chapitre 10 : Oralie ?!

pdv Cassiopée.

Je n'ai pas dormi de la nuit encore une fois. je suis encore allongée dans mon lit. Je dois me préparer, malgré mon envie débordante !

Je m'étire et me dirige vers la salle de bain. Je remarque alors mon apparence dans le miroir. Me voilà blonde, aux yeux bruns. . ..Le portrait craché de Sophie Foster. Je passe mes mains sur mon visage. Parfois je ne contrôle pas mon talent .Je me transforme sans le vouloir . Ce qui fait que le matin je me réveille souvent avec un nouveau visage. Je reprends mon aspect normal. Je me douche et m'habille avant de descendre prendre une grande tasse de café. Je suis en retard ce matin, il est presque neuf heures et demi.

On frappe à ma porte, je me lève et m'en vais ouvrir.

-Bonjour Cassiopée.

-Velia. Saluais-je. Je t'en prie rentre, j'ai un peu de retard ce matin.

-Ce n'est pas grave, tu ne l'ai pas autant qu'Oralie, cela fait une heure que je l'attends, je suis allée chez elle, mais aucune réponse. Je me demande où elle peut être.

-tu as essayé de l'appeler.

-Malheureusement oui.

-C'est quand même étrange. Ce n'est pas le genre d'Oralie, d'être en retard et de ne pas répondre au appel. J'ai essayé de la héler hier, elle ne m'a pas répondu aussi...

- c'est vraiment étrange. J'espère qu'elle va bien.

-Tu es sûre qu'elle n'est pas chez elle ?

-Elle ne m'a pas ouvert en tout cas ou pas entendu je ne sais pas.

-Peut être devrions retourner chez elle. On ne sait jamais.

Velia acquiesce.

-Tu as raison.

Je prends ma cape et me joins à elle.

-Qu'attendons-nous ?

On se dirige vers la demeure de ma voisine. Velia frappe à sa porte pendant un moment.

-Oralie, tu es là ? Demande Velia.

Elle essaye d'ouvrir la porte. C'est étrange en effet. Je m'approche de la baie vitrée proche de nous. Je m'accroche au bord de la fenêtre et me dresse sur la pointe des pieds. Je perçois alors quelque chose.

-Qu'est ce que tu fais ? Demande Velia.

-Je vois une silhouette, par terre. Murmurais je, il faut qu'on entre.

-Comment on a déjà essayé !

Une idée me traverse l'esprit, il n'y a personne autour de nous.

- Laisse moi faire. .. J'ai une idée, mais promet moi de fermer les yeux et de ne pas poser de question.

-Bien.

Elle ferme les yeux. Je prends une grande inspiration et me métamorphose en un énorme grizzly, je m'y reprends à plusieurs reprises pour enfoncer la porte .

-C'est bon. dis je en reprenant ma forme, je passe une main dans mon cou

-Comment ?

-J'ai dis pas de question.

Elle entre, je la suis.

-Oralie ? Tu es là. . .

-Oralie ?!

Je vois, Oralie est au sol, inconsciente, elle porte des traces de sang. Oh non, je retiens Velia, et je l'écarte bien tout comme moi. Velia ne l'a pas encore vu

- N'y va pas. Hèle un médecin, Vite !.

-Que se passe-t-il ?

-Elle a été contaminée par le virus.

-Oh mon dieu .

Velia hèle le médecin. Je contemple Oralie sur le sol. Elle respire, ce qui me soulage d'une part, elle n'est pas morte. Certains contaminés se dégradent très vite et meurent en quelques heures.

Le médecin ne tarde pas à arriver en portant un masque et des gants. Il s'approche d'Oralie et la porte sur le canapé. Il l'ausculte, pendant un long moment. Et vient vers nous

-Elle n'est qu'au premier stade de la maladie, d'ici quelque jours.. .. je crains malheureusement qu'on ne pourra rien faire sans remède, les fleurs de Panacier la soulageront mais ce ne sera pas assez suffisant .

-On doit absolument trouver un remède, y a plus de temps à perdre. Dit Velia.

-Je . .. Je crois avoir des ouvrages de médecine chez moi, j'irais les consulter.

-Je vais avoir recours à des derniers essais d'expériences. Mais je doute fortement de leur efficacité.

-C'est par le sang. . . C'est par le sang que nous adultes sommes contaminés. Murmure Oralie. Elle se redresse. Elle est si pâle. Des tâches rouges comme des brûlures couvrent sa peau.

-Les enfants sont atteints par les voies respiratoires. . .Nous par le sang. Un troll contaminé m'a griffé. Une simple petite griffure. . .

-C'est plausible. Dit le médecin, j'étais présent quand c'est arrivé. Il retire son masque, dans ce cas on a rien à craindre.

-On doit prévenir les autres. Dis-je.

-Je vais y aller. intervient Velia en se précipitant dehors.

-Il est mieux de l'isoler.

-Vous avez raison. Je vous accompagne. Répliquais-je.

Le médecin prend Oralie dans ses bras, bien de trop faible pour marcher. Je sors un cristal de saut, bien que le centre d'isolement ne soit pas loin, on ne peut pas prendre le risque de semer la panique.

Une fois arrivée, nous nous empressons de l'installer dans un lit libre.

-Je vais chercher des pétales.

Je me retrouve seule avec Oralie.

-Nous allons trouver une solution. Je te le promets, s'il faut que je passe des heures à chercher un quelconque remède.

-Ne vous préoccupez pas de moi. Cherchez, pour les enfants. Je n'ai pas peur de mourir, moi.

-Personne ne va mourir, Oralie.

Le médecin revient, je m'en vais alors, car ce ne sont pas les recherches qui manquent. Je pense savoir qui pourrait peut être nous aider. Mais d'abord, j'ai besoin de trouver un ouvrage. 


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