle sur eux.
-Oralie, je m'occupe d'eux. dit Terik.
Je continue en compagnie de la moitié du groupe.
On atteint le champ de bataille principal. C'est un véritable carnage. Du feu, des débris, des corps de nos soldats gobelins. Un haut le cœur me prit en voyant le sang se verser sur le sol. Il me fallut quelques secondes pour revenir à la réalité des choses. Je m'élance moi aussi dans le combat, j'attaque un invisible qui menaçait Clarette alors qu'elle était de dos, luttant contre un autre invisible. Le coup d'épée était parti tout seul, comme guidé par une entité. Je ... Je l'ai tué ? Pas le temps de réfléchir, un invisible s'attaque à moi . Il se prend un coup de foudre qui le met totalement chaos. Mon cœur bat à tout rompre alors que je brandis mon épée, mes boucles blondes volent autour de mon visage. Mes yeux bleus sont fixés sur les invisibles qui se tiennent devant moi et sur le combat qui fait rage. Je suis peut-être habillée comme une princesse, mais je me bats comme une guerrière. Je ne me laisserais pas faire. Chaque coup d'épée que je donne sonne comme un cri de défi. La tension est palpable. Chaque coup d'épée que je porte est précis, chaque parade est calculée. Je sens la sueur perler sur mon front, mes muscles crient de fatigue, mais je ne peux pas m'arrêter. Pas maintenant, au risque de me faire tuer. Mais je ne peux pas me permettre de montrer ma fatigue. Pas maintenant. Pas alors que la vie de ceux que j'aime est en jeu.
Une douleur aiguë me traverse soudainement, comme si un éclair de feu avait déchiré mon flanc. Je baisse les yeux et je vois une lame d'épée enfoncée dans ma chair, l'acier froid et impitoyable contrastant cruellement avec la chaleur de mon sang qui s'écoule. La blessure est profonde, la lame ayant tranché à travers la peau, le muscle, jusqu'à l'os. Un gémissement m'échappe, plus de surprise que de douleur. Je tombe à genoux, l'épée toujours fermement en main. La douleur est presque insupportable, chaque battement de mon cœur envoie une nouvelle vague de souffrance qui me fait grimacer. Je peux sentir le métal froid de la lame contre mes entrailles, une sensation étrange et terrifiante. Mon souffle se fait court, haché par la douleur. On me retire l'épée. Je n'ai aucun doute là-dessus : Gethen, un cri étouffé s'échappe de mes lèvres alors que la lame glisse hors de ma chair. Le sang coule librement maintenant, trempant ma robe et formant une flaque rouge sur le sol. Malgré la douleur, je parviens à rester consciente, à garder mon esprit clair. Je sais que je dois me battre, que je dois survivre. Mais la blessure est grave, et je peux sentir mes forces me quitter peu à peu. Je lève les yeux et vois Kenric. Il cri, ses yeux écarquillés d'horreur. Lui dire que tout ira bien, que je vais m'en sortir, serait un mensonge. Tout ce que je peux faire, c'est lui offrir un sourire tremblant. Alors que la douleur s'intensifie et que le monde autour de moi commence à s'assombrir, je fais une promesse silencieuse. Je ne mourrai pas ici. Pas aujourd'hui. Pas comme ça. Pour lui, je survivrai. Je ne peux pas le quitter. Je sens la vie quitter mon corps, mais je refuse de la laisser partir. Chaque battement de mon cœur est un rappel de ce que j'ai à perdre. Alors je me bats. Je me bats contre la douleur, contre la peur, contre la mort elle-même. Et même si je ne sais pas si je vais gagner, je sais que je ne vais pas abandonner. Pas tant que j'aurai encore un souffle.
Je me battrais pour toi Kenric. . . Pour toi Sophie.
Non... Je ne vais pas mourir maintenant.
Tout devient noir.
( nda = j'ai eu le temps d'écrire entre deux révisions UwU )
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top