Chapitre 7
Il y avait quelqu'un qui se trouvait ici. Et ce n'était pas un vampire, à en croire les deux corps aux sols. Je reprenais peu à peu espoir. Finalement peut être que mon cas n'est pas perdu. Je me retournais pour ne pas attirer l'attention sur ce qui était en train de se passer sur ma gauche. Aussi extraordinaire que cela soit, Fried n'avait absolument rien remarqué de ma soudaine prise d'espoir. Il n'avait pas senti mes yeux s'éclairer. Il n'avait rien vu de cela car il était toujours concentré sur son entre-jambe. Le stress mêlé à la joie me fit trouver l'ironie de la situation très amusante. En effet j'allais peut-être pouvoir sortir de cette grotte tandis que mon ravisseur était concentré sur sa virilité.
Et il retrouva ses esprits et focalisa toute son attention sur une nouvelle chose. Heureusement ou malheureusement pour moi, son attention était entièrement concentrée sur moi. Je pouvais voir sa rage illustrée son visage. Ses poings étaient si serrés que du sang en coulait. Les traits de son visage étaient si tirés que cela en était terrifiant, j'allais en faire des cauchemars, c'est sûr.
- Petite garce, grogna-t-il, tu ne sais pas ce qu'il va t'arriver crois moi. Si cela ne tenait qu'à moi, tu serais vidé de ton sang et de toute magie depuis longtemps.
J'ignore ce qu'il a pu dire d'autre car une ombre derrière lui se fit découvrir à mes yeux. Je ne pouvais distinguer son visage. Cette personne portait une armure, épée à une main et l'autre levé comme prête à... Je ne sais pas en fait. Qui lève la main à hauteur du torse en l'ouvrant tellement forte que l'on a l'impression qu'elle va se briser en mille morceaux ? Mais pourquoi je pense à ça moi ? Mon souffle se faisait de plus en plus irrégulier. Mon ventre se tordait de douleur causée par l'anxiété. Ma bouche était sèche et comme vide ? Je revenais à la réalité et découvrit que ce malade, psychopathe, salaud était en train de m'étrangler. Il me serrait si fort que je su jusqu'au plus profond de mon être, qu'il ne me restait plus que quelques secondes sur terre.
- L'origine, détentrice des clés de l'univers. Manipulatrice des 6 éléments. Attendu depuis 3018 ans, voici comment tu vas finir ta vie ? Un peu décevant. Personne dans l'univers veux ta mort sauf moi. Je t'avoue que je m'en fiche totalement de ton existence. Mais je sais que par ta faute, tu vas déclencher un bon nombre de guerre et chambouler les mondes. Et moi je n'ai pas envie de tout cela. Et tu sais pourquoi petit dragon ? me questionna-t-il
Alors je vais vraiment finir ma vie comme ça ? Etrangler par un vampire atteint d'une folie par manque d'amour peut être ? Ma vue se tâche de points noirs me jouant des tours. Même si je ne voyais absolument plus rien de concret, je pouvais encore distinguer plus que son sourire cruel et démoniaque. Il ne peut avoir été créé que par la déesse de la mort. Cela ne peut pas en être autrement. Ses cheveux roux, lui tombaient sur sa bouche masquant partiellement mon sang séché.
-Tout ce qui m'intéresse dans la vie c'est de tuer des gens et de les boire, continua-t-il. Tout boire. Je finis même par réussir à aspirer leur force, âmes, état d'être et même leur peur. Et si tu dois accomplir ton destin, je ne crains que tu chamboules mes petites habitudes. Voilà pourquoi je t'ai traqué des années durant. Pour te massacrer, avant que les autres arrivent, hors de question qu'ils mettent la main sur toi, répondant à lui-même ça petite et stupide question. Je veux te...
Il ne put pas finir sa phrase. Fried me regarda par surprise avec une lueur d'incompréhension. Il me lâcha par la même occasion, l'empreinte de sa main allait laisser à coup sûr une cicatrice. Je m'empressais d'avaler des goulées d'air. Comme si elle était rare. Son sang m'éclaboussa une nouvelle fois, lorsqu'un pieu en bois, aussi tranchant qu'un couteau, déchira une nouvelle fois son épiderme, là où se trouvait son cœur. Il bascula sur moi. Mort. Révélant mon sauveur. Jamais je n'oublierais son visage. En moins d'une seconde il était devenu mon héros. Ce garçon, ou plutôt devrais-je dire cet homme, avait des yeux marron foncé, il ressemblait à ceux de Théo, ses cheveux était de la même couleur, je pense, car, la grotte fournissait toujours peu d'obscurité, même si le soleil avait bientôt fini de se lever. Ses traits était sculpté au ciseau, il avait des pommettes hautes et seyantes. Je me permettais de l'étudier sans gêne car il en faisait de même.
Sans un mot, il sortit les clés de mes chaînes de sa poche et me libéra. Je tentai de me relever car je m'étais affalée par terre lorsque Fried m'eut lâché. Sans succès. Toujours sans un mot, mon sauveur me leva en me prenant des ses bras. Mon cœur qui n'avait pas eu de répit dans l'heure, ne prit pas de vacances, mais changea sa chorégraphie de battement.
- Franchement Sélène arrête de faire des manières, ce n'est pas comme si c'était la première fois que tu te trouvais dans les bras d'un garçon (en fait c'était la première fois que ça m'arrivait avec quelqu'un que je connaissais à peine), tu vas te relever et te calmer, pensais-je
- Pardon qu'as-tu dis ? me questionna-t-il en prenant la parole pour la première fois
Oups... J'ai parlé à l'oral. J'ai envie finalement que Fried finisse le travail qu'il avait commencé. Mais apparemment il ne m'a pas entendu. Heureusement. Ah !!! A m'entendre on dirait une petite fille qui vient d'avoir sa première poussée d'hormone. J'ai envie de me frapper mais ce n'est pas le moment.
- Rien d'important, je ne sais pas qui tu es, mais je n'ai pas les mots pour exprimer ma reconnaissance pour les avoir tués, dis-je à toute allure en ayant un pressentiment que je n'en aurais pas le temps plus tard.
- Maxime Galadriel, dragon du vent première génération, étudiant en quatrième année à l'Académie des dragon de Rowengarde. Pour vous servir, se présenta-t-il en mimant une révérence avec un chapeau imaginaire.
Enfin, en faisant une révérence du mieux qu'il pouvait, gêné par son épée. Qui elle était rangé au côté de sa taille.
- Moi je suis, commençais-je
- Je sais qui tu es, me coupa-t-il, Sélène Dragomir, dragon céleste de première génération, la deuxième depuis la création de l'univers. Tu es en dernière année au lycée secret d'Ilgarde. Et c'est pour toi que je suis venu ici. Je vais te raccompagner à ton lycée. Tu n'as rien à récupérer ?
- Non ils m'ont enlevé par surprise et...
Ma phrase fut coupé pour la deuxième fois, mais pas pour la même raison... On fut tous les deux plaqués au mur par une forte impulsion.
Ma tête me faisait un mal atroce à force d'avoir été volé de son sang, de son air et maintenant de sa paisibilité nouvelle.
Lorsque je réouvris mes yeux. Je vis Maxime levé, faisant barrage aux ravisseurs et moi. Je n'avais rien pour me défendre, pas d'armes, pas de magie. On aurait dû se dépêcher de partir, je les avais complètement oubliés, les compagnons vampiriques dont Fried m'avait parlé, ils ne semblaient d'ailleurs pas aussi bavards que lui... Et n'avaient qu'une seule idée en tête : Me raccrocher à ce foutu mur et tuer tout ceux se trouvait sur leur passage. C'est-à-dire Maxime. Ils étaient trois, et avaient dû rentrer maintenant car à ce que je voyais dans ma position inconfortable au sol, le soleil était désormais levé.
Tous les trois se jetèrent sur Maxime, qui faisaient du mieux pour les éviter et les contrer. Je pouvais le discerner entrain de frapper de toutes ses forces ses assaillants. Mais il était trop nombreux et trop rapide, grâce à leur nouveau plein de sang. A chaque coup qu'il donnait il en recevait deux autres. Alors c'est à ce moment que je vis une étincelle s'allumer dans ses yeux café.
Après les avoir repoussés en tourbillonnant avec son épée les empêchant de gagner du terrain sur lui. Il tendit sa main libre. Et quelque chose d'inouïe se passa. Je sentis le vent rejoindre là où se trouvait sa main, seulement à mesure que les secondes passaient je ne pouvais plus la voir, elles étaient remplacées par le vent qui formait peu à peu une tornade. Mes cheveux en batailles se trouvaient attirés vers sa main. Les cadavres des victimes, se déplaçaient petit à petit vers lui, les pieds de nos ravisseurs avançaient malgré eux vers Maxime.
Sa main était devenue un trou noir.
Voilà ce que l'on apprend en tant que dragon, à l'Académie de Rowengarde. A se servir de notre magie et de notre espèce en notre faveur. A Ilgarde il nous était interdit d'utiliser notre magie.
Tout à coup il lança le trou noir qui s'était muer en tornade vers les vampires. Elle balaya tout sur son passage, les vampires oui bien évidemment, ils s'étaient retrouvé rapproché à cause du trou noir mais pas seulement, les cadavres se sont retrouvés déchiqueté par le passage de la tornade.
Soudain quelque chose vola. Une chose brillante et tranchante vers Maxime. Un poignard, il se retrouva complètement planté en lui. La scène me faisait du mal à voir.
Je me précipitai vers lui. Je ne puis dire à quoi je pensais, à ce que j'entendais, car sur le moment toute mon attention était concentrée sur lui. Maxime. Il était l'une des personnes qui m'avait témoigné le plus d'attention et de compassion de toute ma vie. Peut être que les gens ayant un bon fond ne sont peut-être pas si rare ?
- Maxime !!! lui lançais-je en l'atteignant enfin.
Il était allongé par Terre, les mains sur le poignard enfoncé dans son flan.
- Ne reste pas là ! Enfuie toi, ne fait pas attention à moi. Tu es bien plus précieuse que moi, me répond-t-il en ayant du mal à former les mots avec sa bouche. Dépêche-toi ils vont bientôt revenir à la charge. Ses vampires sont vraiment puissants, ils doivent avoir quelques siècles.
Je jetai un regard derrière moi, et effectivement, la tempête qu'avait réussi Maxime à produire était entrain de se dissiper et je vis les vampires revenir à la charge. Lentement, mais avec un air sadique et le sourire aux lèvres.
- Il doit bien avoir un moyen, répliquais-je en me retournant. Je ne peux pas me battre, je ne peux utiliser ma magie, en lançant un regard à mon inhibiteur (la douleur causée par lui revint, il ne faut pas que j'y pense).
Une lumière s'éclaira dans ses yeux.
- J'ai peut-être une idée. Les dragons de première génération comme toi et moi, ont absolument tous les pouvoir de notre race. Et un des pouvoirs des dragon célestes et la prise de magie d'une source. As-tu déjà essayé ? De voler une partie de la magie d'une personne ? développa-t-il quand il vit mon air perplexe. Essaye avec moi, prends mes pouvoir, continua-t-il quand il comprit que je n'avais jamais essayé. Ne t'en fais pas je les retrouverais naturellement, comme lorsqu'un restrictio te prend un petite partie de ta magie, m'assura-t-il
- Cela ne marchera pas, répliquai-je en jetant un regard appuyé à mes inhibiteurs, se trouvant sur mes bras (je ne peux les enlever toute seule et Maxime n'est pas en état de le faire).
- L'affux de magie soudain sera trop important pour eux et les mettra hors de la course
- Tu es sûr ?
- Absolument pas, mais fais le maintenant ou bien tu te reposeras la question plus tard quand tu seras de nouveau enchaînée à ce fichu mur, dit-il sur le ton paniqué.
Sa poitrine se levait de plus en plus faiblement.
Alors je fis ce qu'il dit. Je mettais les mains sur son torse et je mis toute ma volonté pour essayer de ressentir sa magie. Cela ne fut pas difficile. Lui et moi sommes des premières générations. Cela signifie que nous sommes bien plus puissants que la plupart des dragons de notre espèces. Et notre taux de magie en nous est important. J'imaginais mes doigts s'enfoncer en lui atteignant son sang ou en plus de ses globules se trouvait l'essence même sa magie. Mes doigts se transformèrent en vortex, aspirant la moindre magie. Cette sensation était si enivrante, j'avais l'impression d'enfin redevenir moi-même, mes blessures causées par ses vampires se refermaient d'elle-même. Ma perception de mon environnement s'en trouva fortement améliorée. Mes inhibiteurs avaient cessé de fonctionner sous l'afflux soudain d'une telle quantité de magie.
Plus, j'en voulais plus. J'avais besoins de plus. Toujours plus. C'est comme si les yeux effrayés de Maxime ne me faisaient plus d'effet. A quoi bon qu'il vive tout ce qui m'importe c'est de retrouver mes pleinement mes capacités. Qu'est-ce que je dis ? Bien sûr que non, Maxime m'a sauvée, si je parviens à sortir d'ici c'est avec lui ! Dans mon cerveau se déroula une bataille sanglante pour décider du sort de Maxime.
- Stop, me supplie une voix provenant en dessous de moi, s'il te plait j'en ai besoin pour vivre...
Sa voix... Non il ne faut pas qu'il meurt. Mais je n'y arrive pas... A l'arrêter ? Je n'y...
Soudain je me retrouvai projeté contre un mur par un des vampires, ils étaient arrivés. Arrêtant ma folie. Ils allaient le tuer. Non ! Je ne pouvais pas me le permettre.
- Personne ne tuera MAXIME, hurlais-je en me relevant, alors qu'ils s'approchaient de son corps inconscient.
Mes bras était tendu vers eux, tandis que le vent les repoussait vers l'entrée lumineuse de la grotte. L'entrée, le soleil... Mais oui il fallait que je les repousse vers l'entrée pour les tuer et me venger de tout ce qu'ils m'avaient fait. La rage m'aveugla par mon désir de me venger de ma misérable vie. Leurs visages exprimaient une surprise inqualifiable.
Leurs cris me parviennent lorsqu'ils comprirent leur destin. Ils me supplièrent et me promettaient des choses sans valeur. La vengeance n'en a que faire de promesses sans valeur. Je ne faisais qu'un avec le vent.
Je ne détournais même pas les yeux lorsqu'ils se montrèrent contre leur gré au soleil. Leur corps se transformèrent en bucher humain et en quelques secondes se fut fini. Plus de traces de mes ennemis.
Je me tournai vers Maxime, et grâce à sa magie, je pu enfin utiliser la mienne. Le vent n'est pas un de mes nombreux pouvoir que je possède, mais cependant la guérison d'autrui... Il avait perdu connaissance, quelques minutes plus tard et il serait mort. Aux furs et à mesures de soins donnés, son visage repris des couleurs et son torse monta et descendit à nouveau. Soulagée je m'affalais au sol.
- Tu auras une cicatrice là où le poignard t'a touché, lui révélai-je, je suis loin d'être aussi bonne que Thaïs.
- Qu'est-ce que, hoqueta-t-il, lorsqu'il se releva de nouveau plein d'énergie grâce à mon intervention
- Thaïs est ma coloc, et c'est par la même occasion le dragon de la guérison. Et d'ailleurs informations assez amusantes, elle s'est faite aussi enlevé par des vampires. Que le monde est petit lui répondais-je croyant que c'était de sujet-là dont il s'interrogeait.
Mais son attention n'était pas concentrée sur mes paroles mais plutôt sur ma main.
A mon tour je me retrouvais le souffle coupé.
Ma main gauche, plus précisément mon index avait le symbole de l'air sur ma première phalange.
Et bien il était grand ce chapitre dit donc !!!
Nous découvrons donc une nouvelle parti du passé de Sélène. Que pensez-vous de Maxime Galadriel pour le moment ? Mais que peut bien signifier le symbole sur la main de Sélène ?
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