Elle se réveilla en sursaut, elle était en sueur.

"Surtout fais attention", cette phrase prononcée dans un vacarme l'avait frappé mais ce qui lui restait vraiment c'était cette image, ce dernier souvenir qui lui resterait : sa famille tombant comme morte. C'était sans doute un rêve, oui, c'est ça un rêve, c'est tout. Pourtant elle ne put s'empêcher de laisser s'échapper un sanglot, dans cette pièce si sombre et silencieuse. Elle se sentit bien seule.

Une impression réconfortante, finit par la gagnait, sur sa peau, comme le vent qui la caraissait tendrement, pourtant la chaleur qui se dégageait de ce tendre contact la fit douter.

Trop lasse, elle ne se donna pas la peine de vérifier et se laissa tomber dans les bras de Morphée. Cette dernière semblait lui murmurait "tu l'as bien vu"...

***

Lorsque la jeune fille ouvrit les yeux, elle entendit des éclats de voix qu'elle ne connaissait pas ce qui l'étonna fortement. Elle prit alors le temps de bien regarder tout autour d'elle et a détaillé tout ce qui constituait la petite pièce où elle se situait.

L'ensemble était simple, sobre et plutôt sombre.

Près d'une fenêtre qui laissait mal filtrer la lumière se trouvait un bureau en bois sombre assorti d'une vieille chaise, non loin de là deux fauteuils verts sombre siégeaient là, imposant mais accueillant. De l'autre côté une armoire laissait paraître sa grosse silhouette, à ses côtés les contours de la porte étaient marqués par une douce lumière.

Le lit sur le quel se reposait Kate était garnis de simple draps verts et blancs assortis à cette pièce inconnue. En tête de lit trônait sans doute la plus belle pièce de cette maison, le bonheur du propriétaire : une immense armurie représentant un magnifique serpent qui avait pour il de magnifique rubis. Ce mélange d'or et d'argent laissa perplexe la jeune fille qui resta un moment à contempler cette uvre.

Les éclats de voix reprirent. Impossible de dompter la curiosité qui commençait à faire surface, Kate s'extirpa de son lit et s'approcha à pas de velours de la porte. Elle essaya tant bien que mal de comprendre ce qui était dis, mais les voix étaient bien trop étouffées par le long couloir qui se trouvait de l'autre côté.

Au moment où elle approchait sa main de la poignait, un objet pointu se posa dans son dos, peut-être aurait-elle du vérifiait que personne ne se trouvait sur l'un fauteuil, mais la vigilance n'avait jamais fait parti des ses gênes : elle se rendait compte du danger qu'une fois celui-ci passé.

- On ne t'a jamais dit qu'écouter les discussions en cachette ne se faisait pas ?

C'était une voix d'homme assez jeune.

- Avance où je te lance un sort, se serait dommage de devoir te faire souffrir pour que tu m'obéisses.

Il ouvrit la porte et la poussa en-dehors de la chambre, l'inconnu lui fit traverser le couloir et descendre un escalier ; les voix se rapprochaient.

- Regardez qui vient de se réveiller et en plus elle se permet d'écouter aux portes.

Un homme petit, enrobé et à l'allure sale s'approcha d'elle en murmurant "Oui, c'est toi, fripouille, tant d'année, enfin".

- Peter, éloigne toi !! Et toi Drago baisse te baguette. Ce n'est pas une prisonnière, une égratignure, un hématome et tu peux te considérer comme mort.

- Je n'ai pas confiance en elle, répliqua-t-il amèrement, abaissant avec méfiance son arme.

- Arrête, nous savons que tu es juste jaloux, peut-être que si tu n'avais pas laissé Rogue se charger de la mort de Dumbeldord, tu ne serait pas relégué au rang de lâche, ricana la femme échevelée, vêtues d'une robe noire paraissant usée.

- Allons Bellatrix, j'étais jeune, je ne faisais que débuter. Désormais si c'était à refaire je le referais.

Drago alla sasseoir sur un fauteuil ce qui laissa le temps à notre héroïne de le dévisager. Plus grand qu'elle, il était blond très clair et avait un certain charme. Lorsqu'il planta son regarde bleu glacier dans celui de Kate, cette dernière détourna la tête.

- Tant mieux car il se peut que tu doivent recommencer, reprit-elle sur un ton plutôt enthousiaste.

Un blanc s'installa dans la salle et Kate sentit la gêne lui montée de plus une image et un mot commenceait à refaire surface. Elle ne voulait pas y penser, sa famille. Ce n'était qu'un rêve, pourtant elle ressentait le besoin d'en avoir le cur net :

-Où est Voldemort ?

Tout le monde se mit à la fixer, sauf Drago qui paraissait ne l'avoir jamais quitter des yeux.

- Voulez vous vous pleindre de quelque chose, votre seigneurie ? Demanda Peter en accourant vers elle et se saisissant de ses mains. Face à cet empressement les autres levèrent les yeux au ciel.

- Je me pose juste beaucoup de questions et j'aurais besoin que Voldemort m'éclaire sur un certain point, répondit-elle retirant ses mains de l'emprise de celle de l'homme-rat (car il ressemblait d'avantage à un rat).

- Et pourrait-on savoir ce qu'est ce point ? Demanda malicieusement Drago.

Kate fronça les sourcils :

- Que c'est il passé quand je suis arrivée ?

- Et bien, vous avez perdu connaissance lors de votre voyage, vous avez faillit y laisser la vie. Cela fait une semaine que vous étiez inconsciente, déclara l'homme rat avec respect.

- Et oui et j'avais comme corvée de te surveiller, grogna le jeune blond.

Kate se sentie rougir légèrement ; elle se rappelait du doux contact qu'elle avait sentit et se demanda si il en était bien la cause.

Soudain, l'air de la pièce se rafraîchit de plusieurs degrés. Un frisson parcouru la jeune fille. L'endroit sembla s'assombrir, pendant qu'une ombre imposante fit son apparition.

- Ma sur, mais quelle joie de te voir. J'ai eu la plus grande peur quand je t'ai vu t'effondrer inconsciente à notre arrivé.

Quelque chose sonnait faux dans le ton et les gestes du maître des Ténèbres.

- J'espère qu'aucun mauvais souvenirs ou illusions ne sont venus te hanter, il arrive bien souvent que l'on puisse voir nos pires craintes, j'espère que ce ne fut pas ton cas car ça peut-être très...humm...choquant, poursuivit-il, cherchant ses mots et plus sombre que lors de leur première rencontre.

Kate hésita à lui parler de sa famille adoptive, elle restait sceptique devant l'air que prenait Voldemort. Mais ce dernier ne lui laissa pas le temps de réfléchir longtemps et se retourna prestement vers Drago, l'air menaçant.

- Drago... Drago... Je crois qu'il serait préférable que tu face désormais attention à tes gestes et paroles en vers cette jeune fille.

Drago se contenta d'hocher la tête face à la silhouette écrasante qui se dressait face à lui.

- Il faut que je parle à Bellatrix et Peter, pourrais tu en profiter pour amener Kate choisir sa baguette, je crois qu'elle en aurait besoin, reprit-il l'air le plus inexpressif possible.

data-p-id=93052c29d64f6ad6c35b4ea584897d76,- Bien sûr.

Drago s'approcha de Kate et lui prit le poignet pour lentraîner dehors. Avant qu'il ne puisse totalement sortir, Voldemort l'interpella :

-Il serait bon que tu n'oublie pas que j'ai des yeux et des oreilles partout.

Sur ce, la porte claqua.