Chapitre 3 : The epedemic

PDV Cassiopée

Voici donc quelques semaines que je suis conseillère. J'avoue que mes collègues ont un certain côté exaspérant. Mais je dois m'y faire, je suis rarement d'accord avec les propositions faites. Je les regarde souvent se disputer. Velia m'a prévenu que cela arrivait souvent. Surtout entre Bronte et Emery qui ne sont jamais d'accord.

Je reviens d'une réunion avec un émissaire. Je m'en vais apporter le rapport dans les archives.

Je me suis habituée à mon rôle et toute cette attention qu'on m'accorde. .. Je déteste cela. Cela me gène énormément. Je n'ai pas l'habitude.

J'entre dans la salle des archives, c'est la première fois que je m'y rend seule.

C'est tout simplement immense. Je passe une main sur les différentes boîtes qui comportent des rapports d'enquêtes et de missions depuis des siècles.

-Bonjour, Conseillère Cassiopée. Me salue une gnome, puis-je vous servir à quelque chose ?

-Pouvez vous placer ce document ?

-Bien sûr.

-Merci.

Je quitte donc les archives. Je regarde l'heure. J'ai encore un peu de temps devant moi, avant la prochaine réunion. Je décide de prendre l'air, un petit peu de temps.

Il fait grand beau. L'air est pur et chaud.

Je vois Oralie en compagnie d'une elfe brune. . .. Qui est-ce ?

Elles ont l'air en intense conversation. Cependant, Oralie affiche une mine déconfite. L'elfe qui parlait avec elle sauta.

Oralie reste sur place pensante. Je décide de m'approcher d'elle. Nous ne sommes pas du tout proches, je ne lui ai pas beaucoup parlé.

-Tout va bien ? demandais-je.

- Non. murmure-t-elle.

- Qui était cette elfe ? Que voulait -elle ?

-C'était Della Vacker, elle est en ce moment chez le cygne noir avec Sophie Foster et ses amis. Ils ont découvert que les invisibles manigances quelque chose.

Les invisibles. . .J'en ai tant entendu parler. Ce sont des monstres. Une certaine inquiétude s'empare de moi.

- Que vont-ils faire ? murmurais-je à mon tour.

- Sophie a découvert qu'ils sont en possession d'un virus. Mais nous n'en savons pas plus. Elle a aperçu une fiole en leur possession à l'aspect très étrange.

- Un virus, dites vous. . . Mais ça peut être n'importe quoi ?

-Oui, et c'est ce qui est inquiétant. Ils peuvent attaquer n'importe qui, n'importe quand. . .

-Et surtout on ne sait pas comment, ça peut être tant de choses différentes.

-Oui.. . Je dois absolument prévenir nos collègues.

-Je viens avec vous.

Nous nous dirigeons d'un pas rapide en direction des bureaux. A cette heure-ci, ils sont tous là bas.

-Nous devrions les rassembler.

-C'est la meilleure chose à faire. Me répond Oralie.

Je préviens tout d'abord Velia, puis Noland. Je me dirige alors vers le bureau d'Emery, un ancien ami. Nous nous sommes perdus de vue il y a très longtemps.

Je frappe à son bureau.

- Entrez.

Je m'exécute.

- Cassiopée ? Que puis-je faire...pour toi ?

- Nous avons une réunion d'urgence. Il y a du nouveau à propos des invisibles.

- Bien, j'arrive de ce pas.

Je rejoins les autres en sa compagnie.

Oralie explique ce que Della Vacker lui a dit.

- Nous devons faire quelque chose. Vite. Dit Bronte.

- Oui mais quoi, nous n'avons rien à notre disposition. clame Liora.

- C'est vrai. Déclare Emery.

- On doit faire quelque chose. Intervient Oralie. On doit faire une enquête.

- Mais comment veux tu faire cela ? Demande Clarette, nous n'avons rien, simplement les affirmations d'une enfant qui n'en rate pas une.

Cette remarque semble profondément énervée Oralie.

- Je suis d'accord avec Oralie. Mais le problème est que nous devons attendre une quelconque, réelle manifestation des intentions des invisibles. Sinon comment faire pour trouver une quelconque preuve ? Nous avons un contact visuel sur les faits avancés mais rien de concret. Enfin ce que je veux dire, est qu'il faudrait simplement attendre un peu tout en étant sur nos gardes.

- Je suis d'accord avec Cassiopée. Dit Terik.

- De même. Ajoute Emery.

- Bien. Déclare Oralie. Mais je ne suis pas sans vous rappeler ce que sont capables de faire les invisibles.

- Nous le savons très bien, Oralie. Intervient Velia, mais c'est vrai, comment être sûr sans preuves.

- Retournons à nos activités. Dit Emery. Et restons bien sûr nos gardes.

Je retourne donc à mes occupations. Mais ce ne fut que pour une courte durée, à peine fus-je assise à mon bureau qu'on me demanda.

- Entrez.

Deux gnomes que je reconnus tout de suite entrent.

- Othar, Guildya ? Que puis-je faire pour vous ?

- Il se passe quelque chose de très grave, Cassiopée commence Othar.

- Dîtes moi tout.

- Friya et d'autres gnome de notre communauté souffrent d'un mal être étrange. Nous ne trouvons rien pour les soulager. Et malheureusement certains sont en train de repasser trépas. Friya vous demande Madame

- Friya ? Mon cœur fait un bond dans ma poitrine.

Tant pis mes dossiers attendront. Je connais ces gnomes depuis si longtemps, qu'ils font partie intégrante de ma famille. Ce sont des amis, si proche.

- J'y vais de ce pas !

J'enfile ma cape et brandit un cristal de saut pour atterrir à Jötunheim, ma demeure. Je traverse la demeure en vitesse avant de sortir de l'autre côté dans le grand parc où une communauté de gnome avait élu domicile. Je les avais accueillies les bras ouverts.

Je cours dans la neige, le vent glacial se heurte à mon élan. Je parviens en quelques minutes au petit village, caché dans un petit sous bois composé de huttes en bois de sapins et de racine, un feu brûle au centre. Deux gnomes me saluent et m'indiquent de les suivre.

Nous entrons dans l'une des huttes. La plus grande. . .Tous les gnomes malades sont ici. .. .Ils sont si pâle, et des tâche de couleurs rouges parcourent leur corps

- Friya ! m'exclamais je.

-Madame, murmure-t-elle faiblement, je suis contente de vous voir.

-Je vous en prie, épargnez vos forces, Friya. . . Peut-être que la médecine elfique pourrait être efficace pour vous soigner.

-Il est trop tard.

- Non . . .Il n'est jamais trop tard !

-Cassiopée, ne soyez pas triste, nous sommes nés de la nature nous y retournons. . . . Ainsi est le cycle de la vie.

Les larmes me viennent et je ne peux les retenir, toute volonté m'a quitté.

-Ne pleurez pas.

-Je suis certaine qu'on peut vous trouver un remède. . . Laissez- moi un peu de temps, tenez bon.

-Cassiopée. .. Il n'y a pas le temps.

Elle se met à tousser des feuilles mortes.

- Non , Friya.

-Laissez-moi votre joli sourire une dernière fois. Dit-elle avec faiblesse.

Avec difficulté, je ravale mes larmes, et tente d'émettre un sourire. Maladroit, mais présent pour ses dernières volontés.

- S'il vous plaît, enterrez-moi, de façon à ce que je puisse voir le soleil se lever pour l'éternité.

-Je vous le promets, Friya. Je vous le promets.

-Vous allez me manquer, Cassiopée.

-Et vous donc.

Elle prend ma main dans la sienne et me remet quelque chose. . ..

-Gardez le précieusement . ..

Je la regarde tristement pousser son dernier souffle.

-Oh Friya. . . Mes larmes coulent. Comme tu vas me manquer. . .

L'ancien du village s'approche de moi.

-Cette épidémie est grave, Cassiopée. Dit il en posant ses yeux sur les autres patients : cinq gnomes dans le même état que ma regretté Friya.

-Quels sont les symptômes ?

-Fièvre intense, problème respiratoire, des plaques sur l'épiderme, tremblement.

-Bien. . .Vous feriez mieux d'entrer en quarantaine, Tout cela ressemble à un début d'épidémie. Savez vous ce qui en est la cause ?

-Malheureusement non.

-Bien.. .

Je sors de la hutte.

Je m'éloigne en titubant et finis par m'écrouler à genoux dans la neige en pleurant.

Le froid me pique mais je n'en ai rien à faire. J'évacue mes émotions. Je déplie ma main et observe le petit objet donné par mon ancienne amie. Un talisman. Un beau talisman avec un rubis à l'intérieur, je le serre contre mon cœur. La neige tombe à gros flocons.

Mon transmetteur sonne. Je ne réponds pas. Cependant on insiste.

Et si cela était lié : Les invisibles et le virus ? Si ce virus était pour toucher les gnomes et déclencher un nouveau conflit avec les ogres.

Mon transmetteur sonne de nouveau.

D'une main tremblante je décroche.

-Oui ?

-Où êtes vous Cassiopée ? Nous vous cherchons. Retentit la voix d'Emery.

-Excusez moi, j'ai eu une urgence, Emery, j'arrive de ce pas.

Je me redresse et de nouveau sort un cristal de saut. Arrivée devant les portes d'Eternalia, je m'oblige à sécher mes larmes. Je soupire. Je retire la neige de mes vêtements et rejoins rapidement mes collègues.

-Où étais tu ? me demande alors Velia en prenant ma main, mon dieu, tu es glacée.

- J'ai trouvé le virus ... Des invisibles en questions. dis-je en redressant la tête.

-Comment ? demande Bronte.

-Un village gnome se trouve dans mon domaine, et ce dernier a été contaminé, aucun remède gnome, n'est efficace pour stopper le mal qui les ronge. Ils souffrent de problèmes de respiration, d'importante fièvre et de plaques. Une gnomide vient à l'instant de mourir dans mes bras.

Oralie palie. Un plateau tombe. Je me retourne et vous un gnome. Ce dernier s'avance

-Dans mon village aussi. Murmure ce dernier.

-Cela ne peut être une coïncidence. dit Oralie.

-En effet, dit Emery. Nous allons envoyer des médecins à leur chevet, pour qu'ils les auscultent.

- Je crains fort que les invisibles soient derrière cette maladie, et qu'ils nous poussent à croire que ce sont les ogres qui sont derrière tout cela.

-Je pense la même chose que Cassiopée, intervient Oralie. Nous devrions envoyer une délégation diplomatique à Ravagog, pour nous en assurer tout de même. Et prévenir de ce virus qui pourrait très bien contaminer d'autres créatures intelligentes.

-Oui, c'est une bonne idée, continue Bronte, Vous êtes rentré en contact avec des malades, Cassiopée ?

-Oui.

-Nous allons tout de même vous faire examiner par un médecin. déclare l'instillateur.

-Bien.                                                                                                                                                                                                                                                                     

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