Chapitre 24 : Pour le bien de nos vies

Nous n'avions jamais tué d'innocent, mais il y a peu nous n'avions jamais tué d'humain. Mais dans un cas comme dans un autre, nous n'avions plus d'état d'âme, avions-nous seulement une âme ? Pour ceux qui nous attaque, forcément, nous n'en avons pas. Ce soir-là, sans nous concerter, sans réfléchir une seule seconde, nous avions agis. Nous avions si durement regagné notre liberté, au péril de nos vies, que nous avons, par ce geste, donné un sens à nos vies. Mais nous venions de confirmer aussi que la cohabitation avec les humains étaient impossible désormais, pas dans les conditions actuelles. Nous venions d'annihiler toutes une famille, les résidents de la maison où nous avions trouver refuge. Bertrand s'est jeté sur la fille, je me suis jeté sur la mère avant qu'elle ne puisse crier. Quatre autres sont allés à l'étage pour s'occuper des autres humains présents. Tous furent absorber tels des objets. Nous nous sommes tous regardé une fois cette attaque terminée. Le Bertrand que je connaissais aurait sans doute refusé de tuer ces semblables, mais il ne restait que des symbiotes, et moi, qui venait de perdre toutes humanités, s'il m'en restait encore...
Le lendemain, quelqu'un frappe à la porte d'entrée de la maison. Deux agents des services spéciaux viennent contrôler les environs, toujours à la recherche de leurs proies visqueuses. La porte s'ouvre, et un homme vint l'ouvrir, accompagné de sa femme.
    « Bonjour m'sieur dame, nous sommes à la recherche de plusieurs suspects dans la région, vous l'auriez...
    - Oh mon dieu chérie, s'exclame la femme, sommes-nous en danger ?
    - Non, non, ne vous inquiétez pas, rassure sans rassurer le second agent. Regardez ces photos, dites-moi s'ils vous dises quelque chose, si vous ne les ai pas croisé. »

L'agent donne des feuilles de papier qu'il tenait dans sa main. Ce sont des fiches signalétique d'individu, l'homme arrête son regard sur la fiche de Bertrand, sa forme humaine avant de mourir.
    « hummm...
    - Un soucis, demande le premier agent.
    - Ce mec là... je pense l'avoir vu hier, il était avec un autre, ils ont prit une voiture... lui, réagit l'homme dans la foulé. C'est lui qui était avec l'autre. »

Il montre la photo d'un homme dans les trente ans, les cheveux assez courts, bruns, les yeux verts, plus grand que la moyenne, et un peu musclé.
    « Dans quel direction sont-ils allés, demande dans la foulé le deuxième agent.
    - Ils sont partis en direction de l'autoroute, affirme l'homme.
    - Très bien, nous ne vous déménageons pas plus, merci. »

Le premier agent allé pour partir, puis se ravise :
    « Si, nous sommes navré, mais nous allons encore vous déranger, se ravise l'agent. Avez-vous une pièce d'identité, pour vous et votre femme.
    - Pardon ? Mais pourquoi...
    - Ne vous inquiétez pas, c'est juste pour confirmer vos identités.
    - Je pense que nous n'avons pas le choix. Chérie, tu attends ici, je vais chercher les papiers. »

Il se retourne et donne un baiser à sa femme, qui sourit. Deux minutes plus tard, l'homme revient avec deux cartes plastifiées. L'agent regarde attentivement les cartes d'identités, puis rend à son propriétaire en concluant :
    « Tout est bon, je vous souhaite une agréable journée, et n'hésitez pas à appeler la police au moindre soucis. »

Les deux se retournent et prennent leurs voitures noires en direction indiqué par l'homme. Ce dernier et sa femme referment la porte, il souffle un bout coup :
    « Ouf, s'en était moins une ! »

L'homme prend une teinte rougeoyante, sa consistante devient gélatineuse, et il reprend sa forme originel, suivi par moi. Nous sourions de soulagement, nous venons peut-être de gagner un long sursis sur notre survie. Nous devions juste nous recréer une vie, et réfléchir à un plan à long terme, pour éviter que l'on nous vole encore notre liberté.

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