Chapitre 36. Point de vue Naëlle.


J'avais commencé à saisir l'ampleur du problème se propageant quand j'ai eu Aaron au téléphone. Plus précisément quand Aaron a compris pourquoi Luc les avait fait se précipiter au Mexique. Je me retrouvais donc avec trois soucis sur les bras : Mon frère, Arno qui n'avait toujours rien compris et Aaron qui se sentait manipulé.


Et un Aaron se sentant manipulé ne réagit pas bien, je le savais depuis nos conversations sincères à coup de sérum. Il ne réagissait vraiment pas bien. Ma seule chance pour contrôler cela fut de dire à Ritchi d'agir comme il le ferait avec moi. C'est à dire faire combattre Aaron, le laisser tuer pour apaiser au moins un peu sa colère. Cela ne l'apaiserait pas totalement, mais il reprendrait le contrôle pendant un laps de temps suffisant. Et pendant ce laps de temps donné, Ritchi devait éloigner à tout prix Aaron de Arno.


Autant vous avouer que voir l'appel de Logan sur le téléphone de mon frère fut une aide non négligeable. J'avais donc ordonné à Jo et Nino de ne pas prendre les appels. Comptant sur le temps de route pour « apaiser » cela, et puis qu'il s'énerve sur New-York m'emmerdait moins que sur mon frère ou Arno...


J'eus le « loisir » cependant de mettre de côté mon inquiétude pour Aaron. Puisque le temps de trajet en voiture du Mexique à New-York nécessaire à Monsieur, correspondit à la fin de la « ballade » des trois autres....


Et forcément, quand on a un karma de merde... Eh bien ce fut pile au moment où les trois débarquaient dans le camp, que mon cher petit frère se réveilla... Même si pour le coup, je soupçonne fortement Iblis d'y avoir aidé puisque les doses administrées auraient dû agir bien plus longtemps...


Donc forcément, deux abrutis sur trois étaient clairement marqués de leurs exploits... Et comment dire... Les suçons sur une peau aussi blanche que celle de Ritchi, c'était vraiment difficile à manquer.



Mais, Luc n'eut pas le loisir de l'ouvrir vraiment à ce sujet, même si son regard trahissait le fait qu'il avait compris. Non, puisque Arno fut le premier à venir le voir. Une seule question sur les lèvres, qui me fit écarquiller les yeux puisque j'étais à portée.


« Est ce vrai ? M'as tu manipulé pour empêcher Ritchi et ce mec de se rapprocher ? »



Et j'avais prié pour que mon frère se taise à ce moment-là je l'avoue. Mais il avait répondu.



« Oui »



Mon regard avait dérivé aussi vite sur Iblis. Il avait osé. Il avait osé injecter mon propre sérum à Luc en le réveillant de force. Iblis avait décidé de donner la plus cuisante leçon à mon frère, et cela par la force. Même si cela voulait dire blesser les autres autour, mon frère allait assumer ses conneries cette fois. Sans filet.



Je ne savais pas si Luc avait un jour eu conscience des sentiments réels d'Arno pour lui. Je ne lui avais jamais posé la question. J'aurais dû, je présume. Il aurait alors compris.


Compris pourquoi ensuite Arno déchaîna toute cette violence sur lui.



L'ironie ultime ? Ce fut Micky et Ritchi qui les endormirent, et donc sauvèrent la peau de Luc.



Pourquoi je ne suis pas intervenu ? Mon frère venait d'avouer lui-même avoir manipulé Arno, comptant sur leurs amitiés, pour intervenir dans une situation dont Arno n'avait aucune conscience. Intervention qui avait amené Aaron a couper tout contact avec Arno. Luc était mon frère, Arno le petit garçon avec qui j'avais grandis. Un autre frère à mes yeux. Et j'aurais donc dû séparer deux frères à mes yeux se battant ? Qu'ils règlent ça par les poings si ça les amuses.



On fit donc emmener mon frère en urgence à la clinique, et Ali repris Arno avec l'aide de Santana pour l'amener à la maison.



Et comme ce clan n'est composé que d'une foutue bande de gosse, je ne fus qu'à moitié surprise de recevoir un appel de Peter. Me demandant de revenir à la maison. Retour me permettant donc de constater que si Aaron était bien arrivé à New-York, et bien, ce cher monsieur semblait écumer les bars de la ville.



Je parvins à ronger mon frein durant quelques heures. Tentant bien de faire confiance à Nino que j'avais envoyé sur place. Ainsi qu'à l'abruti lui servant d'ami.. Mais pour ce que cela m'avait apporté de laisser les gens gérer sans m'en mêler.. Je choisis finalement de prendre l'avion alors que Ritchi recevait une requête « particulière ».



Ainsi, quand je reçus l'appel de Nino.. En réalité je posais moi-même les pieds à New-York. Et même pas deux heures après cet appel, je me trouvais devant la dite clinique. Un choix cornélien s'imposant alors à moi : intervenir ou laisser le dernier abruti du lot régler cela.


Sérieusement ? Je me foutais bien de ne plus intervenir à cet instant là, et Iblis avait soupiré de dépit. Se contentant de surveiller le couloir alors que je débarquais dans la chambre de Cole. Comme à notre habitude il semblerait, cela s'engagea sur une engueulade entre l'abruti et moi. Engueulade interrompu par Aaron. Et comme je ne comptais pas bouger de là sans Aaron, une décision fut prise.


Le temps d'une nuit, toute histoire, passif et questionnement autres furent mis de côté. Et comme Aaron connaissait tout de moi, qu'il me faisait vraiment confiance, il m'expliqua son passif réel, amenant à ce comportement. Aaron et Cole m'expliquèrent aussi pourquoi c'était auprès de Cole que Aaron fut conduit par Logan. Cole était pour Aaron ce que Angelo ou Peter étaient pour moi.



Cela me conforta ainsi sur ma demande auprès d'Aaron bien des semaines auparavant, me rassurant sur le fait que pour une fois.. J'avais eu raison d'insister auprès d'un de mes hommes.


Apprendre le passif d'Aaron me fit prendre une décision qui concentra mon attention les mois qui suivirent ce grand bordel. Je décidais en effet de faire pour Aaron ce qu'on avait fait pour moi par le passé : le réparer.


Mon frère qui avait interféré dans mes ordres eu une punition à la hauteur de sa connerie : je l'ai envoyé en mission sous les ordres de Iblis.



Le cas Micky / Ritchi sembla se solder au néant au départ de Micky. Micky choisissant de partir à nouveau en mission. Retour à la case départ à priori pour ces deux là, même si l'interlude avec le Doc avait, semble t-il, fait du bien à Ritchi. Et pour le coup, on décida avec Iblis que ces deux là se démerderait comme des adultes. Oh le Doc tenta bien d'appeler Ritchi, mais il se récolta un mur. Ritchi avait retenu les leçons de son histoire avec Luc, et les aller et venues incessantes dans sa vie n'étaient pas une option envisageable.



J'aurais préféré ignorer l'ensemble des horreurs que Luc avait fait vivre à Ritchi dans mon dos. Mais dans ma volonté de comprendre comment on avait pus en arriver là, les deux avaient dû déballer leurs sacs quand je revins de New-York. Et je ne pense pas que le plus dur pour Luc fut ma « punition ».


Je pense que le plus dur pour lui, c'est de lire la déception dans mon regard. Sentiment vraiment intense que je n'avais pus masquer et qu'il s'était pris de plein fouet. Bien sûr il avait déjà fait des conneries, comme se mêler de ma vie sentimentale, mais ça... Passer plus de treize ans à jouer ainsi avec le coeur de quelqu'un sans s'en préoccuper vraiment... Cela c'était, même pour moi, quelque chose de vraiment immonde.


Voilà pourquoi Iblis le prit avec lui en mission. Il comprit juste en m'observant que j'avais besoin de temps pour digérer ça, et pardonner à mon frère une telle atrocité. Même si je devais être honnête, nous étions bien deux monstres tous les deux. Lui avec Ritchi, moi avec le reste du monde.



Iblis partit deux mois avec Luc. À leurs retours, Luc dû reconquérir la confiance de la personne à qui il avait fait le plus de mal dernièrement : Arno. Et Arno ne lui épargna rien. Absolument rien.


Pour de multiples raisons, mais surtout une : Arno avait espéré que le coup de sang d'Aaron était temporaire, et que tout redeviendrait comme « avant ça ». Mais sur les deux mois qui s'écoulèrent en l'absence de Luc, et sur les deux autres mois qui vinrent ensuite... Aaron passa le moins de temps possible à la demeure.


Arno avait échoué, se prenant mon avertissement de plein fouet. Implacable..



Je n'imaginais même pas la frustration que cela devait être de se dire que ce n'était même pas de notre faute, mais juste un putain de malentendus.


Cependant, si au départ je ne comptais par intervenir pour ces deux là.. Les choses avaient changés en une nuit. En un récit.


Arno compris donc que l'échec causé par Luc était pour l'heure, définitif. Pourquoi ? Parce que cette fois, le rempart protégeant et entourant Aaron, c'était moi. Et que cela pouvait bien être n'importe qui, je ne laissais plus personne toucher à Aaron.


Devenant aussi féroce et protectrice avec lui que je l'étais avec mes enfants. Un seul homme pus m'aider dans ma tâche concernant Aaron. Le seul qui ne posa aucune question, ne me demanda absolument rien de mes motivations.


Oui. Iblis.


Me conseillant et m'aiguillant en fonction des obstacles que je rencontrais avec Aaron.



Bien sûr, je dus payer un prix considérable pour que Aaron me laisse le « reconstruire ». Un prix qui n'engageait que moi, et les personnes que j'impliquais dans le processus. Voilà pourquoi, à aucun moment je n'intégrais Cole à cela. Déjà parce que Cole prit quelques mois dans la clinique afin de vraiment résoudre ses propre soucis. Et surtout, parce que le prix que réclamait Aaron, je ne voulais pas que Cole le paye.



Le prix à payer ? Ne jamais demander ou me renseigner pour avoir le nom des personnes impliquées dans son passif.



Autant dire que vraiment, ça me foutait en rage. Mais Aaron avait un défaut, que cette fois je n'avais pas : je connaissais l'instinct de vengeance de Cole et ce que celui-ci était capable de faire. Alors je pris une nouvelle décision à l'encontre de mes propres résolutions, pour Aaron.



Je l'informais en tête à tête du prix que m'avait imposé Aaron pour que je l'aide. Un deal vu donc le jour entre Cole et moi : je m'occupais de reconstruire Aaron, de lui apprendre à panser ses plaies. Et lui, il s'occupait des cas ayant causés cela. Dès qu'il en aurait l'occasion, dès qu'il se sentirait prêt, je lui accordais l'aide de Peter pour enquêter et trouver le noms de ces fumiers. Parce que nous avions cela en commun c'était certains : nous voulions la tête de ces fumiers quoi qu'en dise Aaron.



Je ne pouvais revenir sur ma parole, mais Cole ne l'avait pas donné. Et Peter n'était pas impliqué, tout comme Angelo. Deux génie de l'informatique et un ancien commissaire... Je savais qu'ils y arriveraient. Et puis dans l'Ombre... Qui sait les personnes pouvaient aider à cela ?


Je pris le parti de ne pas me renseigner, et de rester totalement aveugle sur l'autre côté du deal. Puisque Cole était lui-même totalement aveugle sur l'avancement de ma partie. C'était bien la première fois que nous jouions sur les même règles, et comme cela n'impliquait en rien nos relations, ou mon secret... Je décidais de jouer selon les règles.



Parce qu'Aaron avait beaucoup subit de ma faute, je me devais au moins de faire cela en retour. Si moi j'avais tendance à ne pas mesurer correctement l'impact que j'avais dans la vie des gens, Aaron détenait lui aussi ce défaut.



J'avais donc mis trois mois et demi avec Aaron. Et ensuite, j'avais renvoyé Aaron à Cole pour des « congés ». Congé que j'avais moi-même pris, décidant ces deux dernières semaines de ne m'occuper que de mes deux monstres hurlant et gigotant. Oui je parles bien de mes enfants. Je précise parce que le descriptif peut correspondre à beaucoup de monde en fait...



Je ne dus sortir de mes « vacances » que parce que Ethan Macry, ayant appris la vérité sur ma « mort », avait demandé à me voir. Et par respect pour notre longue relation, j'avais accepté de me déplacer.


Voilà précisément comment j'en étais arrivé à me retrouver devant son immeuble, avec un Iblis très... Tendu.. à mes côtés. Entendons nous bien sur l'état de ce cher monsieur à ce moment précis du récit : il était très énervé et ostensiblement très... Jaloux.


Pourquoi ? Visiblement mon tailleur, surtout une simple veste au dessus de mon soutien-gorge noir, provoquait trop de regard à son goût.


Ses hommes avaient d'ailleurs payés assez durement leurs sifflements...


Du coup contre qui il était jaloux... Vous devinez aisément que c'est contre toute personne du sexe masculin dont nous croisions la route. Alors imaginez cinq minutes dans un bâtiment regroupant énormément de personnalités de la musique.... Et bon nombre de mauvais dragueurs... Il était au max niveau résistance pour ne pas juste faire un carnage gratos le petit diable...


Pourquoi était-il à ce point soupe au lait ? Eh bien... je m'étais réellement concentré QUE sur Aaron pendant trois mois et demi... Alors il était encore un peu.. frustré et renfrogné de cela. Comme un gosse qu'on prive de son jouet quoi. Que voulez-vous, les hommes sont de grands gosses quoi qu'on en dise. Même lui.


Le diable est un gosse capricieux et colérique.


Mais comme il peut pas l'ouvrir sur moi, il l'ouvre sur le reste du monde.


Je me mis à ricaner en le fixant alors qu'il m'entourait possessivement de ses bras pendant que je fumais. Apercevant son regard menaçant sur un mec qui passait devant nous.



- Je vais faire noter Iblis en gros sur ton décolleté tu vas voir ! Grommela t-il

- Si tu fais ça, ça leurs donne une excuse pour mater mec. Ils pourront dire qu'ils lisaient... Riais-je



Le pire ? C'est que j'eus un fou rire face à sa tête se faisant encore plus sombre à cette idée.


- Putain on dirait moi quand j'avais trop d'hormones ! Riais-je



Il se redressa, son regard balayant minutieusement autour de nous d'un œil méfiant. Il finit par poser son regard sur moi, secouant la tête en soupirant. Je terminais ma cigarette avant de ricaner, haussant les épaules avant d'entrer dans le bâtiment. Me rendant directement dans le bureau de Ethan, prête à me faire engueuler comme pas possible.


Et comme j'avais pas envie de voir les tripes de Ethan se faire répandre dans son propre bureau par Iblis... Eh bien ce dernier resta m'attendre dans le couloir.


Je lui ai même conseillé de baiser une secrétaire ou deux tellement il était pénible.


Sa réponse ? « Ouais comme ça tu pourras te venger en baisant un ou deux mecs ici ? Non merci ! »



Je crois vraiment qu'il est enceint... C'est pas possible autrement. Faut que je pense à lui acheter un test de grossesse.



Au final le rendez-vous avec Ethan ne fut pas catastrophique, il voulait surtout faire le point avec moi sur tout ce que j'avais pus manquer ces dernières années suite à mon absence. Et vu que les Gomorra étaient des investisseurs non négligeables, il comptait bien me garder en tant que telle.


Nous étions en pleine conversation quand la porte s'ouvrit, et je ne relevais pas la tête, bien trop plongé dans ma lecture.


- Eh mais c'est ma beauté !



Je relevais le regard, tournant lentement la tête avant de voir Aaron. N'ayant pas le temps d'ouvrir la bouche que je voyais débouler Iblis à la porte. Et autant je n'avais rien contre sa manie de pisser partout pour montrer son « territoire » autant là... Il comprit à mon regard menaçant qu'il avait intérêt à se la fermer.


Je me levais lentement, allant saluer Aaron en le prenant dans mes bras.


- Tu es divine. Murmura t-il à mon oreille. Tu me donne faim.



Il m'embrassa l'air de rien sur la joue, se détachant de moi avant de poser le regard sur Ethan qui semblait attendre qu'on se rappelle qu'on était tous dans son bureau.



- Monsieur, nous sommes prêt. Annonça Aaron d'une voix calme à Ethan.

- Parfait ! J'arrive, juste le temps de terminer avec Madame.

- Oh file, tu as qu'à m'envoyer le reste par mail. Je vais y aller avant que Monsieur n'égorge par mégarde quelqu'un.



Aaron ricana, m'embrassant sur le front avant de froncer les sourcils.


- Tu veux venir ?

- Non, je crois que Monsieur veut baiser.

- Ah si Monsieur veut baiser alors, je peux pas lutter. Ricana t-il.



Je posais mes doigts sur ses lèvres alors que je devinais qu'il s'apprêtait à ajouter un « quoi que », et je pense vraiment que là Iblis aurait pris ça pour la perche de trop.



Je lui fis un clin d'oeil avant de sortir du bureau, attrapant la main d'Iblis pour le tirer avec moi. Je m'arrêtais devant le bâtiment, m'allumant une cigarette avant de m'apprêter à reprendre ma marche quand une voix me fit me retourner.



- Madame ?



J'arquais un sourcil en regardant Cole s'avancer vers moi, une cigarette à la main.



- Monsieur Reed. Le saluais-je

- Cela tombe bien que je vous croise aujourd'hui Madame. J'ai entendu dire beaucoup de bien sur votre oreille musicale, et nous allons subir avec Aaron un casting pour trouver deux nouveaux membres à notre groupe. Et comme votre instinct n'est plus à prouver, je me demandais s'il était possible d'avoir votre avis sur les cas présents ?



Je tapais la main d'Iblis violemment, grognant en me massant la main avant de lui lancer un regard assassin. Et il sembla saisir que là, c'était le moment pour lui de se calmer au plus vite s'il voulait pas se faire envoyer en Antarctique pendant les six prochains mois.



- Vous reformez un groupe ? Me renseignais-je d'une voix neutre en reposant mon regard sur Cole.

- En effet, sans la bassiste. Elle est en congés à durée indéterminée.

- Ah. Mais ma spécialité n'est pas des masses les groupes de musiques Rock Monsieur Reed.

- Monsieur Macry n'est pas de cet avis il semblerait, il vénère votre oreille musicale. Et j'aimerais vraiment, de plus, éviter de nouveaux... cas.



Ouais moi aussi tant qu'à faire.



Je finis par poser mon regard sur un jeune homme à côté de lui, arquant lentement un sourcil en me demandant ce que c'était encore que ça, et Cole sembla se rappeler de la présence du mec.



- Oh je vous présente Théo, c'est mon assistant. Et surtout mon parrain d'abstinence. Finit-il d'expliquer dans un murmure.



Oh je comprends tout de suite mieux pourquoi Aaron a accepté alors.


Je tendis la main pour la serrer à ce dénommé Théo, ne doutant même pas un seul instant que Aaron a déjà dû éplucher la vie de ce mec de A à Z.



- Enchanté, et vous êtes Madame... ? S'enquit l'homme.

- Juste Madame. Cela vous suffira. Répondis-je dans un sourire poli.



Je me remis à fumer ma cigarette, observant Cole avant de poser le regard derrière lui, voyant Aaron arriver.


Iblis sembla anticiper ma réaction puisqu'il soupira avant d'entrer de nouveau dans le bâtiment, se retournant vers moi avec un sourire en coin.



- Allez mon délice, au moins s'ils jouent mal on pourra se moquer.



Ouais.. Tu sais surtout que malgré moi je vais vraiment conseiller pour que ce groupe soit encore meilleur que celui d'origine hein...

Je déteste quand il me lit ainsi.



- Je te déteste. Murmurais-je dans l'ascenseur.

- Moi aussi. Me souffla t-il avant de m'embrasser. Par contre si le nabot avec le rockeur arrêtes pas tout de suite de mater ton cul je vais l'égorger ici et maintenant.


Ah.

C'est reparti...






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