Chapitre 54 - Les mains décharnées du néant

Les yeux fixés sur la Prophétesse et l'Esprit en ébullition, Milanne avait perdu la notion du temps. L'office aurait pu commencer il y a cinq minutes ou une heure, elle n'aurait pas fait de différence. Assise entre Karis et Thilste dans la salle commune, au milieu d'une petite centaine de Sans Visages, elle n'en menait pas large. Combien de temps allait-elle tenir ici ?

Thilste n'arrêtait pas de jeter des coups d'œil vers Érenn, à quelques rangs de là, tellement qu'elle avait dû finir par lui écraser le pied pour lui dire d'arrêter.

Et si Karis masquait toute émotion, elle n'avait pas caché sa désapprobation quand Milanne et Thilste étaient rentré dans leur cellule à l'aube. La jeune fille s'en voulait de l'avoir laissée angoisser toute la nuit sans l'avoir prévenue de ses plans. Mais au moins, ils étaient fixés sur les soupçons des Sans Visages envers eux. Ils avaient fait profil bas toute la journée, acceptant un nouvel entraînement avec Érenn, qui avait laissé Milanne avec des courbatures et deux légers bleus.

Mais maintenant qu'elle avait la Prophétesse sous les yeux, son visage était devenu brûlant. Honte et colère se mélangeaient, tandis qu'elle essayait vainement de discerner les traits de la femme sous ses voiles.

— Respire, ce n'est pas en la transperçant du regard qu'on va leur inspirer confiance, lui glissa Karis à voix basse.

Milanne se força à détendre les muscles de ses épaules. Sa sœur avait raison, il n'y avait rien à faire à part se comporter normalement, comme une simple Abandonnée qui venait trouver un nouveau sens à son existence en rejoignant les croyants du Dieu. Milanne pouvait faire la comédie pendant des heures à la cour de son père si besoin était, mais ici, au milieu de tous ces gens dont on avait volé la vie, la culpabilité l'aurait poussée à se dénoncer elle-même.

Un bruit de bois qui vole en éclats retentit, suivi des cris d'un homme. La Prophétesse s'arrêta de parler net, et l'assemblée tourna son regard vers la porte de la salle commune. Milanne agrippa le bras de Karis, qui lui envoya un sourire réconfortant. Mais dans son champ de vision, elle vit Érenn se lever pour se poster près de la Prophétesse, la main sur l'étui d'un couteau.

Lorsque les portes de la salle commune s'ouvrirent, tous retinrent leur souffle. Une trentaine d'Abandonnés débarquèrent dans la salle, et à leurs regards dédaigneux, Milanne comprit qu'ils n'étaient pas des adorateurs du Dieu.

— Qu'avez-vous fait à notre vigile ? s'enquit la Prophétesse d'une voix maîtrisée, d'où pointait un léger agacement.

— Rien, il vit, répondit l'homme à la tête du groupe.

Il remonta l'allée principale pour faire face à la femme. Les Sans Visages s'écartèrent sur son passage, non sans méfiance. Érenn, lui, ne bougea pas d'un iota.

— Si ça tourne mal, on pourrait en profiter pour s'échapper, lui fit remarquer Karis à l'oreille. J'ai un poignard dans ma botte, je ne laisserai personne te faire du mal.

Milanne hocha la tête et lui serra brièvement la main. Ces Abandonnés ne venaient pas pour une simple visite de courtoisie. Ils portaient des épées à leur ceinture, ou des armes de plus petite taille. Certains Sans Visages n'étaient pas sans reste, mais la plupart n'avaient que leurs mains jointes pour implorer la protection divine.

— Eh bien, s'impatienta la Prophétesse, vous n'allez pas daigner nous dire la raison de cette interruption ? Que voulez-vous ?

— Nous réclamons justice ! glapit l'homme.

La Prophétesse croisa les bras, son expression indéchiffrable. L'homme s'écarta pour laisser place à une femme. Sa peau mate était ridée par le chagrin, et ses bras serrés autour d'un châle miteux. Elle se rapprocha encore plus de la Prophétesse d'une démarche tremblante.

— L'un des vôtres a tué mon fils ! hurla-t-elle avant que sa voix ne se brise en sanglots. Il lui a planté un couteau dans l'œil, la plaie s'est infectée et il a succombé dans d'atroces souffrances. Je veux que soit rendue justice pour ce crime !

À ses côtés apparut une fillette que Milanne reconnut aussitôt. Elle faisait partie du groupe d'adolescents belliqueux qui avaient attaqué Érenn.

— C'est lui ! Le sang-mêlé de malheur ! s'écria-t-elle en pointant le jeune homme du doigt.

Celui-ci tressaillit, les yeux écarquillés. Ses mains semblèrent trembler sur le manche de sa lame.

— Je... Je ne voulais pas... Je n'aurais jamais... balbutia-t-il.

Mais ses paroles semblèrent ricocher sur la mère esseulée, qui poussa un cri si strident que Milanne crut qu'elle s'était déchiré les poumons.

— C'est impardonnable ! En vertu de nos lois, j'exige qu'il...

La fin de sa phrase se noya dans le rire moqueur de la Prophétesse. Milanne échangea un regard abasourdi avec Karis et Thilste.

— Nous ne vous livrerons pas l'un des nôtres. Ton fils serait encore en vie s'il n'avait pas agressé Érenn parce qu'il est sang-mêlé. Le Dieu ne lui a fait que payer le prix de son imbécilité.

Une clameur secoua la salle.

— Hérétiques ! Comment osez-vous persister à renier Liha ? s'époumona le meneur du groupe.

Les Sans Visages se crispèrent. Des mains se posèrent sur les gardes des lames.

— Mon fils mérite que justice soit faite ! s'époumonna la mère. Pour un crime de sang, il est dit dans notre loi que...

— Et qui fera respecter cette loi ? siffla la Prophétesse. L'Orem Dias peut-être ?

Milanne poussa une exclamation de stupeur lorsque la Prophétesse attrapa par les cheveux la mère, la projetant avec violence contre le sol. Un poignard apparut dans sa main, qu'elle plaqua contre sa gorge.

— Si vous ne sortez pas de ce monastère immédiatement, je la saigne à blanc.

En réponse, le meneur sortit son épée, bientôt imité par les siens.

— Elle sera célébrée comme une martyre alors, grinça-t-il.

La Prophétesse enfonça la pointe de son poignard dans la peau de la femme, qui laissa échapper une plainte. Un filet de sang apparut. Personne ne bougeait plus, armes en suspens.

Milanne serra les dents pour ne pas hurler. Qu'avaient-ils fait ? Les Larinu avaient abandonné les leurs, et à présent, ils se déchiraient entre eux. Tous avaient les yeux ternes, des silhouettes maigres et les traits tirés par des années passées dans cet enfer. Même si les négociations avec l'Orem de Numarie aboutissaient sans encombres, Dias ne pourrait pas empêcher les deux factions de s'entredéchirer au moindre geste. Ce n'étaient plus qu'une question de seconde.

Milanne se leva.

— Arrêtez ! s'écria-t-elle.

Tous les regards se tournèrent vers elle. La jeune fille ignora la mine déconfite de Karis et Thilste lorsqu'elle se plaça dans l'allée principale. Elle aurait pu trébucher sur ses propres pieds tant que le sang qui battait dans ses tempes la désorientait. Elle dut se faire violence pour redresser le torse. La Prophétesse avait abaissé son poignard, mais tenait toujours fermement sa victime.

— Arrêtez, répéta-t-elle, le souffle court. Vous voulez la justice de l'Orem ? Eh bien vous l'aurez. Ici et maintenant.

La Prophétesse secoua la tête avant d'émettre un léger sifflement de désapprobation. Mais ce fut le meneur des intrus qui lui répondit en premier, une expression presque désolée sur le visage.

— C'est impossible, jeune fille, déclara-t-il. Nous n'avons pas de tribunaux, et en leur absence, il n'y a que l'Orem Dias qui ait le pouvoir de rendre justice.

— Lui, ou son héritier, ajouta la Prophétesse. Or, je ne vois ni l'un, ni l'autre.

— Vous avez tort, elle est juste devant vous. Je suis Milanne de Larinu, fille de l'Orem. Relâchez cette femme, ordonna-t-elle malgré le tremblement de sa voix, et Érenn sera déclaré innocent. C'était un accident, il n'a pas voulu tuer.

— Menteuse ! L'Orem n'a pas de fille.

La Prophétesse resserra sa prise autour de la femme, dont les yeux exorbités papillonnaient dans tous les sens, sa bouche déformée par des cris muets. Milanne aurait voulu lui porter secours, arracher la lame à la Sans Visage, mais elle n'était pas armée. Faible et impuissante. Elle devait trouver autre chose. Gagner du temps.

— Je ne suis pas directement la chair de sa chair, certes, reconnut-elle. Mes parents sont Tyric de Sorati et Méranie de Warnn. Ils ont trouvé la mort dans cette cité pour essayer de vous délivrer. En ce moment même, mon père, l'Orem, est en train de négocier votre retour avec les Numarie.

Si, bien sûr, il n'avait pas déjà succombé. La simple pensée lui donnait envie de pleurer de tout son saoul, si bien qu'elle se força à continuer, même si elle ne contrôlait plus ce qui sortait de ses lèvres. Dans l'assemblée, tous avaient presque baissé leurs armes à la mention des négociations. Dans les membres des deux factions, une lueur d'espoir brillait.

— Ce n'est pas la vie que vous méritez. Mon père œuvre chaque jour pour vous sortir d'ici. Vous n'avez pas été abandonnés.

Une larme coulait à présent de sa joue. Toute son Âme vibrait de peur et de chagrin. Si certains buvaient ses paroles, d'autres murmuraient des propos peu élogieux. Mais le pire, c'était le sentiment de trahison qu'elle lisait dans les yeux de Karis.

— Sale petite menteuse ! cracha la Prophétesse. Ce ne sont qu'illusions et fables utilisés par les espions de l'Orem pour nous faire croire qu'il se préoccupe encore de nous. Et même si tu disais vrai, la loi des Larinu ne vaut rien ici. Je ne suis plus que la volonté du Dieu.

À ces mots, elle planta son poignard dans le cou de la mère. Milanne hurla devant la lame trempée de sang que la Prophétesse ressortit. Mais ses cris se perdirent dans la vague de rage qui traversa les intrus. L'assemblée ne devint plus qu'une masse grouillante de silhouettes et de lames qui virevoltaient.

Le seul élément encore clair autour de Milanne fut la Prophétesse qui se tourna vers Érenn avant de la jauger de son regard invisible.

— Attrape-la.



— Non ! s'époumona Thilste.

Karis n'eut qu'à tourner la tête pour comprendre le désespoir du jeune homme. Érenn avait bondi pour saisir Milanne, la jetant sans ménagement par-dessus son épaule. Elle tentait de se débattre, tambourinant contre le dos du sang-mêlé, mais ses efforts étaient vains.

Thilste courut vers elle, mais deux Sans Visages le plaquèrent contre le sol et l'immobilisèrent.

— Lâche-là ! vociféra-t-il à l'intention d'Érenn.

Mais celui-ci l'ignora, contournant la foule pour s'échapper avec sa prise. L'héritière du Larinu. Karis n'en revenait pas, clouée sur place. Milanne lui avait sciemment caché que le père adoré qu'elle essayait de sauver depuis le début n'était autre que l'homme qui avait assiégé Numarie pendant la guerre. En l'aidant, l'Ashkani avait manqué à tous ses devoirs.

Pourtant, tout espoir d'en savoir plus sur sa mère disparaissait si Karis renonçait à lui venir en aide. L'énergie de ses pouvoirs lui brûlait le bout des doigts, mais aucune étincelle ne jaillit. Ce fut à ce moment qu'elle se rendit compte que ce n'était ni le choc, ni le désordre des combats, ni le sentiment de trahison cuisant qui l'immobilisait. Elle ne pouvait plus bouger, les membres comme pris dans de la glace.

— Je te déconseille de leur porter secours. Ils sont condamnés.

La voix de Dirann était un lointain murmure qui contrastait avec le chaos autour d'eux, au-delà des rangs où ils étaient retranchés. Ceux qui avait des armes se battaient, mais Karis aurait été incapable de discerner qui était Sans Visage ou non, car sa vue s'était troublée. Les cris guerriers, les gémissements des blessés, les pleurs des enfants séparés de leurs parents, tout cela se distordait dans son crâne. Et l'affreuse odeur du sang frais lui retournait l'estomac.

— Qu'est-ce que tu m'as fait ? siffla-t-elle à l'intention du Guérisseur, qui se tenait à présent à côté d'elle.

— Une simple Clef d'immobilisation, soupira-t-il. Tu ne me laisses pas le choix.

— Je dois aller les aider, tu ne comprends pas, ils...

Dirann secoua la tête. Ses doigts s'agitaient dans les airs, mais ne produisait aucun filament doré. Karis en fut bouche bée. Certains Ashkanis ou Synkanis parvenaient à dessiner des Clefs sans produire de lumière, mais elle ignorait que Dirann avait cette faculté.

— Relâche-moi, tempêta-t-elle.

Ses muscles tendus se détendirent subitement. Elle crut un instant que le Guérisseur avait changé d'avis, et qu'elle pouvait voler au secours de Milanne. Mais son Corps ne lui répondait plus.

— Unili ne me pardonnerait jamais s'il t'arrivait quoi que ce soit, murmura-t-il.

Les combats disparurent, remplacés par d'aveuglantes ténèbres. Les bras de Dirann se glissèrent sous Karis avant qu'elle ne s'effondre au sol. 

Vaincue, son Esprit sombra dans les mains décharnées du néant.



Nous y voilà, c'est la fin de ce tome 1 !

Je vous laisse quelques secondes pour digérer cette fin, et vous laissez me détester à loisir.

Car si ce premier volet est fini, j'ai encore des choses à vous dire.

J'espère du fond du Cœur que vous avez apprécié la compagnie de Karis, Milanne, Thilste, Limbe et de tous les autres personnages au fil des pages et de leurs aventures.

L'aventure, ça a surtout été pour moi l'écriture de ce cinquième jet. À l'exception de la toute première version de La Rivière des larmes, c'est la seule à laquelle j'ai réussi à donner un point final. Pour les autres, je me suis arrêtée à mi-chemin pour tout recommencer à chaque fois, vaincue par mon propre perfectionnisme. Et si ce jet est lui-même loin d'être parfait, il reste la meilleure version de l'histoire existante à ce jour. Je suis extrêmement heureuse que vous ayez pu la découvrir.

Si vous en avez le temps et l'envie, je serais très curieuse de savoir ce que vous avez pensé de l'histoire, quel a été votre personnage ou votre scène préféré, etc. Et si au contraire, il y a des aspects de l'histoire qui vous ont laissés perplexes, dubitatifs voire qui vous ont totalement rebutés, je serais aussi preneuse de ces remarques qui me permettront de peaufiner l'histoire.

Car, on ne le répétera jamais assez, on n'écrit jamais seul une histoire au final. C'est pour ça que j'ai une kyrielle de personnes à remercier ici :

Merci d'abord à tous les lecteurs, de la première version publiée sur Wattpad (qui commençait, à un jour près, il y a six ans !) à celle-ci, que vous soyez de grands bavards ou totalement silencieux. Vos commentaires m'ont tour à tour beaucoup touchée, faite mourir de rire, et permis de m'améliorer par de judicieuses remarques. Mais votre simple lecture est un phénomène toujours aussi incroyable qu'au premier jour : quelle joie de voir des gens s'intéresser au sort de mes êtres de papier ! Merci infiniment !

Merci à lili200232, sans qui cette histoire ne serait jamais sortie des fichiers de mon ordinateur. Merci d'avoir lu avec tant d'intérêt la toute première version (malgré sa qualité plus que contestable) et les suivantes, de m'avoir montré que cette histoire d'une guerrière elfe un peu ronchon et d'une autre jeune fille totalement naïve n'était pas (que) un délire de mon imagination, et que cet univers pouvait être ouvert vers l'extérieur. Merci de m'avoir laissé parler pendant des heures de l'intrigue, et d'avoir toujours été à mes côtés pour me soutenir dans cette folle aventure. Merci de toujours répondre avec beaucoup d'entrain et un grand professionnalisme quand je te demande combien de temps on peut survivre en se vidant de son sang, et toutes sortes d'autres joyeusetés ! Je ne peux qu'espérer que chaque personne qui écrit sur cette planète puisse être ami avec un futur médecin aussi généreuse, énergique, drôle et aimante que toi.

Merci à miss_reveuse pour m'avoir également écoutée pendant des heures entières à propos de l'intrigue et du destin que je réserve à mes pauvres personnages. On peut souligner que nos heures de sport en khâgne ont été très productives à cet égard-là pour Les Six Lumières et La Rivière des larmes ! Merci pour ton amitié, ton soutien constant et tes conseils avisés, de m'aider à démêler les nœuds que forment le foisonnement d'idées dans ma tête. T'en parler suffit généralement à me ramener sur la voie de la simplicité efficace (et comme dirait un certain professeur que nous avons eu, ce n'est pas parce que c'est simple que c'est facile) là où je m'égare souvent dans les méandres de la complexité inutile. Ta présence m'a grandement encouragée, en particulier quand j'étais frustrée que rien n'avance. Ça a été, est, et sera toujours un plaisir, une joie et un grand honneur d'avancer avec toi sur le chemin houleux de l'écriture. Je ne crois pas vraiment qu'il y ait un point de départ et d'arrivée précis sur ce chemin, mais je sais que si une montagne se dresse devant moi, tu me tendras la main pour m'aider à la gravir.

Merci à Choupette1506 pour ton enthousiasme débordant et ton humour désopilant, qui ont été extrêmement moteur pour moi, en particulier pendant la publication de la quatrième version. Tes nombreux commentaires, tes remarques pertinentes et théories fort intéressantes me sont très précieuses. Ton soutien plein de bonne humeur m'a poussée vers l'avant comme le bon vent gonfle la voile d'un navire, et je suis honorée que tu aies embarqué dans cette aventure. Après tout, que ferait le fidèle matelot que je suis sans son estimé khâpitaine ?

Merci à Ilenakay pour l'intérêt que tu portes à cet univers, et pour ta méticulosité à le respecter dans La Guerre de l'aube et du crépuscule. C'est très amusant de te lire, d'être dans mon univers mais avec des personnages qui sont pour la plupart les tiens, sans savoir ce qu'il va leur arriver. Je suis honorée que La Rivière des larmes puisse inspirer d'une telle manière, comme moi-même j'en ai été inspirée par d'autres. C'est magique de voir concrètement mon univers devenir un maillon de cette grande chaîne d'inspiration qui lie les auteurs entre eux.

Merci à Prisc_24, mon estimée partenaire de tandem, pour ta lecture et ton entrain ! Merci pour tous tes messages adorables, qui font chaud au Cœur. Je ne m'attendais pas à ce que tu lises toutes mes élucubrations, et pourtant te voilà, et j'en suis extrêmement touchée.

Merci à Liragiea et kerauniB pour leur présence incroyable pendant la publication de la quatrième version, pour laquelle je ne serai jamais assez reconnaissante. J'ignore si vous verrez ce message, mais je n'ai pas de mots pour vous remercier pour vos commentaires toujours pertinents, et de m'avoir encouragée à développer cet univers.

Et enfin, merci à tellement d'autres personnes qui ne sont pas citées, qui ont toutes marché un bout de chemin avec moi dans l'écriture de cette histoire, que ce soit par leurs idées, leurs conseils ou leurs encouragements.

Je n'y serais jamais arrivée sans vous tous.

Merci du fond de mon Cœur.

Cassandre


PS : Et le tome 2, me direz-vous ? Je ne l'ai pas encore commencé (ni planifié pour être transparente), donc je ne préfère pas avancer de date de publication pour le moment. En revanche, vous pouvez me suivre sur Instagram (@cassandredramz), où je serai ravie de vous partager mes avancées !

Merci d'avoir embarqué dans l'aventure ! Et elle est loin d'être finie, vous pouvez compter sur moi !

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