Chapitre 39 (partie 1):
Les cheveux argentés du Baron collaient à son front couvert de sueur. Un filet de sang séché trainait sous son nez et des cernes inquiétants pendaient sous ses yeux violets. Son costume était froissé et déchiré à quelques endroits. Mais malgré son apparence débraillée, une sorte d'élégance, presque surnaturelle, l'enveloppait.
Drakaïs se remémorait leur rencontre à La Désirable, il y a quelques semaines de cela. Elle avait alors agi avec une décontraction surprenante. Entre temps, elle avait réellement pris conscience de qui il était, avait compris à quel point il était dangereux et avait eu affaire à une Rêveuse.
Et elle ne gardait pas un bon souvenir de son entrevue avec Astria.
"Je suis désolée de vous recroiser dans ces termes, madame.", lâcha-t-il avec un petit sourire courtois.
Elle répondit automatiquement, sa langue comme ensorcelée:
-Drakaïs. Pas de "madame" avec moi.
Elle pesta aussitôt: on lui avait interdit de parler au "prisonnier". Une des conditions pour qu'elle le surveille alors que c'était lui même qui avait demandé à la voir.
"Drakaïs, hum ? répéta-t-il doucement, une lueur amusée et tendre dans son regard. Peut-être que "mademoiselle" ferrait davantage l'affaire ?"
Prisonnier, vraiment ? Elle jeta un coup d'œil à la rune dessinée sur son front et aux menottes qui retenaient ses mains attachées derrière lui.
"Pas de "mademoiselle" non plus, non.", rétorqua-t-elle, plus calme qu'elle ne l'était.
Le Baron eut un petit soupir et souffla un léger "Je vois...", dépité.
La Draconique croisa ses bras sur sa poitrine, les sourcils froncés et l'attention, méfiante, braquée sur le Rêveur.
Pas "prisonnier", non. Assi devant elle sur une des banquettes d'une salle du Conseil, il agissait avec une nonchalance qui ne correspondait pas à ce statut. Elle se demandait combien de temps il lui faudrait pour se débarrasser de ses chaines, physiques comme magiques.
"Quelques secondes.", lui répondit-il en l'observant, ses yeux violets semblant la disséquer et voir plus loin que la normale.
La réplique de Drakaïs fut immédiate:
-Dégagez de ma tête !
Le Baron haussa un fin sourcil.
"Comment pourrais-je ? Je n'y suis pas." Et il leva son regard vers la rune sombre, en louchant au passage, pour appuyer ses propos. Il revint rapidement sur elle, en clignant plusieurs fois des yeux, comme un enfant innocent. "C'était écrit sur votre visage, Drakaïs. Il n'est pas nécessairement requis d'entrer dans la tête des gens pour pouvoir lire leurs pensées."
La Draconique serra les dents, peu convaincue. Elle tâta son esprit, cherchant les traces d'une présence intrusive. Elle revint bredouille. Mais cela ne voulait rien dire: avec sa puissance, le Baron pouvait très bien s'insinuer dans son crâne sans se faire remarquer. Il avait tenu tête, pendant un instant, à Onyx; qu'était-elle en comparaison ?
"Vous pensez que je mens. Voyez, je le vois à ce petit froncement de sourcils et à ce mouvement contrarié de vos lèvres, expliqua-t-il de sa voix sirupeuse, en la pointant du menton. Mais sachez que je n'ai aucun intérêt à m'introduire dans votre esprit. " Il sourit, un amusement vif dans son rictus. "Votre esprit est bien gardé, et il me faudrait être fou pour vouloir affronter un autre Dragon Ancestral si tôt après Onyx."
Elle crut entendre le reniflement dédaigneux de Rubis dans sa tête. Mais elle l'ignora, trop concentrée sur ce qu'il venait de dire.
"Vous saviez, l'accusa-t-elle en s'approchant de lui, furieuse. Le diadème serti de rubis, c'était parce que vous saviez.", comprit-elle en se rappelant son présent.
Il se pencha vers elle, l'expression ouverte et ravie.
"Amusant, non ? J'ai pensé le clin d'œil de bon goût."
Elle le prit par le col de sa chemise, soudain peu soucieuse de savoir qu'il pouvait la détruire par sa simple volonté. Elle lui en ferait savoir, elle, de ce qu'elle pensait de son "bon goût" ..!
"Pas de si bon goût, il faut croire.", maugréa une voix familière.
Une main l'agrippa et la tira en arrière, la forçant à lâcher prise. Elle fulmina et tenta de se débattre, complétement perdue dans sa rage face à la nouvelle.
Bordel, combien y avait-il de personnes au courant de sa situation, alors qu'elle même n'en savait rien ?
"Drakaïs.", l'appela l'homme qui la ceinturait, apaisant dans la façon de prononcer son nom.
Cerbère avait toujours su trouver l'intonation pour la calmer.
Elle cessa de se débattre et il la relâcha. Elle ignora son regard quelque peu sévère, se sentant revenir des années en arrière, lorsqu'elle prenait un malin plaisir à mener en bourrique le Loup-Garou.
"Si ça peut te rassurer, je trouve qu'ils exagèrent tous les deux, Alister: c'était loin d'être de mauvais goût. Très bien trouvé, mon gars."
Drakaïs se tourna avec un soupir vers Inviat, pas vraiment surprise de le voir accompagner Cerbère. Il semblait être devenu l'ombre de l'alpha depuis quelque temps. Et en effet, il était là, avec son expression moqueuse et empreinte d'une légère folie.
"Je savais bien que tu approuverais, Ikitav...ou Inviat ? J'ai cru comprendre que c'était ton allias ces derniers temps.", fit en riant le Baron.
Pour toute réponse, Inviat leva deux pouces en l'air, plus radieux que jamais.
Cerbère grogna, bruit étrange sous son apparence humanoïde. La Draconique l'avait rarement vu ainsi: les cheveux bruns, longs, qui se déversaient sur ses épaules et dans son dos, avec un visage à la fois dur et fin, légèrement androgyne, une stature altière, menue mais charnue de muscles tendus et couvert d'une peau cuivrée. Seul ses yeux, deux orbes dorées, restaient les mêmes.
"Tu joues à un jeu dangereux, Alister...", le prévint Cerbère en montrant les crocs.
Le Rêveur haussa les épaules, et Drakaïs ne put s'empêcher de noter l'élégance qui imprégnait un geste aussi simple.
"J'en ai conscience. Mais que voulez-vous...Il faut savoir miser gros pour gagner tout autant."
Nouveau grognement de la part de Cerbère. Drakaïs perçut le changement dans l'atmosphère, précédemment détendue et à présent pleine de tension.
Elle se demanda, soudain, la raison de sa présence ici. Le Baron avait certes demandé à la voir, mais pourquoi ? Elle sentait bien qu'il y avait plus qu'une petite discussion derrière une telle entrevue entre le Baron, Cerbère et Alister.
Le malaise s'empara de ses tripes.
"Seth sait-il ton rôle dans cette affaire ?", aboya Cerbère, agressif.
Drakaïs le regarda, surprise. Il était si anormal de le voir énervé !
Un voile sombre passa sur le visage délicat du Rêveur.
"Tu te doutes bien que non."
Inviat eut un rire sec, l'expression joyeuse envolée pour laisser place à un masque plein d'animosité. Là encore, Drakaïs n'en crut pas ses oreilles. C'était bien la première fois qu'elle voyait le Faucheur dans cet état.
"Alors quoi, toi aussi tu vas virer comme elle ?", siffla le Nécromancien en s'approchant vivement du Baron.
Une grimace outrée s'empara du Rêveur.
"Jamais.", rétorqua le Baron, glacial.
Le Faucheur prit le col du télépathe entre ses mains, tremblantes de rage.
"Oh, non, jamais tu ne vireras comme elle, crâcha Inviat, un masque haineux sur son visage. Parce que si tu nous trahis comme elle, je te tuerai, Alister."
Deux mains blanches engloutirent celles du Faucheur, pour les écarter. Drakaïs, figée sur place, les examina avec une stupeur froide: quelques secondes, en effet.
"Je sais, Ikitav, répondit calmement le Baron, ses yeux d'améthyste plongés dans de l'émeraude. Et crois-moi, je sais ce que je fais."
Les mains d'Inviat se retirèrent, satisfaites pour le moment. Le Baron, désormais délivré de ses liens, s'allongea contre son siège.
Mais si le Mort Vivant reposait, la Bête restait à apprivoiser.
"Vraiment ? rétorqua Cerbère, la posture crispée et prêt à tout instant à se jeter sur le Rêveur. C'est toujours le cas avec lui. Mais au final, quand tu penses que c'est toi qui te sers de lui, tu te rends compte que c'est le contraire. Et c'est trop tard: tu es pris dans sa toile et tu ne peux plus t'échapper."
Le Baron soupira et passa une main fatiguée dans ses cheveux d'argent.
"Je sais ce que je fais, je vous dis... Je sais à qui j'ai affaire, pour quoi, comment me sortir de cette toile, et comment obtenir ce que je souhaite.
-Même si ça te fait affronter Onyx ?", s'exclama le Loup-Garou, au comble de l'exaspération.
Il y eut un petit silence, dans lequel la Draconique ne sut plus où se mettre. L'interaction était plutôt intime; elle avait l'impression de s'incruster dans une dispute entre amis.
Par les Six... Elle se tortilla sur elle même, un peu gênée. Qu'est ce qu'elle foutait ici ?
"Même si ça me fait vous affronter.", fit finalement le Baron, d'une voix atone.
La température de la pièce perdit encore quelques degrés.
Oui, qu'est-ce qu'elle foutait ici ? Drakaïs ne comprenait rien à la discussion, encore moins aux raisons de sa présence en ces lieux. Elle fit un pas en arrière, tout à coup submergée par l'envie de s'évader de la pièce, de s'échapper de la présence de ces trois hommes, de fuir cette émotion qui commençait à poindre en elle.
"Tu sais très bien ce que tu fais ici, Dragonneau.", lui souffla Rubis.
Et comme pour soutenir la Dragonne, le regard du Baron captura celui de la Draconique.
Elle se figea sur place, comme capturée. Une pression lui comprima les tempes, et le monde se mit à tanguer. Une image, celle d'un regard d'un violet intense sur un visage inquiet et éclaboussé de sang, celui du Rêveur, passa dans son esprit pour disparaître aussitôt.
L'envie de vomir lui comprima les tripes.
Qu'est-ce que c'était ?
"Mais nous sommes entre amis, n'est-ce pas ? demanda le Rêveur avec un petit sourire, ses yeux toujours agrippés à ceux de Drakaïs, qui avait pâli. Je me suis déjà expliqué avec Onyx, je m'explique avec vous, et je suis sûr que Rubis m'écoutera aussi. Ce n'est pas vrai, Ru_?
-Ne l'appelle pas comme ça, gronda Cerbère en se plaçant devant Drakaïs, coupant ainsi le contact visuel entre elle et le Rêveur.
-Quoi, "amie"? Ou bien, Ru_
-Arrête, Alister ! fit cette fois Inviat, enragé. Ce n'est pas dans tes habitudes d'être si agressif, siffla-t-il, en faisant apparaître sa faux entre ses doigts. Est-ce que nous devons rappeler Onyx ?"
Cela eut pour effet de faire taire le Rêveur. La pression sur Drakaïs disparut et elle sentit un vague vertige la prendre. Le bras de Cerbère fila vers elle et l'enserra contre lui.
Elle se sentit redevenir enfant, perdue et accrochée à lui comme si c'était sa bouée de secours.
"Rappeler Onyx... murmura le Baron, comme goutant l'idée à voix haute. Oui, ça pourrait être une bonne idée, tient. " Il se fit un peu plus froid et menaçant. "Ca aurait au moins le mérite de faire avancer les choses. Vous la protégez comme si elle était une enfant. Mais je la vois encore me donner des instructions strictes. Des instructions que vous semblez avoir oubliées, ou que vous ignorez: je ne sais pas quel est le pire. Onyx, lui, sera d'accord avec moi. Elle est prête."
Drakaïs sentit les muscles de Cerbère se tendre contre elle et elle entendit le grognement protecteur qui surgit de sa gorge. Elle crut même percevoir ses griffes s'enfoncer dans ses côtes, là où sa main la tenait contre lui.
"Seth pense le contraire, persiffla Inviat.
-Seth se trompe.
- Ah ? Parce que sur ce point, tu en sais plus que lui ?", rugit le Faucheur en braquant sa faux sur le Rêveur. Il abaissa sa tête en arrière pour laisser un rire tonitruant et moqueur secouer la pièce." Elle est bien bonne !
-Je sais surtout que vous n'avez plus de temps à perdre, jeta Alister en se levant vivement, son costume soudainement comme neuf. Continuez de vous cacher derrière ce nuage de secrets, et vous ne verrez plus jamais le soleil.
-Cesse de parler en énigmes ! hurla Inviat. Tu parles de secrets, mais ce genre d'artifices est ton domaine ! Qu'est-ce que tu nous caches, Alister ?"
Le Baron trouva le moyen de capturer une nouvelle fois le regard de Drakaïs. Mais la pression ne revint pas. Le Rêveur lui adressa un sourire rempli de mélancolie.
"Si vous voulez tant le savoir, demandez-le lui, chuchota-t-il avec fatigue. Elle sait. Sur ce..." Il claqua des doigts et un chapeau apparut dans ses mains. Il fit une petite révérence en ayant un geste avec son chapeau, pour le déposer sur ses cheveux en se relevant. "Bonne nuit. Vous savez comment me contacter."
Et sans que Cerbère ou Inviat n'aient le temps d'esquisser le moindre mouvement, le Baron se volatilisa.
Le Faucheur lâcha un juron rageur et vint abattre sa faux sur le siège où le Rêveur s'était tenu. Il provoqua une explosion de plumes.
"Je savais qu'on ne pouvait pas se fier à lui ! rugit Inviat, tremblant de fureur. Il est comme elle, Kaï ! Il nous poignardera dans le dos et il laissera le cœur de Seth à l'agonie !"
Aux côtés de Drakaïs, Cerbère soupira.
"C'est à Seth d'en décider.
-Mais Seth est trop naïf ! s'exclama Inviat en se retournant, plein de hargne. Avec elle, c'était pareil: elle a rejoint le Chaos ! Et que fait Alister ? Il rejoint le Chaos !" Il rit méchamment. " Je commence à deviner un schéma qui se répète...
-Tu es trop négatif...
-Réaliste, oui ! crâcha Inviat, ses yeux prenant une lueur vermeille. Toi, Seth, Hyder... Vous oubliez, mais moi pas. Je n'oublie rien.
-Ikitav...
-Ne m'appelle pas comme ça, siffla le Faucheur en montrant ses dents, où apparaissaient deux canines fines et aiguisés.
-Tu t'égares.", le prévint Cerbère en renforçant sa prise sur Drakaïs, spectatrice de l'échange malgré elle.
Inviat referma la bouche brutalement et plaqua une main contre ses lèvres, une couleur sanglante teintant son regard fou. Un rictus acerbe déchira son visage.
"Oui, je m'égare. Je m'égare, et peut-être que qu'Alister a raison: peut-être que l'on devrait tout dire à Drakaïs."
Cerbère lâcha un grognement menaçant.
"Oh, pas de ça avec moi, Kaï !", se moqua sèchement le Faucheur. Il s'approcha d'eux, la posture raide et agressive. Il se pointa du doigt. "Elle sait qui nous sommes: le Mort Vivant, Ikitav le Maudit..." Il montra Cerbère de la main. " La Bête, l'Assassin de la Vie..." Il écarta les bras et tourna sur lui même, un sourire moqueur sur son visage déformé par la haine. "Le Blizzard, l'Echec Expérimental..." Il se stoppa, le visage soudain apathique. "Et l'Inconnu, l'Arme Destructrice des Six."
Ce fut plus fort que Drakaïs; tranfixée par cette scène terrible, elle lâcha les mots qui lui traversèrent l'esprit, sans réfléchir:
-Et le Songe.
Inviat se matérialisa à sa hauteur, une folie terrifiante éclairant son visage d'une expression affreuse.
"Oui, le Songe, siffla-t-il, la voix méconnaissable. La Traîtresse." Il lâcha un rire brisé et se laissa tomber au sol, la tête enfouie dans ses bras. "Nous voila, les Dissidents." Il leva la main et l'agita un instant. "Pathétiques, non ?" Il releva la tête, les traits exténués. "Nous étions censés ne plus faire parler de nous, tu sais. Et puis tu es arrivée Drakaïs. Tu es arrivée et nous devons reprendre du service. Toi qui ne sait même pas qui tu es, tu nous forces à reprendre ce statut de héros qui nous a déchiré.
-Ikitav...", grogna Cerbère.
Mais Inviat l'ignora:
-Alister a raison: on a plus le temps. Drakaïs, que tu sois prête ou non, il est temps que tu t'Eveilles.
-Ikitav ! hurla Cerbère.
La Draconique ne perçut pas la suite, si suite il y eut, de la dispute.
C'était une chose singulière, oui, bien singulière, que de perdre la notion du monde autour de soi. Drakaïs se sentait flotter dans les airs, se sentait ancrée dans le sol, se sentait tanguer et se sentait immobile. Un sifflement aigue lui étouffa les oreilles, et un voile sombre rempli d'étoiles apparut à la périphérie de sa vision.
"Elle sait".
C'était trop tout à coup.
Beaucoup trop.
Sans s'en rendre compte, elle s'était écartée de Cerbère et tournée vers la sortie.
La porte semblait lui tendre les bras, et à travers elle, elle ne voyait que son salut pour se sortir de ce traquenard.
Elle crut entendre son nom, crié derrière elle. Mais elle ne perçut qu'un murmure engloutie par le sifflement.
"Elle sait."
Non.
Elle ne savait pas.
Ou du moins, elle ne voulait pas savoir.
Elle s'agrippa à la poignée de la porte avec la force du désespoir. Autour d'elle, elle voyait des filaments multicolores, qui formaient un arc de pigments ensorcelants.
Elle usait instinctivement de la Magie, mais elle s'en contrefichait.
Elle voulait fuir.
'Fuir quoi ?', lui souffla sa conscience.
'Me fuir moi-même.', se répondit-elle.
Et l'étrangeté de cette pensée, qui lui apparut comme lucide et pleine de véracité, la secoua plus que tout autre chose.
"Drageau_"
Que Rubis aille se faire foutre.
Que Cerbère -qui lui avait menti pendant tant de temps...!-, qu'Inviat, que Seth, que le Baron, que le Chaos, que les Six eux-mêmes aillent se faire foutre.
Elle en avait assez.
Et avec une poussée surnaturelle, elle ouvrit la porte pour s'engouffrer dans un flot de Magie pure.
Elle n'eut pas un regard en arrière.
La porte claqua derrière elle.
Note: Hey :D !
La première partie du dernier chapitre :o !
Plein de blabla, beaucoup de drama, de disputes, de paroles confuses (pas trop j'espère XD), pas trop de réponses pour le moment...Mais ça va venir :D ! Dans ce chapitre, vous apprendrez beaucoup de choses !
Ici, je voulais plus faire une sorte de mise en bouche, qui coupe complétement sur le chapitre précédent. J'ai omis quelques infos, mais ça viendra par la suite, pas d'inquiétude ;)!
Inviat pète un câble :o ! Drakaïs aussi d'ailleurs ! Des pensées là-dessus :) ?
Qu'avez-vous pensé du Baron dans ce chapitre ? D'Inviat ? De Drakaïs ? De Cerbère ?
Des remarques à me faire part :) ?
Je vous promet que dans le premier chapitre, Drakounet sera là :p ! Avec une scène qui en ravira certaines ! *wink wink*
J'ai à peu organisé le chapitre, et il devrait y avoir...*compte*...4/5 parties...? Peut-être plus...?
...
Vui, c'est beaucoup c: !
J'espère que ce chapitre vous aura plu !
Je remercie, comme toujours, tous ceux qui ont voté pour le chapitre précédent, tous ceux qui ont commenté, car c'est ce qui me motive le plus <3 !
Je dédie ce chapitre à Hud :D ! J'espère qu'il t'aura plu !
Sur ce, je vous dis à la semaine prochaine !
Ps:Des fautes, des fautes et encore pleiiiiiin de fautes !
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