Chapitre 23. Point de vue Aaron.
— Eh Billie The kid ! S'exclame Nino
Une flopée de juron franchit le bord de mes lèvres alors que j'entre dans la cuisine, mon visage virant à une neutralité absolu alors que je m'assois. Sentant un courant électrique me parcourir en permanence, je suis conscient que si je rouvre la bouche, c'est pour gémir d'inconfort.
Arno vient s'installer à son tour, et je devine à sa tête que c'est le même combat pour lui. Nos regards se croisent et malheureusement pour nous... Nous ne parvenons pas à retenir notre fous rire, secouant la tête en s'écartant des tabourets.
Le pire c'est que quand Naëlle débarque avec son « cadeau »... Je le prends avec un putain de plaisir. Et Arno aussi.
Oui. Elle nous offre bel et bien des coussins.
Mais j'ai vraiment trop mal au cul pour le refuser. Surtout quand la surface du tabouret me paraissait être fait de pierre vraiment trop dure. Ça m'apprendra à faire un marathon sexe sans me reposer tiens.
— Vous avez eu un souci ? Une balle vous a touché ? S'inquiète Salomon.
Je peux distinctement entendre le rire de tous le monde se répandre alors que je me frotte les yeux en secouant la tête.
— Non non ils se sont plutôt pris un bazooka dans le derrière, mais t'inquiètes, ils aiment ça. Rit Nino.
— Parce que tu sais leurs tailles de canon ? Renchérit Ali.
Oh putain mais qu'est ce qu'on leurs a fait pour mériter ça ?
Ah oui. Cinq jours sans nouvelles.
— Je ne comprends pas. Marmonne Salomon.
Je relève le visage vers Salomon, complètement ahuri.
— Alors. Commence Arno en riant. Je dirais bien.. Je vais te montrer... Mais putain non je peux plus. Il m'a achevé ce con.
— Moi j'ai juste besoin d'une nuit de sommeil, on peut s'arranger mec ! Ricanais-je
Je vois le visage de Salomon se fermer, et il se contente de prendre la carafe de café, nous versant des tasses avant de les déposer devant nous.
— Je crois que je vais me passer de la démonstration. Et des images aussi Patronne !
Je me retournes, la voyant ranger son portable en haussant les épaules. Un sourire béat sur les lèvres.
— Bah si je peux dépanner... Dit elle sur un ton innocent.
— T'allais montrer quoi toi ? M'inquiétais-je
— Le Kamasutra Gay. M'explique t-elle. Tiens, dis moi ce que vous avez fait d'ailleurs.
Et comme vous le devinez si bien, oui elle s'avança avec son portable. Le posant sur la table en me montrant les images. S'attendant vraiment à ce que je lui réponde vu sa tête.
Que Dieu me vienne en aide ou je vais l'étouffer avec son coussin.
— Mon délice ?
Ah bah le diable ça me va aussi !
— Un souci fessier Aaron ? Ricana Iblis.
— J'ai trop forcé. Rit Arno.
— Et apparemment vous avez sacrément dégusté aussi. Termine Iblis.
Blam.
1 point partout balle au centre.
Je me contente de boire mon café, ignorant Naëlle qui tire sur mon bras pour que je lui réponde. Et elle se décide donc à emmerder Arno.
— Alors je viens de la part de Monsieur Leon. Il me dit de vous dire, et je cite... Que les loosers s'étant fait enculer par le pari se pointent dans le salons, leurs dieux va donner son châtiment. Juré c'est ce qu'il a dit. Déclare Iblis.
Malheureusement pour le comptoir, je recrache mon café avant de me mettre à rire. Remarquant que la grande patronne ne fait définitivement plus la maligne étrangement.
— Putain si y'avait pas Grey, j'épouserai ce mec ! Riais-je. Quoi que teint en roux, il verra pas la différence...
— Bah alors Aaron, fallait me dire que t'avais besoin de vaseline et d'entraînements, j'aurais pus te filer des conseils. Cingle une voix derrière moi.
Je penche la tête en arrière, un sourire carnassier s'étirant sur mes lèvres alors que justement le rouquin débarque dans la cuisine.
— Foxy, mon ptit roux adoré ! On t'as enfin enlevé ta ptite laisse et ton collier rose bonbon ? Le provoquais-je
— J'ai pas de... Hm bref.
— Oh putain ! M'exclamais-je
Je me retournes aussi vite, bondissant sur mes jambes. Le regrettant en sentant un courant électrique me parcourir. Et je devine avoir grimacé vu son rire.
— Bon blague à part, rentré de mission Grey ?
Il dodeline la tête avant de soupirer.
— Non, juste on va dire qu'on a pris des jours de congés. Les mecs voulaient aussi profiter de leurs familles.
— Et Oliver ? M'inquiétais-je
— Ah... Oliver. Il est... Avec... Hm...
Il finit sa phrase tellement bas que je n'entends pas sa réponse et cela ne fait que m'inquiéter.
— Avec ? Relançais-je
— Ave... Murmure t-il
— Putain Grey merde ! Articule ou je t'encule ! M'énervais-je
Le rire d'Arno se fait entendre alors que Grey me fixe avec un air halluciné.
— Avec Angelo. À l'étage. Lâche t-il avant de s'éloigner de moi sans me lâcher des yeux.
Je me frottes le visage, secouant la tête en grognant alors qu'Arno est toujours mort de rire.
— Articule ou je t'encule ? Sérieux ? Relance t-il hilare. Oh merde !
Je lui fais un doigt d'honneur en m'éloignant, attrapant un paquet de cigarette avant de rejoindre les autres dans le salons. Et je peux vous dire au sourire qu'a Hakane, qu'il prend vraiment son pieds à observer tout le monde flipper.
— Alors. Commence t-il. Les perdants pour rappel sont... Suri, Noz, Ali, John, Ritchi, Jarod, Naëlle, Nino, Santana et Salomon.
Oh merde.
Ils sont vraiment beaucoup à avoir parié les enfoirés.
— Et voici le gage : un enfant sera chargé de vous désigner vos vêtements, que vous porterez obligatoirement. Et dans le cas de leurs envies, c'est aussi l'enfant qui vous maquillera. La durée de ce gage est de sept jours à compter de demain. Afin d'éviter tout problème de pots-de-vins pour les enfants, les mères seront chargés de leurs neutralités. Dans le cas des jumeaux infernaux, c'est Angelo qui en est témoin avec le vieux Gomorra. Pour Aldino, pas dur, c'est Arno. Pour Uta, évidemment c'est moi. En cas d'absence d'un des juges, et de doutes d'une autre partie... Cela sera Peter et le vieux Gomorra qui seront juges. Évidemment, vos tenues seront notés. Et vous le devinez, j'ai lancé un concours entre les gamins. Et ils sont très motivés à gagner.
Oh bordel de cacahuète.
Oh putain je les plains. Se faire habiller et maquiller par un gamin... Selon les critères d'un enfant de cinq ans et d'un adulte taré...
— J'adore ce mec ! S'exclame Iblis en riant.
Tu m'étonne qu'il adore. Ils sont tous blancs comme des morts les grands boss. Même les mecs autour de nous sont mort de rire.
— Alors, voici le tableau. Termine Hakane en souriant.
Est ce qu'il déballe vraiment un tableau devant nous ? Eh bien nous parlons de Hakane alors... Oui.
— Eh mais j'ai pas parié moi ! Proteste vivement Grey
— Non. Toi, c'est juste pour m'amuser. Concède Hakane avec un sourire carnassier. D'ailleurs, chaton, ta tenue est déjà prête à la maison.
— Quel genre ? Demande suspicieux Grey
Hakane ricane en rebouchant son marqueur, haussant les épaules en fixant Grey.
— En totale adéquation avec ton surnom.
J'écarquille les yeux, ma main venant étouffer mon rire mais la tête hallucinée du pauvre Grey finis vraiment de m'achever.
— Ok. Finalement je suis content de pas être marié avec ce mec ! Riais-je. Hakane t'es vraiment mon dieu !
Il me fait une révérence en ricanant, et je m'allume une cigarette tout en observant le tableau.
— Pourquoi y'a des gamins qui ont leurs parents en charge et d'autre pas ? Me renseignais-je.
Hakane applaudit en sautillant et je devine sans mal qu'il attendait que ça.
— Le plus amusant dans ce joli dispatch, c'est que je l'ai fait avec les enfants. Je leurs ai demandé de choisir une victime qu'ils allaient adorer pour jouer à la poupée géante. Et dans le cas de Uta... Disons que les seringues... Il est rancunier. Et que Ali veut pas lui montrer le sous-sol. Et Aldino... J'ai pas d'excuse valable. Enfin si... Il a dit qu'il a toujours rêvé de voir les deux là en robe...
Les gardes sont définitivement obligés de sortir et de partir très loin tellement ils sont hilares. Et qu'ils risquent vraiment de mourir vu les regards assassins des autres.
— Alors, je pourrais bien vous rassurer... Mais le concours porte sur la tenue la plus ridicule. Et je crois, sans mentir, que votre semaine va vraiment être longue.
— Mais... Mais on doit bosser en même temps ? S'insurge Jo
— Heuuu.. Oui. Évidement mon chou, la vie continue ! Rétorque sérieusement Hakane.
Je comprends vraiment pourquoi elle flippait autant la patronne tiens.
— Bon, bah je vais pioncer moi. J'ai du sommeil à rattraper. Indiquais-je en profitant du bruit.
Je m'allume un mélange, sortant du salon pour aller fumer sur la terrasse avec mon café. Luc venant me rejoindre, mort de rire, fumant avec moi en les observant de loin s'agiter et protester.
— Tu vas aller le voir ? Me questionne Luc
Je tourne le regard vers lui, arquant un sourcil avant de percuter.
— Ouais, sûrement ouais. La connaissant, elle voudra pas bouger de la maison de la semaine elle. Donc je vais en profiter pour voir comment il s'en sort de sa désintox. Les deux autres cata je sais pas... On verra sur place. Mais ces deux là sont vraiment capable du pire et du meilleur... Alors je me demande le chemin qu'il ont pris.
— Natan et Logan Herrero bossent en duo pour le Santa Sangre. Indique calmement Iblis en arrivant.
Je le fixe, beaucoup de question se bousculant dans ma tête.
— J'ai entendu que la fin de la phrase. J'ai deviné la question. J'ai peut-être un ou deux hommes les observants. Je comptes pas les tuer juste observer. Pas suivi Reed par respect. Non je lis pas dans vos pensées, et... Oui ça se voit que vous boitez tous deux. Ah et Naëlle refuse de bouger de la maison. Quartier libre donc pour vous elle dit. En cas de problème.. Vous connaissez la chanson. Et oui je vais... Dormir... Avec elle là si vous nous cherchez. Ciao.
Il repart aussi vite et je suis encore à cligner des yeux plusieurs secondes après.
— Vraiment mais vraiment flippant ce mec. Murmurais-je. Je vais me coucher.
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