❄ Épilogue

Média : la fille aux yeux océans (je ne pense pas avoir besoin de vous dire de qui il s'agit !)
Musique : Skyfall de Adèle (j'avoue n'avoir choisi cette chanson que pour les tous premiers mots)

Je remercie d'avance ceux qui prendront le temps de lire la note à la fin et de répondre à mes questions !


Épilogue
La fille aux yeux océans

• Point de vue autre qu’Eloane •

Longaville, contrée de l’Hiver, Royaume des Quatre Saisons,
10 juin 2017

— Eh, vous, un instant ! lança Naël, à mes côtés, au groupe suspect.

C’était quatre adultes et un enfant, un peu plus haut dans la rue, qui se dirigeaient vers le temple d’Hiver. Hormis le fait que le lieux n’était plus vraiment fréquenté, c’était leur tenue qui nous avait interpellés. La seule dont on voyait les cheveux, une femme rousse, était habillée comme une saisonnienne lambda, et l’enfant dans ses bras également, mais les trois autres étaient tout en noir, avec une capuche rabattue sur leur tête. Je ne voyais pas très bien de là où j’étais, mais il me semblait qu’il s’agissait d’un homme et de deux femmes. Leur empressement et la tension qui se dégageait du petit groupe étaient eux aussi étrange.

Ils ne s’arrêtèrent pas lorsque Naël le leur demanda. Ne l’avaient-ils donc pas entendu ?

— Eh, les gens avec les habits noirs ! Arrêtez-vous ! redit-il plus fort.

Ils ne s’arrêtèrent toujours pas.

Ça devenait vraiment suspect. D’autant plus que j’avais été missionné ici pour intercepter et capturer des résistants qui, selon nos sources, devaient faire sortir des enfants de l’Hiver de la ville.

La rousse passa l’enfant au seul homme de la troupe et je vis l’une des femmes en noir mettre ou remettre quelque chose sur son visage.

Je fis signe aux Traqueurs à mes ordres d’accélérer le pas. Les résistants que nous cherchions, c’était peut-être bien eux…

— Eh, je vous parle là ! cria une nouvelle fois Naël, qui ne supportait pas qu’on remette son autorité et sa supériorité en cause, encore moins lorsqu’il était en service.

Aussitôt, l’homme et la rousse partirent en courant vers le temple et les deux autres femmes se retournèrent vers nous. Elles comptaient nous empêcher de les rejoindre, malin !

Au moins, maintenant, il n’y avait plus aucun doute à avoir : c’était eux !

Je détaillai rapidement les deux femmes. Elles avaient toutes les deux une silhouette élancée, des vêtements noirs prêts du corps, une capuche sur la tête et un masque devant le bas du visage pour qu’on ne puisse pas les reconnaître. Comme nous n’étions qu’à une quinzaine de mètres d’elles, je vis également que la plus grande avait des yeux violets et la plus petite des bleus – ou verts, je ne voyais pas très bien. Aussitôt après avoir planté les yeux dans ce regard océan, je ne pus plus m’en détacher. Par les Quatre Saisons, elle avait un regard à se damner !

Naël voulu poursuivre les fuyards mais je le retins d’un geste. Ça ne servirait à rien de courir après des personnes dont, visiblement, une seule des deux savait des choses sur cette Résistance qui nous pourrissait la vie, alors que nous avions devant nous deux mines d’informations.

— Laisse Naël, lui dis-je, ce ne sont que des fuyards de l’Hiver, ils ne savent rien. On va plutôt capturer les deux résistantes. Pas question de les laisser s’échapper.

Ils ne firent aucun geste, attendant mes ordres, mais je sentais qu’ils étaient prêts à s’élancer dès que je le leur dirais. Mes quatre compagnons n’avaient pas l’habitude d’obéir à des ordres autres que ceux d’Éric, le chef des Traqueurs, mais comme j’avais été désigné par le roi en personne pour faire cette mission, ils avaient dû accepter de mauvaise grâce. Heureusement que je les connaissais bien, et depuis longtemps, sinon ça se passerait sûrement avec plus de difficulté.

Je fixais toujours la fille aux yeux couleur de l’océan. Ce ne devrait pas être permis d’avoir un regard pareil. J’étais comme hypnotisé. Ses yeux étaient le reflet de son âme. Je voyais toute sa méfiance et toute sa peur rien qu’en me plongeant dans ses orbes bleues. Je ne voyais plus rien d’autre que cela, pour peu que le reste m’intéressât. Il n’y avait plus qu’elle et moi, ses yeux face aux miens.

Elle me regarda également et j’eus l’impression que mon cœur ratait un battement.

Qu'est-ce qu’il m’arrivait ? C’était la première fois qu’un simple regard me faisait un effet pareil. Je ne voyais presque rien d’elle, et pourtant je voulais tout savoir.

Elle est avec la Résistance. C’est une ennemie que je dois capturer, juste une simple ennemie. Reprends-toi bon sang !

Je me mentais à moi-même. Bien sûr que non, ce n'était pas une simple ennemie : c'était la fille aux yeux océan.

Elle détourna le regard et ça me fit reprendre pieds avec la réalité.

J’avais des Traqueurs à côté de moi qui n’attendaient que mes ordres pour les capturer. Après, je pourrais connaître son visage, et son nom aussi. Je ne voulais pas qu’elle reste «la fille aux yeux océan» ; je voulais pouvoir mettre un nom et un visage sur ce regard. Et je voulais aussi lui faire payer d’avoir un tel effet sur moi. Personne n’avait le droit de me déstabiliser autant d’un seul coup d’œil. Personne.

— Attrapez-les ! fis-je en la fixant, juste elle, même pas son acolyte.

L’autre lui prit le bras et elles partirent vers le temple à toute vitesse. Nous nous lançâmes aussitôt à leurs trousses.

L’impact de mes pieds sur les pavés, la buée qui s’échappait de ma bouche à chaque expiration, la morsure glacée du vent sur ma peau ; tout me semblait décuplé par mon envie de la rattraper. Car il le fallait. Je devais gagner. Il n’y avait pas d’autre alternative possible.

Ce qui n’était pas prévu, c’est qu’elles courraient vite, bien trop vite. Malgré tous mes efforts, je ne parvenais pas à réduire l'écart entre elles et moi. Nous n’avions gagné qu’un mètre ou deux par rapport au début de la course.

Non ! Tu ne m’échapperas pas !

La fille se décala brusquement sur le côté pour éviter un chariot qui descendait la rue et je vis un rayon ardent passer juste à côté de sa tête.

— Hannah, non, il nous les faut vivantes ! criai-je, sachant très bien qu’il n’y avait qu’elle pour être aussi impulsive.

En réalité, c’était plutôt «Il me la faut vivante». Je voulais savoir ce qu’il m’arrivait, quel sortilège elle avait utilisé sur ses yeux pour qu’ils me fassent me sentir à la fois aussi bizarre, aussi peu moi… et étrangement aussi vivant.

La plus grande arriva à la porte du temple, l’ouvrit à peine et s’y faufila. Elle la suivit mais, au dernier moment, jeta un dernier coup d’œil derrière elle et se figea instantanément. Ce regard. Encore et toujours ce fichu regard. Je ne savais pas ce qu’il m’arrivait, sauf que je savais à présent que je n’étais pas le seul à être troublé. Elle aussi l’était. Et je ne voulais pas que ça cesse. Je ne pouvais pas être le seul à être, d’un coup, aussi vulnérable - sentimentalement parlant.

Vas-y, arrête-toi, que je t’attrape.

Un éclat de peur traversa ses pupilles perçantes et, alors que je croyais avoir gagné, elle fut tirée à l’intérieur et la porte se referma violemment.

Non, juste non ! Ça ne peut pas être fini ! Je dois la rattraper et l’attraper !

En arrivant devant le panneau en bois massif, j’y donnais un grand coup, dans l’espoir que… je n’en savais rien ; elles n’allaient quand même pas l’avoir laissé ouvert ! Disons plutôt que c’était pour évacuer ma frustration.

— Élixir ? me demanda Gaëlle, la jumelle de Naël, en arrivant à ma hauteur.

— Élixir, lui répondis-je affirmativement en fouillant dans la poche interne de ma veste pour trouver celui qu’il me fallait.

Avec l’habitude, ma main rencontra rapidement le bon flacon. Celui de l’élixir pour tout casser. L’élixir explosif.

Je dis à mes comparses de s’éloigner de la porte et je me décalai de façon à être protégé par l’un des deux piliers qui l’entouraient.

D’un geste brusque, je lançai le flacon contre la porte et me cachait immédiatement derrière la colonne de pierre.

Ce fut bref mais bruyant. L’invention de ma grand-mère, cet élixir, était à mes yeux le plus utile de tout ceux qu’elle avait pu créer.

Sans perdre un instant, nous pénétrâmes dans le temple, par le trou béant qui avait été une porte, juste à temps pour voir l’une des femmes se relever. L’autre devait être quelque part pas très loin d’elle, ou alors elle avait eu le temps de se protéger avant l’explosion et de fuir.

J’ordonnai à Naël de garder la porte «au cas où», pour éloigner les curieux et empêcher les résistantes de fuir par là.

Lorsque nous arrivâmes au niveau de la fille, elle s’avança et je vis qu’il s’agissait d’elle, qui nous fixait comme un animal en cage, prête à mordre.

— Où est l’autre ? lança Hannah.

À vrai dire, ce n’était absolument pas une question. C’était plutôt la formule «je demande et tu réponds, un point c’est tout».

— Pouf, évaporée, fit la fille en mimant un nuage avec ses mains.

Elle avait du cran, je ne pouvais pas le nier. Ou alors, elle était suicidaire… ou elle essayait juste de gagner du temps !

— Espèce de petite-

— Assez ! tonnai-je en mettant mon bras devant Hannah. Fouillez la salle de fond en comble, en commençant par l’entrée pour que l’autre ne s’échappe pas par là, et retrouvez-la moi ! Et faîtes attention, elle s’est peut-être transformée !

— Et toi ? me demanda la brune en plissant les yeux, signe qu’elle était contrariée.

— Je m’occupe d’elle.

Sitôt après avoir cela dit, je m’avançai vers elle, laissant aux Traqueurs le bon soin de fouiller le temple.

— Alors, murmurai-je en essayant de l’intimider, elle est où ta copine ?

— Là où tu n’es pas, lança-t-elle, provoquante, en levant le menton et en plantant ses yeux dans les miens.

Ses yeux, par Été, ses yeux ! Elle avait un regard qui allait finir par me rendre fou ! Pourquoi est-ce qu’elle me faisait un effet pareil, bon sang ? Je devais l’éliminer ; oui, comme ça son regard et elle ne pourront plus m’atteindre. Ou au moins la capturer. Je la laisserais croupir quelques temps dans une cellule, jusqu’à ce que le sortilège qu’elle avait mis sur ses yeux s’estompe, et ensuite seulement je l’interrogerai. Car il ne pouvait pas en être autrement. Elle avait forcément fait quelque chose à ses yeux pour qu’ils me troublent autant. Je ne voyais pas d’autre possibilité. Je ne voulais pas qu’il y ait une autre possibilité.

Je m’avançai encore plus, jusqu’à ce que nos visages ne soient plus qu’à une quinzaine de centimètres l’un de l’autre et que nos corps se frôlent. De là où j’étais, je pouvais voir la moindre nuance dans la couleur de ses pupilles. Vertes au centre et bleues autour. Mais ce qui me troublait tant n’était pas la couleur de ses yeux ; c'était tout ce qui passait dans son regard. Toutes ses émotions contenues dans deux petites billes vertes et bleues.

C'était sûr, elle avait usé d’un sortilège. Je ne savais pas lequel, mais elle avait forcément demandé à une fée de l’hiver de leur octroyer un effet hypnotique.

— Tu es bien présomptueuse, pour quelqu’un qui cache son visage derrière un masque, fis-je remarquer.

— C’est peut-être pour cacher ma laideur que je fais ça, ou alors parce que je ne veux pas que tout le monde sache que j’aie un bec de lièvre… mais je pourrais te retourner la remarque, répliqua-t-elle aussi sec.

J’étais sûr que sous son masque se cachait un sourire en coin. Ses yeux brillaient de malice. Je la faisais rire.

Rira bien qui rira le dernier, mademoiselle-yeux-océan.

— Je n’en crois rien, murmurai-je en ignorant soigneusement sa pique.

Non, je n’en croyais rien. Elle n’aurait pas caché son visage si ce n’avait été pour qu’on ne la reconnaisse pas.

— Je pense plutôt que tu ne veux pas qu’on sache qui tu es, continuai-je, et j’avoue que ça me donne follement envie de savoir qui se cache derrière ce masque.

Oh que oui je voulais connaître son visage, et aussi le mémoriser pour, surtout, ne pas l’oublier. Elle venait de gagner le rang de «personne à capturer» et était en bonne position pour celui de «meilleure ennemie», je me devais donc de la connaître, pour ne pas me faire prendre en traître. Il fallait aussi et surtout que je sache qui elle était et pourquoi est-ce que ses yeux me troublaient tant. J’allais devenir fou ; je me devais de me ressaisir.

J’avançai ma main vers son visage, dans le but de lui retirer son masque, lorsque je fus coupé dans mon élan par un grondement rauque qui résonna dans toute la pièce, suivit d’un cri.

Je tournai vivement la tête vers la source du bruit. Il y avait un loup noir dans le temple et il tenait le bras d’Hannah entre ses crocs. Un loup noir avec des yeux violets. L’autre fille.

— An… Icy ! l’appela celle que j’avais face à moi.

Tout se passa très vite. La louve lâcha Hannah et se tourna vers nous. Elle sembla surprise de voir son amie, comme si elle avait pensé que celle-ci l’aurait abandonnée à son triste sort. Hannah l’attaqua à nouveau et la boule de poils noirs lui bondit dessus.

Je savais d’expérience que la Traqueuse se débarrasserait très facilement de son assaillante, même si celle-ci m’avait l’air plus que coriace. Un petit rayon ardent dans le plexus solaire ou une piqûre d’élixir de sommeil et c’était bon. Sauf que je pouvais aussi retourner cette situation à notre avantage. Sans perdre un instant, j’attrapai la fille aux yeux bleus et la plaquai contre mon torse, un bras sous la gorge et l’autre contre le ventre, pour qu’elle ne bouge pas.

Je serrai son cou plus que de nécessaire, exprès, pour lui faire payer d’avoir un regard si troublant. Et aussi pour ne plus avoir à le subir.

Elle poussa un petit cri de douleur quand je resserrai encore plus ma poigne.

Je devais être impitoyable, comme toujours, comme on m’avait appris à l’être. Il n’y avait que ma jumelle qui y échappait. Je n’étais «moi» qu’avec Garance. Mais cette fille n’était assurément pas ma sœur. Donc je devais la traiter comme tous les autres. Sans remords. Sans émotions.

— Eh ! Le loup ! Lâche Hannah si tu ne veux pas que ta copine finisse avec la nuque brisée ! lançai-je.

L’effet fut immédiat, la louve s’arrêta tout de suite et s’assit sagement au sol, les yeux brillants de rage.

Contre moi, la fille ne bougeait pas d’un iota. C’est bien, elle avait compris qu’elle avait perdu.

— On fait moins la maline maintenant, à ce que je vois, ne pus-je m’empêcher de lui chuchoter dans le creux de l’oreille, à travers sa capuche, d’une voix que j’espérais neutre.

— Tu n’inverserais pas les rôles, à tout hasard ? répliqua-t-elle sur le même ton.

Je ne compris pas ce qu’il se passait que j’étais déjà plié en deux de douleur. Mon entrejambe n’était plus que souffrance. Elle ne m’avait pas raté ! Le regard voilé par des larmes, je vis la fille s’enfuir vers un couloir dans la montagne, la louve sur ses talons.

Il fallait que je me dépêche ou elle allait s’enfuir pour de bon et je ne pourrais pas la rattraper. Naël gardait toujours l’entrée. Gaëlle soignait le bras Hannah, avant que celle-ci ne se vide entièrement de son sang, qui pestait contre le loup qui allait l’empêcher de l’utiliser pendant quelques temps. Seul Alejandro était «disponible», et il arrivait du fond du temple, où il avait été fouillé.

Je gobai, plus que je ne le bus, un élixir qui anihilait la douleur et, prenant sur moi le temps qu’il fasse effet, je m’élançai le plus rapidement que je le pouvais dans le couloir. Vite. Je devais aller plus vite. Toujours plus vite.

Nous allions arriver dans la salle, Alejandro et moi, lorsque j’entendis une voix que je ne connaissais pas – certainement celle d’«Icy» – hurler :

— Lune, vite !

Ça y est, je le savais, son prénom. Lune, elle s’appelait Lune.

Au moment où je pénétrai dans la pièce, je la vis sauter à pieds joints dans une TéléPorte étendue sur le sol.

— Non ! m’égosillai-je en me précipitant vers l’endroit où elle venait de disparaître.

J’essayai de la suivre mais c’était trop tard. Le passage s’était refermé.

Lune, me promis-je, je te retrouverai. Et ce jour là, je te ferai regretter tout ce que tu m’as fait subir. De tes beaux yeux à ton coup pendable.

▪ FIN DU PREMIER TOME ▪

▪ À SUIVRE… ▪

Coucou mes petits flocons ❄

Aujourd'hui, je vais vous poser plus de questions, et en rapport avec tout le tome, dans le but de m'aider à m'améliorer et de voir ce qui vous a plu !

Même si vous n'avez pas laissé un commentaire de toute l'histoire, c'est serait vraiment cool de m'en mettre ici !

Je sais que ça peut faire un peu flipper de commenter sur une histoire, mais je ne pense pas être effrayante ! 🌱❤

Donc, pour vous déchaîner dans les commentaires, c'est par ici :

• Qu'avez-vous pensé :

- de cet épilogue ?

- de l'histoire en général ?

- des personnages, de leur caractère et des relations qu'ils ont entre eux ?

- du découpage des chapitres (est-ce que ça vous plaît d'avoir des demi-chapitres à chaque fois, et donc que je publie plus souvent ?) ?

• S'il y avait une chose à améliorer/changer, qu'est-ce que ce serait ? 👎

• S'il y avait une chose à ne surtout pas changer, qu'est-ce que ce serait ? 👍

• Qu'est-ce que vous avez préféré dans l'histoire (personnage, idée, moment particulier, etc...) ? ❤

• Avez-vous des choses à me faire remarquer (ou à me dire) ? ❄

Je ne sais pas quand est-ce que je posterai le tome 2. J'espère que ce sera à la rentrée, mais encore faut-il que je l'ai écrit d'ici-là...
Par contre, je pense qu'il sera posté sur ce livre-là, donc ne l'enlevez pas de votre bibliothèque si vous voulez avoir la suite ! Surtout qu'il se peut que je poste un petit bonus ou deux pour vous faire patienter... 😇

Je remercie tous ceux qui ont suivi les aventures d'Eloane jusque-là (et certains depuis plus d'un an !) et qui ont pris le temps de voter et de commenter ! Vous êtes géniaux alors mille fois merci ! ❤❤❤
Je vous adore ! 😍❤

Korrigan 🌱


NdA de 2023 (à peu près 5ans après que cet épilogue ait été publié pour la 1ère fois) :
Je remettrai le tome 2 en ligne probablement à la fin de l'été :)
K☆

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