Chapitre 31 - Louis

"Maman ?!?!"


Je descends les marches de l'escalier et passe la tête par la porte de la cuisine. Je croise le regard doux de ma mère et son sourire rieur.


"Ca faisait bien longtemps que je ne t'avais pas entendu m'appeler depuis l'autre bout de la maison !"


Je ris et m'approche d'elle. J'embrasse sa joue et pique un petit bout de carotte qu'elle est en train de découper.


"De quoi as-tu besoin mon chéri ? m'interroge-t-elle alors que je m'appuie au rebord de l'évier pour me pencher à la fenêtre.

- Est-ce que tu sais où est Harry ?

- Je l'ai vu sortir avec son carnet il y a un moment. Il doit être dans le jardin.

- Merci, je lui réponds en sortant de la pièce.

- Louis ? Attends une minute s'il te plaît...

- Oui ?

- Prends donc ma panière et va détendre le linge..."


Son air espiègle me fait sourire. Je récupère la panière et sors dans le jardin. Je descends vers l'étendoir, surpris de ne pas apercevoir Harry sur la terrasse. Je détends et plie le linge avant de déposer le panier sur la table. J'attrape mon téléphone dans ma poche et envoie un simple "Où est-tu ?" à mon petit-ami. Mais le message n'est pas distribué, signe que son portable est éteint, déchargé ou hors réseau.


Je réfléchis un instant et d'instinct me dirige vers la rivière. Je remonte la berge jusqu'au ponton où nous avons eu l'habitude de nous prélasser depuis notre arrivée. C'est sans surprise que j'aperçois sa silhouette, étendue sur les planches, le visage offert au soleil, son carnet sur son abdomen. Je m'approche tranquillement, laissant le bruit des cailloux sous mes pas l'avertir de mon arrivée.


Mais Harry ne bouge pas d'un millimètre. Pas même lorsque mes pas résonnent sur les planches. Je ne sais pas pour quelles raisons, mais mon cœur se serre dans ma poitrine. Je me penche et m'allonge contre le corps chaud de mon amant. Sa respiration lente me rassure. Je secoue la tête et rejette mes inquiétudes. Je glisse mes doigts dans ses cheveux avant de poser ma tête sur sa poitrine. Les doux battements de son cœur finissent de m'apaiser et je me laisse aller à somnoler, ne voulant pas déranger sa sieste.


Le vent se lève légèrement et me fait frissonner. Les bras d'Harry s'enroulent autour de mon corps et me pressent contre le sien. Je niche mon visage sur son torse alors qu'il caresse doucement mon dos jusqu'à mon épaule. Je finis par émerger et relève le visage vers le sien, happé par son regard émeraude, un peu triste. Je me relève et lui tends la main pour l'aider à s'asseoir.


"Est-ce que ça va ? Tu avais disparu..., je le questionne avec réserve.

- Ca va, ne t'inquiète pas, répond-il en venant capturer mes lèvres.

- Harry... ?" j'insiste en repoussant doucement son épaule.


Il m'observe quelques instants, hésitant, avant de fuir mon regard. Il inspire profondément, ramène ses genoux contre sa poitrine. Je l'ai rarement vu ainsi, alors je glisse ma main sur la sienne et presse ses doigts pour l'encourager à se confier.


"Ce n'est pas toujours simple de vous voir tous si... unis" finit-il par lâcher.


Il relève son visage et braque son regard dans le mien. Je peux y lire comme de la culpabilité, alors que ce qu'il ressent est légitime. J'ai la chance d'avoir une famille simple, sans prise de tête. Mes parents ont toujours eu un petit côté marginale qu'ils ont tenté de nous transmettre. Mais Charlotte et moi sommes plus terre à terre dans notre quotidien. Sauf lorsque nous sommes tous réunis. Nous nous laissons portés par le flegme qui règne en maître dans la maison.


Je caresse doucement sa joue, soulignant de mon pouce son regard.


"J'ai eu besoin de m'isoler un peu, reprend-il. Je suis désolé.

- Tu n'as pas à t'excuser, voyons. Je comprends, je le rassure.

- J'envie cette facilité que vous avez à vivre ensemble. Rien ne semble jamais vous agacer. On est là depuis bientôt trois semaines et je n'ai jamais entendu tes parents élever la voix.

- Ils se disputent pourtant, parce qu'on les a déjà surpris se faire la tête. Mais c'est vrai qu'ils ne le font jamais devant nous, même depuis que nous sommes adultes.

- C'est apaisant... Mais du coup, ça me renvoie à mes propres difficultés de communication avec ma famille, aux non-dits, aux mésententes.

- On peut rentrer si tu veux, tu sais.

- Non, je ne veux pas te priver de ta famille, Louis.

- Il faudra bien rentrer de toute façon. Ca nous permettra de prendre du temps pour nous avant que je reprenne le travail."


Je vois Harry hésitant, partagé entre cette envie de rentrer, quitter ma famille qui l'étouffe sûrement un peu, et la crainte de me blesser.


"Peut-être qu'on pourrait inviter tes parents lorsque tu auras installé tes affaires à l'appartement" je suggère.


Mon petit-ami relève ses yeux brillants vers moi, un sourire timide au coin des lèvres.


"Oui, pourquoi pas" finit-il par répondre en se levant, sa main tendue vers moi pour m'aider à me relever.


Je glisse ma main droite dans la sienne et, à la force de son bras, il me permet de me mettre debout sans que je ne force sur mon corps encore meurtri. Je percute son torse et m'empresse de glisser mes bras autour de sa taille. Sa bouche cherche la mienne, ses lèvres embrassent les miennes, sa langue s'enroule langoureusement autour de la mienne. Je le sens se détendre instantanément contre moi, comme s'il retrouvait son souffle.


"Tu sais, on a tous nos histoires, nos peines, nos craintes. On les trimballe comme on peut. Et puis un jour, on rencontre une personne qui nous aide à les porter, à les surpasser. Tu es cette personne pour moi. Tu m'as appris à m'accepter avec mes cicatrices, tu m'as aider à me surpasser quand j'étais épuisé par cette rééducation trop longue. Je veux être cette personne pour toi, Harry. Je veux..., je me racle un peu la gorge, conscient de ce que je m'apprête à dire. Je veux qu'un jour, toi et moi, on forme une famille aimante et épanouie.

- Tu es cette personne, Louis. Depuis le premier regard échangé sur le banc."


Mon cœur fait une embardée dans ma poitrine. Je me fais la promesse de soutenir cet homme que j'aime, chaque jour que je passerai à ses côtés.


***


Évidemment, lorsque nous avons annoncé à mes parents que nous repartions, ma mère n'a pas pu cacher sa déception. Notre départ n'est pourtant avancé que de quelques jours. J'ai réussi à lui rendre son sourire en lui promettant de revenir rapidement. Et puis la séparation est moins brutale, puisque Charlotte, Lewis et William restent encore une bonne semaine.


C'est le dernier repas que nous partageons à l'ombre de la tonnelle. La nostalgie de cet été nous entoure déjà. La main d'Harry presse mon genou et je le rassure d'un sourire. Il se sent responsable de notre départ mais il n'a pas eu à me convaincre. Je suis aussi content de nous retrouver juste tous les deux. De projeter notre emménagement et notre vie ensemble dans le quotidien. Lorsque nous sommes rentrés de la rivière, tout était clair dans mon esprit, et je dois même avouer mon impatience à reprendre la route. J'ai discuté par message avec Adam et il s'est proposé de venir nous aider le prochain week-end à déménager les cartons d'Harry. Ce sera l'occasion de passer un agréable moment ensemble.


William calé contré lui, Harry termine son dessert. Je le surprends à respirer l'odeur de mon neveu, à apprécier l'apaisement qu'il lui procure. J'avoue que je craque un peu plus devant ce tableau.


Ma mère glisse son bras autour de mon épaule alors qu'elle dépose devant moi une tasse de café. Je suis obligé d'interrompre ma contemplation pour la remercier. Son sourire est radieux.


"Je t'aime mon chéri, souffle-t-elle au creux de mon oreille. Tu vas me manquer mais je sais que tout ira bien."


Elle ne s'attarde pas et ne me laisse pas l'occasion de lui répondre. Charlotte donne un petit coup de coude dans mes côtes. Je crois que je me laisse aller à un peu trop d'émotions.


"Vous dîner avec Zayn ? me demande-t-elle.

- Oui sûrement. On a prévu de se retrouver pour boire un verre en fin de journée, mais je pense que la soirée va s'éterniser. La séparation sera difficile aussi, je réponds dans un froncement de nez.

- Il n'a qu'à nous suivre, souffle Charlotte, en levant les yeux au ciel.

- Laissez-nous Zayn ! s'interpose notre mère, faisant rire toute la tablée. C'est plutôt vous qui devriez redescendre. Je n'ai jamais compris pourquoi vous préfériez la grisaille du Nord.

- Humm... les opportunités, peut-être, suggère ma sœur, espiègle.

- Éventuellement... admet notre mère.

- Les opportunités, ça peut aussi se créer" intervient Harry.


Je me tourne vers lui, surpris de cette remarque. C'est plus simple pour lui puisqu'il peut travailler de n'importe quel endroit, la preuve en est de ces dernières semaines.


"Tu envisagerais sérieusement de quitter Paris ? je l'interroge, le cœur battant.

- Si l'occasion se présente un jour pour toi, sans hésitation."


Je déglutis, pris au dépourvu de cette déclaration devant toute ma famille. Bien sûr, notre relation est sérieuse, je viens de le présenter à mes parents sans me poser de question. Bien sûr, je lui suggérais hier de fonder une famille. L'entendre se projeter aussi dans l'avenir consolide davantage notre relation.


Je me penche vers lui et embrasse sa joue, alors que ce sont ses lèvres que je rêve de presser. Et juste pour nous deux, je murmure :


"Ce n'est pas l'Ariège qui nous attend... mais la Normandie."


Il inspire profondément avant de plonger son regard brillant dans le mien. Il ferme ses paupières pour acquiescer. Je crois que nous mettrons tout en œuvre pour vivre la vie qui nous ressemble à tous les deux.


***


Nous avons pris le temps de rassembler nos affaires dans nos sacs et de ranger un peu le bazar que nous avons mis durant ces deux semaines dans mon ancienne chambre d'adolescent. Harry m'attend en bas des marches de l'escalier, les clefs de sa voiture dans une main, l'autre tendue vers moi pour m'accueillir. Je lui offre un sourire qu'il me renvoie. Il semble plus détendu depuis que notre départ est programmé. Je sais qu'il a apprécié notre séjour et il m'a assuré qu'il reviendrait avec plaisir mais je pense que c'était trop pour lui. Harry est un solitaire et il a besoin de retrouver le calme de sa vie, de notre vie à deux, désormais.


Il embrasse ma tempe lorsque je suis à sa hauteur et glisse son bras autour de ma taille.


"Ne nous attendez pas pour le dîner, d'accord ? je dis à l'attention de ma mère.

- D'accord. Passez une bonne soirée les garçons !

- Merci Maman.

- Merci Joséphine" répond Harry en bisant sa joue.


Ma mère presse la joue de mon petit-ami dans un geste affectueux qui le fait rougir. Je suis tellement heureux qu'il ait été adopté par tous les membres de ma famille. Et par mon meilleur ami que nous nous apprêtons à retrouver.


Nous prenons la route en direction de la ville où nous avons rendez-vous avec Zayn, dans une guinguette en bord de rivière. C'est un endroit dans lequel nous avons partagé de nombreuses soirées, où Zayn a eu quelques conquêtes. Moi aussi, je dois bien le reconnaître, mais c'était plus discret que lui. J'étais moins à l'aise, à l'époque, d'afficher mon homosexualité. Et mes partenaires étaient encore plus réservés que moi.


En cette fin d'après-midi, je suis fier d'arriver au bras d'Harry. J'ai appris à ignorer les regards insistants sur nos mains liées ou sur le bras de mon amant autour de mes reins lorsque je tire la porte du restaurant.


Je m'adresse à l'hôtesse avec un grand sourire, reconnaissant immédiatement la sœur de mon meilleur ami. Waliyha entoure mon cou de ses bras et bise ma joue avec force.


"Loulou, je suis si contente de te voir ! m'accueille-t-elle.

- Le plaisir est partagé, Waliyha. Comment vas-tu ? Zayn ne m'a pas dit que tu travaillais ici !

- C'est juste pour l'été, dit-elle en haussant les épaules. Je vais partir sur Pau à la rentrée pour mes études.

- Ca va te changer...

- Oui, souffle-t-elle, le regard légèrement baissé sur ses pieds.

- Waliyha, je te présente Harry, mon petit-ami, dis-je en resserrant ma main autour du bras de Harry.

- Enchantée, dit-elle en rougissant légèrement. Zayn est déjà arrivé. Il est à votre table habituelle.

- Merci."


Je guide Harry vers les portes au fond de la salle de restaurant, jusqu'à la terrasse en bois, bordée d'une clôture blanche et arborée, surplombant la rivière. Les voix des quelques clients couvrent à peine le ressac de l'eau. J'inspire profondément. Cet endroit m'a manqué. Je tourne mon visage vers la gauche et mon regard est attiré par une chevelure blonde, installée à notre table. Je plisse les yeux.


"Il semble que Zayn ait de la compagnie, je souffle à l'attention de Harry. Hey !" j'interromps mon ami en approchant de la table.


Sans surprise, je reconnais Jelena. Elle se redresse et se lève pour nous saluer. Je fais les présentations en jetant quelques coups d'œil à Zayn, son regard brillant et ses pommettes rosées malgré son teint métissé. Nous nous installons autour de la table, Harry près de moi et Jelena près de Zayn. La conversation se met facilement en place, Zayn discute avec Harry et lui précise que Waliyha est sa petite sœur après qu'elle ait déposé sur la table quatre bières. Des questions me brûlent les lèvres mais je laisse mon meilleur ami m'annoncer ce que laisse prétendre les regards et les gestes que Jelena et lui échangent. Nous discutons de notre séjour qui prend fin, de notre retour et de l'emménagement d'Harry dans mon appartement, du travail d'Harry et de la reprise du mien. Le temps passe, la soirée est agréable, les guirlandes lumineuses commencent à scintiller autour de la terrasse. L'air frais nous surprend et c'est avec plaisir que je me blottis contre Harry.


"Bon... vous nous expliquez ! je finis par craquer en regardant mes deux amis.

- Que veux-tu savoir ? demande Zayn innocemment alors que Jelena le bouscule légèrement.

- J'ai arrêté d'être têtue et accepté d'écouter Zayn plutôt que de me focaliser sur ce que je croyais, dit-elle avant que mon ami ne prenne la parole. Et puis, il n'a cessé de me répéter que tu avais rencontré le grand amour, qu'il était convaincu que j'étais le sien, poursuit-elle en glissant sa main sur la nuque de l'homme près d'elle, qui la dévore des yeux. J'ai finalement compris que je n'avais pas écouté la bonne personne.

- On s'est retrouvé depuis un mois déjà... précise Zayn en embrassant sa petite-amie.

- Et tu nous en parles que maintenant ? je m'offusque alors que Harry rit près de moi.

- Je voulais...

- Zayn craignait que je le quitte une nouvelle fois, l'interrompt Jelena. Mais j'ai souffert autant que lui de notre séparation et je ne veux plus vivre ces moments-là. Il a fallu affronter ma mère et elle a bien été obligée de reconnaître qu'elle m'avait menti. Ca restera le plus grand mystère, vraiment. Je ne comprends pas ce qu'elle reproche à Zayn. Je m'en veux tellement...

- C'est du passé, ok ?!

- C'est vrai, l'essentiel c'est que vous vous soyez retrouvés, intervient Harry.

- Comme quoi, les relations peuvent s'arranger" je ponctue en glissant ma main sur la cuisse de mon petit-ami.


La soirée se termine et nous avons du mal à quitter le parking. J'ai du mal à laisser mon meilleur ami, une nouvelle fois, même si je le sais plus serein et heureux. Il me promet de venir rapidement me rendre visite et voir comment nous sommes installés Harry et moi.


"Prends soin de toi, OK ! chuchote-t-il à mon oreille alors qu'il me donne une dernière accolade.

- Promis.

- Merci de veiller sur lui, Harry, s'adresse-t-il à mon amant.

- Avec plaisir.

- J'en doute pas !" termine-t-il dans un éclat de rire.


Nous retrouvons chacun nos véhicules. La nuit va être courte.


***


Le trajet a été long et laborieux. Mon corps est endolori et le regard d'Harry cerné. Mais, une fois les aurevoirs faits, nous n'avions qu'une hâte : rentrer chez NOUS.

Alors, après presque treize heures de route à cause des innombrables pauses, alors que la nuit est tombée mais éclairée des lumières de la ville, nous arrivons enfin dans le parking de mon immeuble. Harry coupe le contact après s'être garé et sort de la voiture dont il fait le tour pour venir ouvrir ma portière.


"Quel gentleman ! je ris. Tu sais que tu m'as déjà séduit ? je le taquine.

- Je mets toutes les chances de mon côté pour que tu t'occupes de moi ce soir."


Je ne retiens pas mon rire et suis heureux de son espièglerie. Son sourire est radieux malgré ses traits tirés. Je pense qu'il a parfaitement conscience qu'à peine nous aurons touché le matelas, nous nous endormirons. Mais... je le laisse espérer. Et je pense déjà au réveil que je pourrais lui offrir.


Nous récupérons nos sacs et prenons l'ascenseur. Je sors les clefs de l'appartement de ma veste et ouvre la porte. C'est agréable de rentrer chez soi, même si notre séjour était parfait. Je retrouve les odeurs familières. Harry me dépasse et dépose nos bagages près du canapé. Je m'accroche à sa taille, l'embrasse à travers le tissu de son t-shirt entre ses omoplates.


"Bienvenue chez toi mon cœur."


Mon petit-ami se tourne entre mes bras, glisse ses mains sur mon cou et prend mon visage en coupe. Il capture mes lèvres doucement, m'embrasse et m'embrase. Ses mains suivent les courbes de mon corps, mon dos, mes reins, mes fesses, mes cuisses. D'un geste souple, il me soulève et m'incite à encercler sa taille avec mes jambes. Il me conduit à la chambre, me dépose délicatement sur le lit. Mon cœur s'emballe et la fatigue me quitte instantanément. Il me surplombe, retirant son t-shirt et défaisant la boucle de sa ceinture. Je mordille ma lèvre inférieure, hypnotisé par l'aura qu'il dégage. Harry était sur la réserve pendant notre séjour chez mes parents, gêné qu'on puisse nous entendre. Ce soir, il semble avoir envie de combler ses frustrations. Je souris alors qu'il se penche sur moi, soulève mon pull et glisse ses doigts sur ma peau.


Je frissonne, à cause de la fraîcheur de ses doigts et le désir qu'il insuffle en moi.


"Merci de m'avoir fait découvrir un peu de toi, dit-il avant d'embrasser mes lèvres. Merci d'avoir si foi en moi pour me présenter à ta famille, poursuit-il. Merci d'être toi, merci d'être là."

Je presse ma main sur sa nuque et l'embrasse avec avidité. Certaines paroles n'attendent pas de réponses ; les gestes suffisent.


*

*  *


Il aura été long à écrire ce chapitre. Le temps m'a manqué, l'énergie aussi un peu alors que j'avais des images assez précises de ce que je voulais.

La relation entre Louis et Harry est désormais bien installée. L'emménagement d'Harry n'est qu'une formalité. Ils vont pouvoir s'épanouir ensemble et construire une jolie vie à deux, malgré les peines d'Harry, ses déceptions.


Je tenais encore à vous remercier d'être toujours présents sur cette histoire. Je vois les vues augmenter et ça me touche tant.

J'espère que ce chapitre vous aura plus.

Je vous embrasse.


Mimi


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