Chapitre 41 : I'm fine
PDV Cassiopée
Je m'éveille lentement, mes sens engourdis par un sommeil profond et peu réparateur. Je suis allongée sur un lit de soie, enveloppée dans des draps brodés d'or. La douleur lancinante qui m'avait autrefois consumée a maintenant diminué, laissant place à une douleur sourde mais gérable. Enfin gérable, tout dépend selon qui. Fintan est passé. Je reconnais là un de ses cristaux dont lui seul en connaît l'alchimie. Je passe une frêle dans mon cou et ne peux m'empêcher de pousser un gémissement de douleur.
Je regarde autour de moi, Je suis seule. Le silence du palais d'Oralie est seulement interrompu par le doux murmure du vent qui s'infiltre à travers les fenêtres ouvertes. La lumière du jour filtre à travers les vitraux, créant un kaléidoscope de couleurs qui dansent sur ma peau.
Je me lève lentement, chaque mouvement provoquant une douleur qui irradie à travers mon corps. Mais la douleur est une vieille amie à présent. Pas ma meilleure ! Mes pieds nus touchent le sol de marbre, frais et lisse sous mes orteils. Je peux sentir l'énergie du palais qui monte à travers mes pieds, me donnant la force de rester debout. Je respire profondément, remplissant mes poumons de l'air frais et pur du palais.Je regarde vers le bas et remarque les bandages qui couvrent mon corps. Ils sont blancs et propres, un contraste frappant avec les bleus et les cicatrices qui marquent ma peau en dessous. Chaque marque est un rappel des tortures, que j'ai finalement affrontées. J'ai survécu, chaque cicatrice un symbole de ma force et de la résilience comme disait mon père.
Je me rassois cependant bien vite, j'ai la tête qui tourne à cause surement des somnifères qu'on m'a administré. Combien de temps s'est écoulé ? Est ce que ce que j'ai fait, a été utile ? Et Oralie ? Ils m'ont qu'elle avait disparu ? Elle va bien. Je passe une main sur mon front. Une chose à la fois. Je me saisis du cristal, à mon contact il émet une chaleur douce et apaisante. Je souris. Combien de fois il m'en a laissé dans mon casier à Foxfire ?
Quelqu'un entre dans la pièce, je sursaute.
-Cassiopée ! s'exclame avec enthousiasme Oralie qui est suivie de Zarina. Elles s'approchent de moi.
-Comment te sens-tu ?
-Je vais bien. Merci.
Zarina me tend une fiole.
-Elwin, nous a demandé de te donner ça au réveil et aussi de te prévenir qu'il va au moins te falloir une semaine de repos. Ils ne t'ont pas raté !
PDV Oralie
Cela fait tant de bien de la voir éveillée à nouveau. Cela fait déjà plus de deux semaines.
-Bien.
-Je vais prévenir les autres de ton réveil. déclare Zarina tout en me laissant seule avec la métamorphe.
-Et toi comment vas-tu ? demande Cassiopée. J'ai eu écho que tu avais disparu.
-C'est vrai. Mais pour de bonnes raisons. Je m'assois près d'elle. J'ai retrouvé Kenric.
-Vraiment ? Où est-il ?
Je commence à expliquer tout ce que j'avais dit à Bronte et Velia.
-Depuis il m'envoie quelques informations, mais pour le moment rien de fluctuant.
-Oh. J'ignorais que cela pouvait faire de tels dégâts. . . Peut être Olga à des informations à propos de cela. Nous devrions lui demander, au cas où.
-J'y ai pensé. lui répondis-je. Et je ne pense pas qu'elle soit au courant de quoi que ce soit à propos de cette personne qui sème tout cela.
-Les autres sont au courant ?
-Seulement Bronte et Velia. Kenric ne veut pas que les autres soient au courant, surtout que cette personne, quelque qui soit, à tenter de l'assassiner. Si nous en savons tous trop, nous risquons nos vies aussi. Toi, Velia, Bronte et moi en savons déjà beaucoup. Et si cette personne parvient à savoir ce que nous sommes tous les quatre au courant, les choses vont mal tourner.
-Moins on sera de personnes à savoir... mieux ce sera.
-exactement. Les autres savent pour Fintan .
-Oh.
Une pointe de peur pour lui s'éprend de moi?
-Nous avons expliqué les quiproquos... Pour le moment il est libre.
-Bien, et Kenric, ils savent pour lui ?
-Non, pas pour le moment.
J'entends alors du bruit.
-Je crois que tu vas avoir de la visite. En effet, les filles ne tardent pas arriver. Je me retire de la chambre. Je crois qu'il n'y a jamais eu autant de monde chez moi. Je vois Bronte arriver.
-Elle est réveillée, j'ai entendu dire.
-Elle va beaucoup mieux. D'ici quelques jours, je suis confiante, elle ira bien.
-Parfait. Des nouvelles de Kenric ?
-Non, pas pour le moment. Je dois dire que je m'inquiète. Nous devrions nous aussi enquêter sur ces évènements.
-Tu sais ce qu'il t'a dit.
-Je sais. Oui. Mais je ne peux pas m'empêcher de vouloir chercher.
-Oralie, ne te mets pas en danger. Il ne voudrait pas ça. Et niveau danger nous avons déjà ce qu'il nous faut . Tu ne crois pas ?
-Oui.
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