C'est une nuit calme qui se passe à Londres, dans le quartier de Chelsea, tout le monde dort ; mais une ombre avance doucement, silencieusement.

Cette ombre est sombre, remplit de mal, c'est la mal : c'est la mort. On la pensait disparue, détruite, morte. Mais non. Voldemort est de retour, certes affaiblit mais qu'importe, cela lui est égal. Il l'a retrouvé et c'est dans cette maison, au bout du quartier que tout va recommencer.

Il entre dans la maison et se dirige vers la chambre d'une jeune fille, Kate Greasley. Il se penche au-dessus de son lit, écoute sa respiration si régulière, lui caresse doucement la joue, lui retire délicatement une mèche brune qui lui barrait le front et repense à tout ce qu'il a fait pour la retrouver. Cette fille de 16 ans, brune aux yeux bleus, qui est attirée depuis toujours par la magie, était restée introuvable pendant de nombreuses années. Mais désormais Voldemort aller reprendre le pouvoir.

Il la regarda une dernière fois et lui chuchota : " Ma sur, te voilà enfin ".

La jeune fille s'éveilla doucement et prit du temps avant de distinguer l'ombre penchée au-dessus d'elle ; prise de surprise elle sursauta et balbutia :

- Qui êtes vous ?

- Tu n'as rien à craindre, tu es en sécurité avec moi.

Comme Kate approchait sa main pour allumer la lumière, Voldemort fit apparaître une lumière au bout de sa baguette.

- Je rêve, c'est un rêve c'est sûr.

- Non, ce n'en est pas un, tout cela est bien réelle, d'autant plus que je suis ton frère.

-Non, je sais que je vais me réveiller. En disant cela Kate ferma les yeux.

- Je te dis que ce n'est pas un rêve, c'est bien la réalité. Dumbeldord ne m'a pas facilité la tâche en t'effaçant ton passé.

À ce moment, le maître des ombres approcha sa main du front de la jeune fille et lui fit revenir tous les souvenirs effacés.

Ce fut d'abord le vide, le froid, le néant. Puis quelque voix qui provenaient de nul part, des rires, un soleil radieux et enfin, une famille unie. Kate se revoyait jouant avec quelqu'un. Son frère ? Elle ne savait pas pourquoi, mais quelque chose lui soufflait que oui.

Tous ces bruits, ces images et ses sourires lui devenaient familier. Et soudain un cri, un cri à vous crever le cur. Le froid, à nouveau, et cette fois-ci aucun rayon de soleil ne vint réchauffer l'atmosphère. Les larmes sur ses joues, pourquoi ? Son frère, à l'écart, seul. Une maison sombre, d'autres voix, un murmure figé " Ils sont morts ". Tant de douleurs' de souffrance en une phrase, en quelque mots. Puis, un homme vient, il se veut rassurant avec elle. Qui est-ce ? " Dumbeldord " lui souffle son instinct. Il la prend sur ses genoux et lui explique que sont frères a été emmené ailleurs. Une dernière phrase, la seule avant un nouveau néant "C'est trop dangereux".

Comme réveillée par le vide qui l'habitait, Kate sort peu à peu de sa transe. Elle reste encore toute étourdie de ce qui vient de lui arriver. Puis se rend compte qu'elle a pleuré. La jeune fille essuie d'un revers de main ce qui reste de ses pleurs et se tourne vers le maître des ombres :

- Je ne comprends pas très bien. Tu es donc mon frère et ce Dumbeldord m'aurait effacé la mémoire !?

- C'est cela.

-Mais pourquoi ? Je ne comprends, pourquoi nous avoir séparé ? Balbutia-t-elle

- Parce qu'il a peur, peur de mon pouvoir mais avant tout de toi. Il avait vu que mes pouvoirs était grand et a eu peur que tu suive ma trace, que tu développe tes pouvoirs. Il a fait ce qui est, à mon sens, atroce : il t'a interdis laccès à l'enseignement de la sorcellerie.

- Mais pourquoi ? Quelle "trace" suis-tu pour qu'il en ait si peur ?

- Mais je suis le mal, voyons, ou devrais-je dire, la mort. Dit-il d'un air sinistre tout en faisant une courbette.

Kate fit une grimace, Voldemort s'en aperçu et pris un air sombre :

- Grâce à moi, tu pourras commencer à étudier la sorcellerie, sans aucun soucis, étant donné que notre regrettable Dumbeldord nous a quitté...

- Mais tu as un compromis, n'est-ce pas ? Questionna-t-elle, l'air douteux

- Et bien, tu es ma sur, alors bien sur que non, je n'ai pas de compromis. Cependant il serait de préférence que... Comment dire ?... Tu ne côtoies plus cette... famille, répondit-il l'air sombre et moqueur à la fois ; laissant transparaître sa haine.

- Mais comment veux-tu que je fasse ? J'adore ma famille et si je ne les côtoie plus, où est-ce que je vivrais ? S'angoissa la jeune fille.

- Tu dois les détester. Ils sont au courant de ta véritable nature et ne te l'ont jamais dit, ils t'ont empêché de vivre ton rêve. S'emporta-t-il. De plus, reprit-il, tu ne les verrais plus, à la fin des vacances d'été je tamènerai à Poudlard et des amis s'occuperont de toi. Je ne veux plus que tu ais le moindre contacte avec cette famille ou avec un quelconque moldus. Ils sont juste détestables.

Kate grimaça légèrement face à ces dernières phrases mais décida de ne pas les relever :

- Pourquoi ce seront tes amis qui s'occuperont de moi ? Et qui sont-ils ?

D'un ton habituellement neutre, Voldemort répondit :

- Disons que j'ai encore quelque détails à régler, rien de grave, des problèmes de dernières minutes...

La jeune fille se contenta de froncer les sourcils, il avait bien dit des "problèmes" et sur un ton suspicieux. Elle commençait à se questionner sur les intentions de son frère, était-il venu la chercher seulement pour lui permettre de développer ses pouvoirs et, par la même occasions, de réaliser son rêve ?

Comme si le maître des ombres lisait dans ses pensées, il enchaîna :

- Certaines raisons de ma venues sont plus personnelles et il n'est pas important que tu le saches maintenant.

Alors, elle avait vu juste.

- Tu peux tout de même m'en dévoiler une, non ?

- Pour l'instant fait moi confiance.

Lui faire confiance ? Ça allait être dure, pour l'instant.

- Le jour se lève, il faut que j'y aille. Je te reverrais bientôt ma chère sur. Saches que ce fut un grand soulagement de te retrouver.

Et, sans laisser le temps de réagir à notre héroïne, il s'éclipsa dans un lieux le plus sombre ; laissant sa sur avec ses doutes et ses questions.