Chapitre 12 : rose de l'ombre
PDV Cassiopée
-Qu'est ce que tu as trouvé ? demande Emery.
-J'aimerais savoir. Je ne parviens pas à l'ouvrir.
-Je peux voir ?
Je tend la boîte à l'instillateur qui l'inspecte attentivement.
-On dirait qu'il y a une serrure sur cette étoile. dit-il.
-Je n'ai pas vu de clé.
-J'ai peut être la solution. Puis-je ? questionne Velia.
Bronte lui donne la boîte, velia prend une de ses épingles à cheveux. Elle trafique la serrure pendant quelques secondes, un petit clic se fait entendre.
-Bien joué, Velia. Dit Bronte.
-Merci.
Elle l'ouvre. Emery s'approche d'elle.
-On dirait bien des runes humaines.
-Faites donc voir. Je vais traduire.
Emery me donne un rouleau.
Les mots '' Rose de l'ombre'' sont inscrits en lettres dorées.
Je le déroule délicatement sur une table.
- c'est les notes de Olga Varel-Idun,si je me souviens bien, elle était un médecin très connue. Elle a été confrontée à beaucoup d'épidémie.
Je continue de lire.
-De quoi parle t-elle ? demande Emery.
-Attends.
Il se tut
-Elle parle d'une épidémie de peste étrange. Elle écrit les symptômes. . .écoutez. Elle écrit, que les signes de contaminations sont des tâches aux apparences de brûlure , affaiblissement, vomissement, difficulté à respirer.
-Ce sont exactement les symptômes. Dit Emery.
-Est -il question de remède ? demande Bronte.
-J'aurais aimé te répondre oui.
Je soupire.
-Je crois que je vais devoir lui rendre une petite visite.
-Nous allons t'accompagner. m'assure Velia
-Vous êtes sûr ? Elle vit vraiment isolée. . .C'est pire qu'ici.
-On va aller jusqu'au bout, des choses. Dit Bronte.
-Bien.
Nous remontons. Je m'en vais trouver un cristal de saut assez spécial et des capes beaucoup plus chaudes que celles que nous possédons. Je les distribue. Une fois que nous sommes tout près. Je lève le cristal. On se laisse emporter par la lumière pour tomber en plein milieu d'une tempête de blizzard. Je me protège le visage, tout en resserrant ma cape.
-Suivez-moi. On a un peu de marche à faire.
Olga Varel-Idun vit recluse, presque en ermite et ce depuis un certain temps maintenant. Je l'ai vu quand j'étais enfant. Je devais avoir cinq ou six ans. Elle est invocatrice.
-Quel temps. dit Bronte.
-Comment fait-elle pour vivre ici ? questionne Velia
-On est habitué au froid dans ma famille. Je descends d'une famille qui a fréquenté les Viking, un peuple humain voyageur du grand nord. Nous avons connu le froid. On a appris à vivre avec, à s'adapter, à survivre. . . On arrive bientôt.
Une demeure se dessine au pied d'une falaise. Velia tente d'apaiser le vent.
Je viens frapper à la porte. Olga nous ouvre. . .Elle n'a pas changé, ces longs cheveux blonds sont tressés, un visage impassible, vêtue d'une robe plutôt traditionnelle nordique.
-Cassiopée, conseillers. Dit elle. Entrez.
Nous entrons à l'intérieur. c'est très simple, loin d'être comme Eternalia, meublé de bois et végétation avec des cristaux éparse. Elle nous conduit dans un salon et nous invite à nous asseoir. Un loup surgit alors d'une pièce voisine, Il passe derrière Emery, frôle Bronte et Velia, et vient me réclamer une caresse avant de s'asseoir près de sa maîtresse.
- Que venez-vous me demander ? Ce n'est pas souvent que je reçois la visite de trois conseillers et toi Cassiopée, cela fait longtemps que tu ne m'as pas rendu visite.
-Eh bien, Olga, commençais-je en sortant la feuille, nous aurions besoin de ton aide de toute urgence. L'épidémie que tu as signalé dans ce documents à repris. expliquais-je vaguement. Elle se saisit du papier que je lui tendais.
Elle semble pâlir.
-La maladie est de retour dis tu ?
-Oui.
-Ce sont les enfants qui ont été touchés, n'est ce pas ?
-Oui, une dizaine d'enfants bien atteint, mais pas que, une de nos collègues est contaminée, plusieurs ogres, gobelins, trolls et gnomes le sont aussi. Nous avons déjà une trentaine de morts et aucun médicament efficace pour traiter la maladie. Répond Bronte.
-J'aurais espéré que cela ne se reproduise pas de nouveau. Dit elle. Le remède est compliqué à trouver.
-Que devons nous faire ? demande Emery en me devançant.
-Il n'y a que toi ma chère qui peut ouvrir la porte qui conduit à la rose de l'ombre. J'ai scellé ce remède il y a des siècles avec un extrait de la maladie .
-Les invisibles ont dû le trouver. Dit Velia.
-Oh non, je ne pense pas.
-Pourquoi, dis tu cela ? Les invisibles sont capables de tout.
-Oui, mais ça croit moi, il n'aurait pas pu l'ouvrir. C'est comme un coffre-fort, il est impénétrable. Je le saurais si quelqu'un était parvenu à l'ouvrir. La clé se trouve dans des gènes bien spéciaux, que seule Cassiopée et moi possédons. Je peux fermer le coffre et toi l'ouvrir. C'est mécanisme double.
-Qu'attendons-nous alors ? Allons vite prendre le remède pour pouvoir l'administrer à nos malades avant qu'il y est davantage de morts ! déclare Bronte.
-Minute papillon. Ce n'est pas aussi simple.
Bronte ravale son enthousiasme, tout comme moi en passant.
-Vous ne croyez tout de même pas que j'ai placé la rose de l'ombre à portée de main ? dit-elle avec un rictus.
-Où se trouve t-elle ? demande Emery.
-Quelque part de perdus, recule, hors de portée des humains et inconnu des elfes. Pas de cristal de saut, de chemin lumineux pour s'y rendre. Mais une embarcation. J'espère que vous n'avez pas le mal de mer.
-Un bateau ? dit Bronte surpris.
Mon ancêtre acquiesce.
-Vous avez bien compris. De toute façon, on ne peut pas partir aujourd'hui, dit- elle en posant son regard dehors . La tempête fait rage. Revenez demain, peut-être avec une équipe si vous le souhaitez.
-Nous procéderons ainsi. Dit Bronte.
Je me lève alors.
-Nous reviendrons demain. déclarais-je à l'intention d'Olga.
-Attends, Cassiopée. Je dois te parler. Seule.
-Rentrer. Je vous rejoins plus tard.
Olga demande à un gnome de les raccompagner. Je me retrouve seule avec Olga. Je me sens un peu mal à l'aise, je dois bien l'avouer.
-Je dois t'expliquer ce processus particulier d'ouverture de cette porte. Tu n'es pas sans savoir que nous possédons toutes les deux un talent rare et particulier qui nous différencie des autres. Je suppose aussi que tes collègues ne sont pas au courant de ton véritable talent.
-C'est exact.
-Suis moi.
Elle me guide jusque dans une pièce circulaire, avec des livres partout. Un bureau avec trois fauteuils se trouve au centre. Elle prend place derrière ce dernier. Et m'invite à m'asseoir..
-La rose de l'ombre est un remède extrêmement puissant. Une seule goûte et cela peut guérir n'importe quel mot. Ce remède peut sauver comme détruire. Car une surdose.. . .Peut créer des dégâts irréversibles. En fait, c'est comme du venin de serpent. Il peut soigner comme tuer. C'est pour cela que je dois veiller à ce que personne de malveillant puisse accéder à ce dernier. Le mécanisme de protection est donc important. Et pour ouvrir , il va falloir que tu sois courageuse.
-Je crains que cela ne me plaise pas bien.
-La porte va absorber grandement ton énergie. Tu vas comme rentrer en symbiose avec.
-Je n'ai pas le choix de toute façon. Si je ne le fait pas, qui le fera ?
Elle sort de son bureau une petite fiole, et me la tend.
-Je te conseille de la prendre avant d'entamer le processus d'ouverture. En attendant tu devrais aller te reposer, car le voyage est loin d'être de tout repos. La gardienne peut se montrer parfois hostile.
-La gardienne ?
-Je préfère ne pas en dire trop tout de suite. Je dirais les choses en tant venue
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