Chapitre 16 : Cure

PDV Emery

Avec une grande peine, je me suis résolu à apporter le remède de toute urgence. On ne peut se permettre d'avoir plus de mort, elle a raison. Je me précipite à l'intérieur.

-Nous avons le remède ! déclarais-je.

L'un des médecins arrive.

-Vraiment !

-Oui, il faut une goutte, sinon le remède peut devenir poison.

-Bien. Merci. Nous allons préparer tout de suite le remède.

Je ne peux retourner les aider, je n'ai pas la position exacte du lieu. Je m'approche de la chambre d'Oralie. Je ne l'ai jamais vu aussi faible. Elle dort paisiblement, enfin je ne sais pas si on peut dire cela comme ça. Elle souffre. J'espère que le remède sera assez efficace. Que ce sera le bon médicament. Qu'allons nous faire sans Oralie ? Nous avons déjà perdu Kenric. Nous tenons beaucoup à elle même si on est loin de toujours le montrer.

Je me détourne d'elle et me dirige vers la chambre des enfants. Des parents s'y trouvent, ils perdent espoir à chaque instant. Les invisibles sont cruels.

J'entre.

-Conseiller Emery. Me salue une mère suivie des autres.

-J'ai une bonne nouvelle pour vous. Nous avons trouvé un remède qui devrait fonctionner.

- Oh vraiment ?

-Je vous l'assure, le médecin s'occupe de préparer le remède. Ils vont survivre, j'en suis certain.

-Oh Dieu merci. Quel soulagement.

Je les salue pour retrouver mes autres collègues au palais.

Je vois Bronte à côté de Velia, me voilà rassuré de les savoir sortie de ce combat contre les invisibles.

-Tout va bien ? Où sont les invisibles ? Et Cassiopée ?

-Deux des invisibles ont été emmenés par Spectre. Les trois autres ont fui. Commence Bronte

-Cassiopée est gravement blessée, son pronostic est engagé . Dit Velia.

-Où se trouve t-elle ?

-Dans l'infirmerie, un médecin est en train de procéder au soin.

-Bien. Je vais aller la voir.

Je quitte mes deux amis. J'arrive rapidement devant l'infirmerie. Je redoute de la voir. Je prends une grande inspiration et entre.

Je m'approche de son lit. Elle est si pâle.

- Elle a perdu trop de sang. Seule une transfusion pourrait la sauver. Je n'avais pas vu le médecin dans le coin de la pièce.

-Prenez mon sang, dis-je au médecin tout aussi naturellement que possible.

-Conseiller avez vous seulement le même type de sang que la Conseillère ?

-Oui, elle est du type O je le suis aussi.

C'est une des informations qui me semblait inutile de la savoir avant aujourd'hui. Je ne sais même pas pourquoi je le sais. Elle a dû me le dire à un moment et je l'ai retenue.

- En êtes vous sûr ?

-Certains.

Le médecin me fait asseoir il pose une perfusion au bras de Cassie.

-Vous êtes près conseiller ?

J'acquiesce. Je sentis l'aiguille pénétrer ma peau , c'est un peu douloureux, et j'avoue ne pas me sentir très bien lorsque je vis le sang remonter dans la tubulure je dévie le regard. Le médecin s'approche d'elle, il contrôle son pouls et ses signes vitaux avant de venir vers moi, il me donne un élixir

-Vous vous sentirez mieux avec.

Tout cela dure exactement quatre minutes. Il vient me retirer l'aiguille et fait un pansement Je daigne enfin la regarder, elle a repris des couleurs mais pas assez à mon goût, le médecin écoute son cœur avant d'acquiescer.

-Son rythme cardiaque est redevenu normal. Je sens un grand soulagement.

- Vous vous sentez bien conseiller. Il me rattrape avant que je m'écroule au sol et me fait rasseoir.

-Rester assis, vous n'êtes pas en état pour le moment !

Je ne proteste pas.

-Elle est sortie d'affaires ?

-Surement. Je repasserai contrôler son état dans une ou deux heures.

-Bien.

Me voilà bien rassuré. Le médecin nous laisse pour consulter d'autres patients. Je me lève alors et viens m'asseoir au bord du lit. Ma pire erreur a été de la laisser. Je l'ai regretté et la culpabilité m'a souvent rongé. Je me saisis doucement de sa main si frêle, je sens qu'elle resserre ses doigts, j'émet un sourire ; avant de me lever.

-Rétablie toi bien. Je me lève bien qu' encore faible, je ne veux pas qu'elle me voit à son réveil. Je n'ai jamais pu faire taire mon cœur pour elle. Je l'aime toujours autant que la première fois, elle a longtemps hanté mon esprit et centre émotionnel.

Je t'aime Cassiopée.

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