chapitre 13: The guardian
PDV Cassiopée
Je suis rentrée chez moi, douteuse de ce qui va se passer demain. Cependant je ne parvenais pas à dormir. Me voilà en train d'attendre devant la chambre où repose Oralie. Le médecin sort.
-Comme va t-elle ?
-Elle lutte, mais ça ne va pas durer longtemps, elle est très faible.
-Nous avons peut-être trouvé un remède. On ne sait pas encore si ce dernier sera efficace. Mais il y a un grand espoir pour que ce soit le bon. Il est puissant.
-Ce serait bien. . . Vous voulez la voir ?
-Oui.
Il me laisse alors seule, j'entre.
-Bonsoir Oralie. . .
Elle se redresse faiblement.
-Cassiopée. . .
-Reste donc allongée. Ne t'épuise pas Oralie. Je m'assois près d'elle.
-Nous avons trouvé un remède, que mon ancêtre a créé il y a déjà quelques siècles. Nous allons te soigner Oralie.
-Ne vous préoccupez pas de moi. murmure t-elle, Soigner les enfants et les autres, c'est plus important.
-Toi aussi c'est important. dis-je.
-Tu sais, Cassiopée, si je meurs. .. Je serais en paix. Je n'ai plus peur de la mort.
-Oralie . ..
Elle détourne le regard.
-J'aimerai succomber à ça, au moins je serais auprès de lui... Dit-elle en serrant son collier.
Près de Kenric. pensais je, ayant connaissance unique du lien entre l'empathe et l'ancien conseiller.
-Il ne voudrait pas. Il voudrait te voir vivre, sourire, être heureuse.
-A quoi bon, il n'est plus là.
-Tu n'es pas toute seule, Oralie. .. Nous sommes nombreux à tenir à toi, tu ne vas pas nous laisser tomber.
Une larme coule sur sa joue.
-Je connais un endroit où l'on peut entendre les morts. . .leur parler. C'est un endroit que personne ne connaît excepté ma famille. Je pourrais t'y emmener. Tu pourras lui parler. Mais pour cela il faut que tu guérisses.
-On peut parler aux morts ?
-C'est un secret. Mais techniquement oui. Tu dois me promettre d'être forte, je ne pourrais pas t'aider autrement; d'accord ?
-Je ... Je vais essayer.
-ça va aller. Lui dis-je. Je dois y aller, nous partons à la recherche du remède demain. Je la salue d'un geste léger.
Le matin ne tarda pas à arriver, je n'ai pas dormi. Comme me l'avait conseillé Olga, j'ai pris l'élixir. Je rejoins rapidement mes collègues. A ma plus grande surprise, Sophie et ses amis était présent en compagnie d'un membre du cygne noir vêtus d'une cape et un masque de pierre. Emery et Bronte sont là.
-Je suppose que c'est notre équipe ?
-Oui. Me dit Bronte.
-Bien, je vois que vous êtes bien habillé.
-On s'est fait avoir une fois, pas deux. répond l'instillateur.
-C'est censé vouloir dire quoi ça ? questionne Keefe.
-Vous allez vite le découvrir. Dis-je en brandissant le cristal de saut à la lumière. Tout comme hier on atterrit dans la neige, la tempête a disparu, laissant un ciel bleu étincelant. Je guide la joyeuse troupe vers la demeure de mon ancêtre
Cette dernière nous attend sur le pas de la porte, avec le loup. Bien vite, elle s'en presse de nous faire signe de la suivre. Nous descendons près de la plage, là une embarcation attend amarrée à une sorte de ponton en pierre. Plus une digue qu'autre chose.
Nous rejoignons Olga près d'une embarcation assez grande. Nous sommes tous montés à bord de l'embarcation.
-J'espère que vous n'avez pas le mal de mer . Dit Olga en déployant la voile; Messieurs il va falloir mettre la main à la pâte. Car le vent se lèvera en mer. En attendant il va falloir ramer.
Emery, Bronte, Fitz, Keefe et Dex se mettent à l'œuvre.
Je viens m'asseoir dans un petit coin, j'ai envie d'être seule.
Une fois loin de la côte, le vent se lève et nous avançons beaucoup plus vite. Je regarde Olga s'avancer sur la proue du bateau et brandir un médaillon. Un filet de lumière vient percuter le cristal. Un trait lumineux nous guide à travers les flots. . Voici donc le chemin qui va nous conduire à la rose de l'ombre.
Je regarde l'eau d'un bleu très profond. C'est si beau. L'eau de l'océan me rappelle fortement les yeux d'Emery.
-Vous pouvez arrêter de ramer, le vent a pris les voiles. déclare Olga au bout de quelques minutes avant de bloquer le cristal et se tourner vers nous.
-Cassiopée aide moi.
Je l'aide à descendre une seconde, voilà, la prise au vent fut ainsi plus rapide. Je retourne m'asseoir devant à tout prix épargner mes forces. Je repense à ce que j'ai dit à Oralie. J'espère pouvoir l'emmener là-bas, essayer de la convaincre de ne pas se laisser aller par le désespoir.
Omga s'approche de Fitz qui semble malade, et lui donne quelque chose qui semble immédiatement le calmer.
Il se passe deux longues heures avant qu'Olga me demande de l'aide pour fermer la voile. Nous étions au milieu de nul part.
-Mais il n'y a rien. Dit Sophie.
-ça c'est ce que vous croyez. Je vous conseille de vous tenir.
Je m'approche de mes deux collègues. Olga sort un espèce de sifflet turquoise avec des écailles. Elle souffle dedans qu'est ce qu'elle fait ?
Il ne se passe rien, elle souffle une seconde fois.
Les flots commencent à trembler.
-Nous allons voir si la gardienne est de bonne humeur. Le bateau bouge brusquement et perd l'équilibre Emery me rattrape.
Gênée, je le remercie avant de m'éloigner. Et m'accrocher comme l'avait conseillé Olga.
Une immense tortue surgie des flots, portant sur sa carapace tout un écosystème. Elle est aussi grande qu'une montagne. Avec d'immenses yeux bleus qui contiennent toute une galaxie.
-Un Aspidochélon. murmure Bronte.
Olga esquisse une révérence. Je comprends bien qu'il faut montrer son respect. A mon tour je m'incline, suivit des autres.
L'Aspidochélon émet une sorte de sifflement, enfin, un bruit qui ressemble drôlement au chant des baleines. Olga se redresse et s'approche de la proue. Elle tend une main. Je dois dire que la scène est impressionnante. La tortue géante fait un geste de la tête. La main de mon ancêtre rentre en contact avec l'animal, qui ferme les yeux. Sa peau émet des vagues lumineuses variant du bleu au violet durant une grosse minute.
Olga se décale alors.
-Elle nous accueille.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top