les adieux d'une femme galere
Chers lecteurs et lectrices,
Je tiens tout d'abord à vous remercier pour votre patience et votre fidélité. Vous êtes incroyables, et c'est grâce à vous que cette histoire continue de prendre vie. Je veux m'excuser pour le retard dans la publication du dernier chapitre. Ces derniers temps, j'ai été très occupé(e) car j'étais dans une école de police, un engagement qui demandait beaucoup de temps et d'énergie. Cela m'a éloigné de l'écriture, mais pas de l'envie de partager cette aventure avec vous. Maintenant que j'ai un peu plus de stabilité, je suis heureux de reprendre l'histoire là où je l'avais laissée. J'espère que ce nouveau chapitre saura compenser l'attente, et je suis plus motivé que jamais à continuer à vous surprendre et à vous faire rêver. Merci encore pour votre compréhension et votre soutien. Vous êtes les meilleurs ! À très vite pour la suite,-_-
Pdv Shikamaru
On marchait pour aller au palais de l'Hokage. Je ralentissais le pas, Temari continuait sa marche sans prêter attention à ce que je faisais, son visage fermé et sa démarche nonchalante. C'est vrai, elle va partir. Cette pensée tournait en boucle dans ma tête, et je me demandais plein de choses, comment je vais faire pendant son absence, si le Kazekage va accepter que... MAIS POURQUOI JE PENSE À ÇA MAINTENANT !! JE SUIS TROP JEUNE POUR ÇA.
- HEY SHIKAMARU !Je tourne la tête et je vois Choji, qui mange son paquet de chips comme d'habitude.
Shika : Choji, qu'est-ce que tu deviens ?
Choji : Rien, je me prépare pour aller à Kumo pour une mission de reconnaissance. Et toi, tu ne devrais pas être avec Temari ?
Shika : Si, on partait justement pour voir Tsunade-sama.
Choji : Alors, mon petit Shika, tu t'es jeté à l'eau ?
Shika : Je ne comprends pas ce que tu me demandes.
Choji : Sale fils de Jean-Pipe, tu sais très bien de quoi je parle !
Il s'approche de moi, pointe son doigt en direction de Temari en levant les sourcils.
Shika : Ça va pas la tête, sale fils de cornflakes ! Si c'était facile de m'exprimer, je l'aurais déjà fait, espèce de cornflake mal léché.
Choji : Enfin, je te laisse avec ta dulcinée, adios, Shika.
Je le vois partir dans la direction d'Ichiraku, comme d'habitude.
- HEY ! Sale fils de jambon, on peut partir ?
Shika : Bien sûr, vénère maîtresse.
Temari : Continue comme ça, mon cœur va exploser.
Shika : Oui, Cléopâtre.
On marche un peu, et au loin, je vois une silhouette familière. Et effectivement, c'est Asuma-sensei. Il tient un bouquet de fleurs dans la main. J'ai une petite idée pour qui ces fleurs sont destinées. Je regardais tranquillement quand cette furie m'attrape par le col.
Temari : Hé, sale tête de patate ! J'suis là, pourquoi tu regardes une autre femme ? T'es suicidaire, ma parole !
Shika : Quelle galère... C'est Asuma que je regarde.
Temari : C'est qui Asuma ?
Shika : Tu fais exprès ? C'est mon sensei !
Elle ne dit rien et continue sa marche, et moi, je suis le mouvement comme un clébard. On arrive enfin chez l'Hokage, on monte les marches quand tout à coup, quelque chose me rentre en pleine face. Sous son poids, je tombe de dos sur les escaliers, avec un truc lourd sur mon ventre. J'ouvre les yeux et je vois Lee assommé. Je pense que Sakura est l'origine de tout ça.
Quelle galère...
Temari est restée sur place, son visage ne montrant aucune réaction. C'est bizarre, elle aurait dû placer une blague, mais non, elle est restée muette. Je me suis levé. C'est déjà galère de rester éveillé, et là, si je dois être le punching-ball de tout le monde, je préfèrerais être un nuage. On continue à marcher, toujours cette tension lourde entre nous. Ah, c'est chiant.
On arrive devant le bureau de Tsunade-sama. Dès que j'ouvre la porte, Sakura ne me laisse même pas le temps de terminer ma salutation.
Sakura (en pointant son doigt vers la gauche) : Shika, regarde qui est là !
Je tourne la tête.
Shika : C'est toi, Naruto. Quelle surprise !
Naruto : Et oui, je suis de retour.
Shika : Ça alors, tu m'as l'air moins bête.
Sakura : NON, je te rassure, ce fils de golmon est toujours bête.
Shika : Je ne doute pas de ça.
Naruto (tout en approchant Temari) : Toi, t'es qui ?
Temari (énervée) : Face de trou de balle, tu m'as oubliée ?
Naruto recule de quelques pas, levant les mains.
Naruto : Tu ne vas pas me faire du Sakura toi aussi ?
Je fais un signe discret à Naruto pour qu'il n'embête pas Temari. Tsunade met de l'ordre dans le chaos, et c'est là que je remarque que Jiraiya-sensei est là.
Naruto : Donc c'est toi que je vais affronter ?
Shika : Non, il y a erreur sur le poisson.
Tsunade : Naruto, la personne que tu dois affronter est à l'extérieur.
Naruto se jette vers la fenêtre et trouve Kakashi-sensei en train de lire. On n'en parle pas beaucoup, mais ça doit lui faire plaisir, son sensei. Jiraiya-sensei lui donne son dernier chef-d'œuvre, et à la vue de ce livre, les yeux de Kakashi s'illuminent. On peut lire l'envie folle de dévorer son nouveau bouquin. Il donne rendez-vous à Naruto et Sakura, et ils disparaissent comme ils sont venus. Qu'est-ce que ce livre a de si spécial pour qu'il l'intéresse autant ? Tsunade valide les dossiers de l'examen, et on quitte son bureau, laissant Jiraiya avec elle.
Sur le chemin, Sakura et Naruto se plaignaient de Kakashi, pendant que Temari et moi marchions en retrait. À un moment donné, Naruto s'arrête et vient vers nous.
Naruto : Sinon, ça va les amoureux ?
Cette question m'a fait frissonner le corps, mais je parviens à garder mon calme pour ne pas laisser transparaître mon angoisse.
Shika : Tu fais fausse route, mon vieux.
Temari : C'est pour la relation de l'examen Chûnin que je fais le trajet.
Naruto : L'examen des Chûnin, ça me donne plein de souvenirs.
Shika : Tu sais que t'es le seul genin de notre promotion ?
Naruto : JURE ?
Temari : Non, c'est ton cul.
Naruto : Donc, Sakura, tu es aussi passée Chûnin ?
Sakura : Et oui.
Shika : Il y a même Neji qui est devenu jonin.
Naruto : C'est le pied ! Et Gaara est...
Temari : Il est devenu le Kazekage.
Pdv Temari
Naruto lève son poing en hurlant qu'il va devenir Hokage. On marchait tous ensemble, et à un moment, nous nous sommes séparés. Il ne restait plus que Shikamaru et moi, seuls. Il faisait déjà tard. On marchait en direction du domaine.
Shika : Tu pourrais sortir avec Rock Lee.
J'étais surprise par sa question, toute bête, comme ses cheveux à la ananas.
Temari : Avec ce fils de couille molle au cou, aux boules, je préfère me plonger dans de l'acide.
Shika : Quelle galère... Ça ne va pas être facile de te voir partir.
Temari : Donc, tu avoues enfin que tu ne peux pas vivre sans moi, le grand Shikamaru ?
Shika : Au moins, je ne regarde pas les gens comme un pigeon assoiffé de pain.
Temari : Shika, je jure que tu vas morfler.
Shika : Regarde qui dit ça.
Notre conversation s'arrête brusquement quand une poêle s'écrase sur la tronche de Shikamaru. Je n'ai pas pu me retenir, j'ai éclaté de rire comme si ma vie en dépendait. Shikamaru se relève, et sans un mot, on rentre dans la maison. Il entre directement dans le jardin, je monte dans ma chambre pour me doucher. Pendant la douche, les souvenirs avec Shikamaru hantaient mon esprit. Je me suis mise à sourire toute seule, comme une folle.
Pdv Shikamaru
Pourquoi c'est toujours moi qui souffre ici ? Pourquoi la vie est-elle aussi catastrophique ? Je rentrais chez moi, je vois ma mère en train de faire la vaisselle. Sans la calculer, je me jette sur le canapé.
Yoshino : Shika, comment ça se passe ?
Shika : Trop de galère et de furie.
Yoshino : Avec Temari ?
Shika : Furie.
Yoshino : Tu lui fais la cour ?
Je ne réponds pas, je m'endors sans même m'en rendre compte. Un moment donné, j'ai senti que mon corps s'envolait dans les airs. Je me retrouve sur le sol, loin du canapé.
Yoshino : QUAND JE TE PARLE, TU M'ÉCOUTES ?
Shika : ÇA VA PAS OU QUOI ?
Yoshino : Je ne peux tolérer que mon fils reste puceau.
Elle saute sur moi, m'attrapant par le nez et mes cheveux.
Yoshino : Je t'ordonne de lui faire la cour.
Shika : Et merde.
Après cela, ma mère se précipite dans sa chambre. Et merde, pourquoi ma vie est-elle aussi foireuse ?
Pdv Temari
C'est toujours rigolo d'entendre Shika et sa mère discuter. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que son fils m'a déclaré sa flamme, à sa manière, mais très sincèrement. Ce qui me rend triste, c'est que Shikamaru n'a rien fait pour marquer le coup avec moi. Je ne sais pas comment m'y prendre pour qu'il trouve une place tranquille, lui et moi, pour passer nos derniers instants ensemble. Mais bon, en aussi bon pleurnichard qu'il est, c'est impossible qu'il ait l'audace de le faire.
Je me suis allongée, mais malheureusement, le sommeil ne venait pas. Je me tortillais sur le lit, mais l'aurore pointait déjà. Je me suis préparée et j'ai fait en sorte que personne ne sache que je suis sortie. Pendant que je marchais vers la grande porte de Konoha, une voix me fit frissonner.
Shika : Alors, la femme galère est matinale, c'est une qualité.
Comme je l'avais deviné, Shikamaru était là. Il me rejoint, et nous marchons ensemble pour la dernière fois aujourd'hui.
Temari : Alors, t'as pas pu supporter que je m'en aille ?
Shika : Comment pourrais-je, si une personne faisait tellement de bruit pour partir en douce ?
Temari : Tu as su.
Shika : Je t'ai déjà dit que t'es nulle en infiltration.
Temari : Sale fils de planthon.
Shika : Tu te souviens de la première fois où on s'est rencontrés ?
Temari : Aux examens de Chûnin. Comment l'oublier, quand tu étais à fond sur moi ?
Shika : Mes bijoux de famille te saluent.
Temari : C'est bien fait pour ta gueule.
Shika : Et regarde, on organise nous-mêmes les examens.
Temari : C'est problématique.
Shika : Tu l'as dit.
Shikamaru, son visage crispé, regarde le sol, les mains dans ses poches.
Pdv Shikamaru
Qu'est-ce qui m'arrive ? Je sens une boule dans mon ventre. J'arrive pas à me faire à l'idée qu'elle ne sera pas là. On marche, mais un silence s'installe, lourd et pénible. À un moment donné, j'ai craqué. J'ai pris Temari comme un bébé et j'ai sauté pour arriver sur un toit, pour être seul.
Elle ne dit rien, mais me regarde, choquée, comme si elle se posait des questions.
Shika : Écoute, Temari, je sais que c'est problématique, mais je voudrais te donner un truc.
Je retire un côté de mes boucles d'oreilles et le pose dans sa main.
Shika : Cette boucle est le signe de notre lien. Je ne sais pas si tu auras le courage d'attendre encore un peu de temps, mais tant que tu auras cette boucle, tu sauras que je suis là, peu importe les problèmes. C'est vraiment galère, mais tu n'es pas indifférente pour moi. Tu es un jonin de Suna, la princesse de Suna, et je ne voudrais pas que ton image se dégrade pour un gars de golmon comme moi.
Temari n'osait rien dire, mais elle montrait une certaine tendresse. Elle s'est approchée de mon oreille.
Temari (chuchotant) : Sale fils de pd, j'espère que tu seras sage comme une image, mais tu réfléchis un peu trop à mon goût, et c'est ça que j'aime chez toi.
Elle me donne un coup de poing sur la joue gauche.
Temari : Ne sois pas aussi renfermé avec ta tête de Patrick qui s'est envoyée en l'air.
Je sentais que mon stress se dissipait. Nous avons continué notre route jusqu'à la porte de Konoha. Là, Temari me donne un sourire sincère, puis elle continue son chemin, et je la vois disparaître dans le paysage.
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