PDV Bronte.

Je me promène dans les jardins, il est trop tôt le matin pour que les autres soient déjà debout. Je profite de ce moment de silence pour mettre mes pensées au clair. C'est un soulagement de savoir Oralie en bonne santé tout comme Cassiopée. Je ne sais comment le conseil aurait tenu sans notre empathe; Bien qu'elle fasse beaucoup d'erreurs, elle sait apaiser tout le monde dans les moments de conflits. Et elle trouve toujours une solution pour raccorder tout le monde.

Le jardin est magnifique sous les premiers rayons de lumière qui illuminent les gouttes de rosée sur les fleurs; Il y a un petit air délicat. Je me demande vraiment ce que prépare les invisibles. Surement rien de bon. Ils vont tout faire pour nous déstabiliser. Ils nous attaquent avec un virus, maintenant plus rien ne va m'étonner. Ils ont tenté d'assassiner Cassiopée. . . Elle a eu beaucoup de chance. J'ignore bien comment elle a pu survivre. Nous devons rester sur nos gardes. Il n'y a plus aucune sécurité, et le peuple elfique a peur. La confiance qu'il nous porte est au plus bas, on doit vite y remédier. Mais comment ?

Je remarque Velia à sa fenêtre. Elle profite des premier rayons du soleil; ses cheveux sont attachés en une longue tresse, son visage est au naturel, sans maquillage. Sans artifices. Elle porte une robe blanche très simple . Elle aussi est déjà debout. Nous manquons de sommeil. Elle me voit et me salue de la main. Je lui rends son salut. Elle me sourit avant de rentrer chez elle. Je continue mon chemin. Velia est un ange. Elle a quelque chose de plus que toutes les autres.. Elle n'est pas artificielle. Elle voit aussi plus loin que les apparences.. j'aime son naturel. Je ne tarde pas à entrer dans le palais et à m'installer à mon bureau. Autant avancer dans les dossiers. Je lis et signe une dizaine de dossiers avant qu'on ne me dérange.

-Oui ?

Oralie entre.

-Que puis-je pour toi ?

-Nous devons te parler avec Cassiopée. Si tu veux bien venir. . . C'est important.

-Je te suis.

Nous nous dirigeons vers le bureau de la polyglotte. Velia se trouve là aussi.

-Que se passe-t-il ? demande Velia.

-C'est assez délicat. commence Cassiopée. Asseyez-vous. C'est mieux pour vous.

Je m'exécute. Velia s'assoit près de moi.

-De quoi voulez-vous nous parlez ?

-De Kenric. Murmure Oralie en s'asseyant en face de nous.

-Kenric ? répétais je.

-Oui. Me répond Cassiopée. On ne va pas passer par les quatre chemins. Il est en vie. J'ai emmené Oralie, à la porte des esprits. C'est un endroit que ma famille garde depuis des siècles et qui permet de communiquer avec les morts. Kenric n'y était pas. Il n'y avait aucune trace de son âme. Kenric est en vie, et si jamais vous vous posez la question, il ne se trouve pas chez les invisibles. De source sûre.

J'intègre chacun des mots que prononce Cassiopée. Non ce n'est pas possible. La paleur d'Oralie en dit bien le contraire. . . C'est donc vrai. J'échange un regard avec Velia.

-Alors .. . Où se trouve t-il ? questionne Velia.

-C'est bien ça le problème.

-On l'ignore.

-Pourquoi n'est il pas revenu vers nous s'il est sorti des flammes ? Pourquoi n'est il pas intervenu lors de la plantation ?

-Crois moi, Bronte. ..J'aimerai de tout coeur le savoir. Mais Kenric a toujours été mystérieux. Me répond Oralie.

-Evitons de répandre la rumeur. C'est mieux ainsi, car si cela venait à se faire savoir. Je crains les répercussions. . .

-Tu as parfaitement raison. Dis-je à l'intention de la Polyglotte.

-Nous devons monter une enquête. Enfin, de notre côté. propose Velia.

-C'est ce que nous comptions faire. Comment ? Eh bien je l'ignore. Nous avons déjà une précieuse aide.

-Pouvons savoir de qui il s'agit ? Demande Velia.

-Vous ne serez pas heureux de le savoir, il vaut mieux que vous restiez dans l'ignorance sur cette question. Mais faites moi confiance.

Oralie acquiesce.

-Je te fais confiance. Dit Velia.

-Alors moi aussi.

-Nous devrions peut-être le dire à Sophie. Déclare Oralie qui jusqu'ici était muette.

-Plus tard. Lorsque nous aurons plus d'informations. Nous ne pouvons rien affirmer pour l'instant. Lui répondis-je.

-Bronte a raison. ajoute Cassiopée.