Chapitre 26 : ...il revient au galot

Le lendemain, nous nous réveillons de cette masse gélatineuse que nous formions. Nous n'avons pas rêvé, nous ne nous sommes pas endormis, et pourtant je me réveille comme si nous avions dormi. Toute la nuit, nous avions échangé des idées, des souvenirs, même des espèces de "rêves" utopique et incompréhensible, seulement pour un symbiote. Un rêve de monde harmonieux entre symbiote, animaux et humain, un monde où chacun serait à sa place tout en préservant et contribuant à écosystème. Nous avions la triste réalité de nos souvenirs, et l'espérance d'un but utopique. Nous serions des êtres parfaits pour cette terre, ou meilleurs que les humains que je vois déambuler dans les rues, ou dans les souvenirs communs.
Je n'ai pas de souvenirs propres, je ne peux rien à quoi me raccrocher, au contraire des 15 autres qui ont des crises de mélancolies sans émotion. Je ne peux que juger des moments supposés de joie d'une famille, d'une de tristesse d'un ami, de la colère d'une trahison, et surtout, des horreurs des humains. Que ce soit par pollution, par la guerre, par la famine qu'ils provoquent, de l'opulence, du pouvoir qu'ils essayent d'atteindre, ou de simples égoïsme, les humains ne sont pas dignes de cette terre qui les protège et les nourrit. Certains se battent ou se sont battus, mais sur combien au total ? J'ai comme un ressenti d'injustice qui me travaille, juste avant d'ouvrir les portes de notre salle de sport. L'injustice de vivre dans l'ombre de ceux qui se croient au dessus de tout. Je ne sais pas si cela est m'a proposé pensée ou si c'est une suggestion faite par Blob, mais dans un cas comme dans l'autre, nous nourrissons de la même idée du monde qui nous entourait...

« Bertrand, fais encore une série de 10 s'il te plait ! »

La journée avance, et je fais admirablement le coach pour mes amis. Les rares visiteurs venu pour l'inauguration viennent juste par curiosité ou pour essayer de se rincer l'œil. Deux d'entre eux franchissent réellement le pas de la porte pour s'inscrire pour le lendemain. Le symbiote qui les a servit s'en est sorti admirablement, même si l'appréhension de perdre leurs nouvelles nouvelles formes humaines devant d'autres humains a créer des situations bien gênantes. De trouver une nouvelle vie est un soulagement pour tous mes amis, c'est aussi une joie non-ressentie qui me gagne. Nous suons sur les machines de musculation et sur les tapis, minuscule effort pour nous, toujours une manière de nous approprier nos corps et les enregistrer d'avantage. Et même si je ne me sens pas d'aplomb à les commencer, les conseillers ou les guider, même si ce choix ne m'incombe que par obligation, Blob fait tout pour m'encourager. Il croit en moi comme je crois en lui, nous croyons en nous de ce fait.
Un mois plus tard, les choses ont changés, en bien pour le moment. La boutique tourne à plein régime, nous nous sommes affublé d'une réputation par le bouche à oreille, à croire que j'ai des dons naturels pour coacher et fair suer les gens. Les autres symbiotes ont aussi évolué leurs corps humains, et prennent conscience dans l'inconscience de leurs potentiels. Tous les soirs, nous parlons de la journée, engluer ensemble, avant de nous plonger dans nos rêve symbiotiques, nos souvenirs d'humains oubliés, et nous réveiller. Nous dormons, vivons dans la salle de sport, nous n'avons pas d'autres endroits où aller, pas d'autres endroits que nous espérions. Nous allons pour nous endormir une nouvelle fois pour des rêves utopiques, quand nous un signal puissant nous traverse. Ce signal nous glace le sang, nous le connaissons, les symbiotes savent ce que c'est : "Ils" sont de retour, '"Ils" sont très proche.
« Pas encore, s'exclame Bertrand, qui confirme la présence d'individu dans l'ombre de la nuit citadine.
- Nous allons encore nous faire attraper...
- Pourquoi ne nous laissent-il pas ?
- Je ne veux pas retourner dans ce bocal... »

Les symbiotes commencent à s'affoler sans qu'une seule émotion n'est perçu sur leurs visages.
« Mes amis, on se rassemble, maintenant, j'ordonne sans explication. »

Par une foi aveugle en leur ancien sauveur, ils obéissent, et comprennent de suite ce que je voulais faire. Mais nous ne devons pas rater notre coup. Nos vies ne sont que par des combats au quitte ou double, où nous devons gagner à chaque round. Nous devons encore gagner ce round...

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