Chapitre bonus : 33 partie 2. Point de vue Micky.

Note de l'auteur : suite à la demande insistante de Milkiway001 et de Hinata_Nya . Voici un chapitre "bonus", n'apportant rien de spécifique à l'histoire et comportant une scène bxb lemon. Donc si vous voulez le passer, vous le pouvez. Vous ne risquez rien.

Je profite de cela pour vous remercier de tous vos commentaires, de vos votes et lectures. De vos encouragements, de vos mots me faisant continuellement plaisir. Merci de suivre les aventures de cette bande de dingues. C'est un vrai plaisir pour moi de vous lire aussi.

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« — Mick, regarde moi. Je te connais, et tu sais qu'habituellement je ne dis rien. Mais là, ce n'est pas des jouets à mâcher avant de t'en lasser. Si tu me considère comme intraitable et sadique, je te souhaite de ne jamais découvrir à quel point cette femme peut être pire que moi. Et y'a une chose sur laquelle elle ne plaisante pas... C'est qu'on blesse ou joue avec quelqu'un à qui elle tient. Alors le mec que tu drague comme une adolescente en chaleur.. Contente toi de baver sans y toucher.

— Et s'il est consentant ?

— Alors tâche de pas te récolter d'emmerdes. Parce que même moi je pourrais pas grands choses pour toi face à eux.

— Eux ?

Les hommes de son cercle. C'est pas juste des hommes sous ses ordres. Ce sont des personnes très liées. Te fie pas à leurs sourires.. Ils sont encore plus tâchés de sang que notre équipe... Alors pour une fois, réfléchis avant d'agir. Ça te changera de penser avec ton cerveau plutôt que ta queue.. »




On regarde mais on touche pas... Foutu torture quand même...



Ce mec était pas juste divin, il était très intelligent et cultivé. Chaque mot sortant de sa bouche semblait avoir ce pouvoir de me faire imaginer les sons que ses délicieuses lèvres pouvaient transmettre. Alors je ne parlerais même pas des images qui m'avaient traversées alors qu'il était penché à faire son sac.



« Regarder mais ne pas toucher »



Oui je crois que j'aurais pus m'y tenir facilement si mon envie d'aider réellement n'avait pas pris le dessus pour ce problème qu'il avait. Assez sérieux pour qu'il remballe tout sous le regard inquiet de sa patronne. Alors quand j'avais demandé si je pouvais aider, elle avait sauté l'autorité d'Iblis pour me dire que oui. Et étonnement.. Il était d'accord avec ça. Comprenant bien, je pense, que son premier ordre... Serait compliqué à suivre.


Et évidemment, j'ai eu tout le loisir du trajet pour bien me rendre compte que je venais moi-même de m'infliger la torture. Divin, et très sûrement casé. Même si je ne voyais aucune trace d'alliance à sa main, je connaissais assez les réactions sanguines des amoureux pour deviner que le fou au taser... C'était pas juste un collègue.



Comme si cela ne suffisait pas, il avait fallu que ma grande gueule me joue des tours. Un simple geste avait focalisé mon attention pour tout le reste du trajet. Et j'avais dû donner le change à tourner des pages d'un livre que je ne parvenais plus à lire. Je ne sais même comment j'avais fait pour que ma main ne soit pas moites à force de tenir la sienne. Mais le risque de bander à force d'imaginer ce que cette main pourrait faire avait eu raison de moi : j'avais libéré sa main.


Ne sachant même pas moi-même si je voulais qu'il la laisse ou qu'il l'enlève.



Le pire ? Il avait fait les deux. Tout le long. L'enlevant et la reposant sans même s'en rendre compte apparemment. Visiblement plongé dans ses pensées.



Luxe que je m'évitais, vu la vitesse et la façon de conduire de ce mec. Du coup, Deux émotions se faisaient la guerre en moi : La trouille d'un accident, et un désir ardent en me disant que sous toute cette glace... Il avait l'air bien sauvage...



On se refait pas que voulez vous...



Le premier instant où j'ai commencé à vraiment réaliser que ça allait être très compliqué pour moi, ce fut à notre arrivée. Pile au moment où Monsieur a décidé de se changer. Torse nue. Rien de dramatique vous me direz.


Ouais...


Mais merde cet enfoiré était vraiment super bien foutu bordel ! Et en plus le contraste entre cette peau laiteuse et l'encre venant marquer sa peau... Oh god. Je me suis retenu de gémir d'envie.



Encore heureux qu'il était de dos.


Ah ah ah.



Ouais...


On en vient à ce moment où je me suis dit « je suis vraiment dans une merde noire »....


Je revenais complètement épuisé d'avoir couru partout sous une chaleur écrasante, n'ayant envie que d'une douche bien fraiche. Et je me suis retrouvé à rester planté à détailler l'apollon sortant de la salle de bain apparemment.


Dieu merci, il a pas regardé mon entre-jambe.


Alors vous allez dire que je réagis pour un rien, et vous n'auriez pas tout à fait tort. Mais pour ma défense, Ritchi était quand même déjà grave sexy dans son genre quand il était habillé. Et personnellement je n'aurais jamais pensé que ses vêtements cachaient "ça".


C'était clairement un homme s'entretenant avec soin, pas musclé à l'excès mais dont le corps était dessiné avec précision, bannissant toute graisse excessive. Sa peau si pâle semblait servir de tableau à plusieurs tatouages disséminés avec soin sur son corps. Le plus enviable de tous fut sans aucun doute ce dragon dont la queue venait se faire cacher par un boxer.


Et j'avais bien été incapable de parler quand il m'avait heurté, relevant sa serviette. Mon regard se fixant sur le tableau devant moi :  ses cheveux gouttant sur sa peau, ses joues rosies par la douche et ce regard gris d'animal sauvage...



Oh god...


Une longue douche fut nécessaire à me calmer, où j'eus tout le temps de bénir le bruit de l'eau.




Efforts réduit au néant absolus quand je sortis de la douche, pour le trouver encore et toujours avec juste ce foutu boxer. Et j'ai hésité à l'insulter d'avoir quelque chose d'aussi moulant, ou à le bénir.



Le pire étant que cet abruti ne semblait vraiment pas voir le souci à sa tenue. Et c'est en le voyant partir l'air de rien que j'ai commencé à saisir un détail m'expliquant pas mal de chose. Il ne savait pas que j'étais gay, et que son cul, je me le taperais vraiment bien, sans plaisanter.


Pour lui, cela devait être des blagues habituelles vus la diversité de profils autour de lui.



Je crois que c'est pour lui demander où étaient les draps que j'étais venu dans sa chambre. Bénissant le sien, de drap. Parce que quelques minutes plus tard... J'eus tout le temps de le regretter... ce fameux drap.



Me retrouver avec une friandise pareille, entièrement nu, SUR moi.... Je crois que même Iblis n'avait jamais atteint ce degré de sadisme auparavant... C'est pour dire. Mais Ritchi lui, il était parvenu à monter le cran, la minute d'après. En se levant et en regardant le bout de tissu au sol. Me laissant vraiment tout le temps de détailler le bas de son corps malgré la faible luminosité.


Et... Bah y'a pas que du haut qu'il était sacrément bien foutu.



Du coup, est ce vraiment utile de préciser que la raison de ma venue s'était fait la malle de mon esprit ? J'avais juste une image en tête, et bordel... Je ne savais absolument pus quoi faire.


Mais à priori, quand on croit qu'on est au max du sadisme, chez ce clan... On vous prouve qu'ils peuvent faire « mieux ».



Le mec nu, que j'avais vraiment très envie de baiser là, sans aucune arme ou seringue dans sa chambre.. Ce mec là, absolument divin, il était gay. Et célibataire à priori.


Vous comprendrez du coup que le premier ordre de mon chef... Je lui ai dit d'aller se faire foutre hein.


Mais Iblis me connaissait assez pour savoir qu'en comprenant le véritable tableau qu'était Ritchi, je dirais ça. Alors bien sûr que je prenais son avertissement au sérieux.. Mais.. Je ne sais pas moi-même comment j'avais pus passer de debout à côté du lit à... Sur lui.


Hm.


Je vais accuser mon instinct pour ce coup là, je vois que ça.



Vous savez, ce pur instinct de prédateur tapis au fond de nous? Celui-là même qui nous contrôle pourtant entièrement quand quelque chose fait exploser votre envie et votre libido. Et c'est pile à ce moment où vous vous retrouvez à avoir le pouvoir sur ce quelque chose, que vous sentez que votre raison s'éteint.



Ma bouche venant goûter sa fine peau, mon corps sentant entièrement le sien réagir... J'avais compris dès que mes lèvres avaient goûté ce goût unique que je ne pourrais pas juste me lever et sortir de là. La gourmandise m'avait poussé à avoir envie de goûter ses lèvres. Me faisant découvrir que si sa peau était d'une douceur inouïe, ses lèvres avaient le goût d'une friandise. Une friandise qui avait un goût tellement exquis que j'en avait voulu encore et encore.


Je l'avais senti lâcher prise, j'avais senti son être entier devenir.. Différent. En l'observant et en parlant avec lui, j'aurai juré qu'il était innocent dans ce domaine. Pourtant son sourire et son regard m'avait prouvé en une fraction de seconde que ce n'était qu'un masque.


Si j'avais trouvé ses lèvres divines autant  pour sa maîtrise de la langue que pour son humour... Je découvris qu'aussi bien cette bouche que cette langue était putain de douées afin de faire perdre la raison. Ce mec faisait vraiment les meilleures fellation que j'ai jamais connus.


« Je n'ai jamais prétendu être innocent.. J'en suis l'exact opposé »


Il s'éclipsa de la chambre avant de revenir avec sa sacoche, venant poser sur le côté des préservatifs.

S'amusant d'abord à me faire lubrifier ses doigts avant de se ressaisir de mes lèvres, se délectant visiblement de chacune de mes réactions. Explorant encore et encore mon corps alors qu'il me préparait. Et je dû retourner les rôles pour goûter sa propre envie, devant me faire violence pour l'envelopper avant de monter sur lui.

Nous défiant du regard, on sembla décider en même temps d'achever l'autre. Mon bassin venant rencontrer le sien avec violence, la douceur de ses gestes la seconde d'après venant apaiser la surprise.


Il me laissa les rennes dans un premier temps, laissant gonfler le feu en nous, me laissant le temps de comprendre ce que le feu d'un dragon pouvait être. Et s'ils étaient tous de ce genre là, je comprenais bien mieux pourquoi Iblis ne voulait plus lâcher leurs Patronnes.


Ce mec savait parfaitement comment faire perdre pieds, comment parvenir à me faire crier de plaisir contre sa peau. Devinant en quelques secondes les choses me faisant encore plus le désirer. Nous laissant approcher de l'extase sans jamais nous l'accorder. S'amusant à nous faire danser sur le fil, visiblement bien décidé à profiter entièrement de cette nuit autant que moi.



Je savais pas pourquoi ce mec était pas casé, mais putain... Il m'avait fallu peu de temps pour comprendre à quel point le mec le laissant filer était complètement dingue. Ce mec était une friandise absolument exquise, un enrobage si acide, une sous couche si sucrée.. Et l'âme aussi brûlante que les enfers.



Quand on m'avait déjà dit que les dragons excellaient dans tout les vices possible, j'avais cru que ce n'était que des conneries. Un mythe.



Ouais...



Mais quand je l'avais eu à ma merci, mon poing tenant ses cheveux alors que je  le pilonnait avec force, entièrement mien dans cet instant précis... J'eus tout le loisir de comprendre que non... Ce n'était pas un mythe.



J'eus le plaisir de constater que j'avais vu juste sur son côte sauvage, mon corps venant se marquer de ses ongles, de ses morsures et suçons. Et je me fis un plaisir de laisser mes propres traces sur ce corps divin.



Les rayons du soleil finirent par venir nous éclairer, et notre raisons nous auraient sûrement dit de nous reposer au vu de la longue journée s'annonçant. Mais voilà, la délicieuse friandise aux yeux gris semblaient bien se foutre du restant de la journée à venir... Et moi... Eh bien, ne sachant absolument pas si je pourrais goûter de nouveau à cela.. J'étais autant insatiable que lui. Enchaînant avec étonnement les orgasmes.



Je ne sais pas quelle heure il était quand il se stoppa, posant sa main sur ma bouche, en m'encerclant la taille avec son autre bras. Visiblement à l'affût. Souriant en dodelinant de la tête quand il compris que ouais même ça... Ça m'excitait vraiment.



— NON ! Aaron ! Entendis-je.


J'eus le temps de tourner le regard que la porte s'ouvrait d'à peine deux centimètres avant de se refermer aussi vite. Me faisant comprendre que nous avions de la visite.


— Quoi ? Faut bien le... Commença une voix inconnue

— Non. Non tu ne veux pas entrer mec. Parce qu'on ressort pas vivant de réveiller Riri. Répondis l'autre voix



Je dodelinais de la tête en ricanant, me disant que y'avait pire comme mort bordel.


Il ricana à son tour, son bassin venant rencontrer le mien brusquement alors qu'il m'embrassait dans le cou.



— Dernier round apparemment... Voyons si tu sais être silencieux à présent... Susurra t-il.



Ouais, rien à foutre de tes avertissements chef... Celui-là je vais pas juste le goûter une fois. Je sais pas ce que je vais faire, mais putain pas moyen de me contenter juste de cette nuit.



J'ai encore bien trop faim de cette friandise là.




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Note de l'auteur : Alors je sais pas si cela comblera votre demande, mais je n'avais jamais fait auparavant de scène gays lemon. Ne voulant pas marquer de connerie et me planter. J'espère néanmoins ce que ce chapitre vous a plu.

Bisous les chats.

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