I.5 - william

P R E M I E R E S A I S O N

(mda: c'est le premier que je fait,
alors j'ai pas l'habitude de faire un
mot de l'auteur. dans cette scène,
nous basculons à la fameuse soirée
de mathis bardeaux (personnage de
hurricane et perso principal de
sauver cette étoile) où nolwenn et
william couchent ensemble. il y
aura donc cette scène.)

IL EN A TANT rêvé, des douces lèvres de Nolwenn. Depuis cette fameuse soirée.

Il s'en rappelle comme si c'était hier.

William voulait se passer de l'eau fraiche sur le visage. Il avait tellement bu, qu'il avait la tête dans le flou le plus total. Il s'était dirigé vers la salle de bain, ne pensant pas y trouver quelqu'un. Ou du moins, la personne aurait fermé la porte à clefs.

Nolwenn était là, en sous-tifs, devant lui, en train de frotter son haut avec de l'eau et du savon de marseille.

« J'suis désolé. »

Nolwenn l'a regardé et rapidement, elle a lâché tout ce qu'elle avait dans les mains dans l'évier et s'est approché de lui.

Il ne comprenait pas ce qu'elle voulait jusqu'à ce qu'elle se hisse sur la pointe des pieds pour l'embrasser.

Elle attrapa les mains du garçon et les plaça sur sa taille divine avant d'entourer sa nuque de ses bras et de l'attirer encore plus contre elle.

L'effet de l'alcool sur William ne faisait que le poussait à rentrer dans la danse. Nolwenn était belle. Elle l'avait toujours été, aussi longtemps qu'il s'en souvienne. Ses cheveux colorés lui donnaient cet air insolent qui lui collait tellement bien à la peau.

Il baladait ses mains doucement sur son corps, et du bout des doigts, il caressait la ligne entre sa peau nue et son pantalon taille haute.

Ils se mangeaient la bouche comme deux adolescents en manque. Et ils titubaient, tous les deux sous l'emprise de boissons alcoolisées, mais aussi sous de substances illicites.

William finit par la pousser contre la porte de la salle de bain et Nolwenn tourna le loquet pour s'enfermer.

À ce moment-là, William n'en avait que faire que Nolwenn soit son amie depuis maintenant deux ans, qu'elle soit en couple, avec Kim, qui était aussi son amie, qu'elle soit la sœur de Timéo. Et pourtant Timéo foutait la frousse avec sa carrure imposante.

Non, à ce moment-là, il ne voyait que Nolwenn, la jeune femme qui l'embrassait.

Elle passa ses mains sous son débardeur et le lui retira d'un geste rapide et précis, comme si elle avait fait ça de toute sa vie. Nolwenn commença à déboutonner le jean de son ami, le dézippa et le fit glisser le long de ses jambes.

William lui dégrafa son sous-vêtements, le lui retira et emprisonna dans ses mains les seins de l'adolescente, jouant avec les tétons qui devenaient dures. Il embrassa sa mâchoire, puis son cou, avant de descendre au niveau de la clavicule de son amante.

Nolwenn passa la main dans le caleçon du jeune homme, entourant sa verge d'une main douce. Il grogna contre sa peau alors que celle-ci gloussa.

« Putain...
— Ça fait longtemps que je n'ai pas couché avec un mec. »

Pendant quelques secondes, William fut décontenancé. Il se rappela de Kim, de leurs bandes de potes. Mais quand elle commença les vas et vient autour de son sexe, il oublia toutes ses pensées.

L'envie grimpait rapidement entre les deux. Il la souleva doucement avant de la porter jusqu'à l'évier où il la déposa. Il en profita pour glisser ses doigts sous son tanga, se demandant à quel moment elle avait enlevé son jean.

William effleura ses lèvres, remarquant que la jeune femme avait déjà mouillé. Cela ne le fit que bander encore plus. Nolwenn laissa sa tête tomber en arrière pendant qu'il s'attaquait à sa poitrine avec sa bouche et à son intimité avec ses doigts. Il jouait avec le petit bouton de chair avec son pouce pendant que son index se glissait lentement à l'intérieur de la jeune femme.

Il perçut le souffle de son amie s'accélérer, il sentit ses adducteurs se crisper autour de sa taille. Elle avait l'air d'apprécier. Et lui aussi, il appréciait sa main autour de son sexe. Elle s'y prenait bien. Divinement bien.

Elle l'avait peut être pas fait depuis longtemps avec un mec, mais elle avait de l'expérience.

Il enfonça sa tête dans la nuque de la jeune femme, lui mordillant légèrement la peau. Ne laisser aucune trace de son passage ne sera peut être pas aussi facile que ça. Quand il fit rentrer son majeur en plus dans le sexe de l'adolescente, il sentit Nolwenn se cambrer contre lui.

Comment résister à ça ?

Timéo pourrait être fait comme un ours, William ne pourra pas dire non à son amie.

Pourtant, son cerveau lui hurlait d'arrêter là. Il lui hurlait que ce n'était qu'une putain de mauvaise idée. Mais le blond n'en avait que faire de sa raison.

« Prends-moi... »

Elle n'avait pas besoin de lui dire deux fois.

William retira ses doigts de l'intimité de Nolwenn et se releva légèrement pour que son sexe soit à hauteur de son vagin. Lentement, il la pénétra.

La déferlante d'émotion qui envahit le jeune homme l'obligea à s'accrocher un peu plus à la jeune femme. Il avait envie de pleurer de dégout, parce que c'était avant tout son amie, et que putain, la pauvre Kim était cocue. Mais il avait juste envie de sourire aussi. Il avait Nolwenn. Et peu importe le reste, il l'avait elle, enfin pour lui tout seul.

Quand ils eurent terminés, William ayant atteint le septième ciel, Nolwenn étant fatiguée, même si elle n'avait pas jouie, ils se rhabillèrent.

Avant que William ne sorte de la salle de bain, Nolwenn lui attrapa le visage et l'embrassa légèrement.

« Ça doit rester entre nous.
— J'ai pas envie que Timéo me tue. »

Elle rigola avant de le laisser partir.

Soudain, seul dans ce couloir, il comprit l'énorme erreur qu'il venait de faire. Mais aussi qu'il aimait bien plus l'adolescente qu'il voulait le croire. Et ça, il venait tout juste de le percuter.

Alors ressentir les lèvres de Nolwenn contre les siennes ne faisait que lui faire prendre conscience encore plus de ses sentiments envers la jeune femme qu'avant.

« Je crois que je t'aime, lui souffle-t-il entre deux baisers.
— Arrêtes tes conneries. »

Sauf que ce n'est pas une connerie. Il est sérieux.

Il se recule, mettant fin à ce contact, alors qu'il en rêvait depuis qu'ils ont couché ensemble.

Nolwenn fronce les sourcils, ne comprenant absolument pas ce que le blond fait.

« C'est pas une connerie. Nolwenn, bordel, je t'aime.
— Non, tu m'aimes pas. T'es juste attiré par moi ! »

Elle ne comprend pas. William le voit bien. Il est pas juste attiré par elle. Il rêve de la jeune femme dans ses bras, il la veut que pour lui. Il veut la voir s'endormir contre lui, et la voir lui chuchoter à quel point elle l'aime. Il veut l'entendre dire que eux deux, c'est pour l'éternité, et même au milieu des étoiles à leurs morts, ils s'aimeront.

Mais ce n'est pas la réalité. Lui, il l'aime. Elle, elle ne comprend pas.

De toute façon, Nolwenn, elle aime juste qu'on s'intéresse à elle. Elle aime l'idée de plaire, et à tout fait pour que William ne s'éloigne pas. Elle a joué avec ses sentiments, lui donnant de faux espoir.

Le blond connait pourtant la jeune femme par cœur. Il sait qu'elle peut se révéler égoïste et une putain de manipulatrice. Mais il a foncé tête baissé dans le mur. Et le voilà maintenant, comme un con avec ses sentiments à l'abandon.

« J'suis désolé, Nolwenn. J'vais rentrer. »

Sur ces mots, William se lève et rentre dans la maison, avec l'envie de s'isoler et de ne plus voir personne. Et surtout pas la jeune femme aux cheveux violets.

WILLIAM S'EST enfermé dans sa chambre du week-end. Il ne veut voir personne ce soir. Il veut juste s'en aller loin d'ici. Pourtant, quand il entend la voix de ses deux meilleurs amis le suppliant de les laisser rentrer, il ne peut s'empêcher de s'extirper de sous la couette et de déverrouiller la porte.

Une fois les deux garçons rentrés, le blond se laisse tomber sur le matelas et s'enroule dans la couette chaude, comme pour oublier le râteau – appelons un chat un chat – qu'il vient de se prendre.

« Tu nous expliques ? Alexis est le premier à prendre la parole.
— Y'a rien à expliquer. S'il vous plaît, j'veux dormir.
— À vingt-deux heures ? Tu te fous de notre gueule non ? »

William s'enfonce un peu plus sous la couette et cache désormais son visage. Il n'a pas envie de voir les expressions de ses meilleurs amis inquiets par sa petite déprime. Il n'a pas envie non plus qu'Antoine arrive à le déchiffrer en quelques secondes seulement. Ce mec a clairement un don pour comprendre les autres d'un seul regard, quand il connait bien évidemment le contexte.

Là, le benjamin peut de suite deviner qu'il sait passer quelque chose avec Nolwenn. Et là, le blond a tout, absolument tout, sauf envie d'en parler. Nolwenn est devenue un putain de sujet tabou.

« Si tu parles pas, je vais voir Nolwenn et ...
— Non ! »

William se relève d'un coup, faisant face à Antoine, espérant que sa tentative de paraître énervé découragera le brun à aller parler à la jeune femme.

Il pointe son index dans la direction de son ami.

« Tu ne vas pas lui parler. Et je ne veux plus entendre parler d'elle.
— Donnes mes dix euros, gros. Alexis a l'air dépité pendant qu'Antoine jubile.
J'avais parié avec cet abruti que le problème c'était Nolwenn. Lui, il avait cru que t'avais pris froid et comme tu déteste être malade. William le fusille du regard. Bon d'accord... On parie plus sur des trucs du genre.
— Mais tu dois quand même nous raconter. »

Et le blond qui pensait pouvoir compter sur Alexis. Mais même ce dernier soutien Antoine pour savoir l'histoire.

Il souffle, passe sa main sur son visage et se laisse tomber en arrière entre les coussins. Il regarde le plafond blanc et se mord les lèvres. Que dire ?

« J'ai voulu parlé avec Nolwenn tout à l'heure. On s'est embrassé...
— Quoi ? L'interrompt Alexis.
— Ta gueule, laisses moi finir trouduc ! Bon, on s'est embrassé. Je lui ai dit que je l'aimais. Antoine commence à ouvrir la bouche mais William l'arrête. Non, ta gueule toi aussi. Mais elle m'a dit qu'il fallait que j'arrête avec mes conneries, que je ne l'aimais pas mais que j'étais juste attirée par elle. Sauf que moi, je l'aime vraiment, mais j'crois qu'elle veut pas l'entendre. »

Antoine se laisse tomber à côté du jeune homme pendant qu'Alexis fait les cent pas dans la chambre, faisant craquer le parquet à chaque fois sous son poids.

« Tu peux arrêter de bouger ?
— J't'emmerde Antoine. »

William ne peut s'empêcher de sourire brièvement. Ces deux-là arrivent toujours à lui remonter le moral quand ça ne va pas. Comme il n'y a aucun des deux pour rattraper l'autre, et que le seul sérieux du trio, c'est William, les conneries et les chamailleries du benjamin et du portugais ne peuvent que lui remonter le moral. Parfois, il se demande ce qu'il serait sans eux. Juste un gamin un peu trop sérieux, perdu au milieu d'une masse d'adolescent.

« Elle t'a foutu un râteau quoi !
— Ouai. C'est exactement ça. Comme ce que va bientôt prendre Antoine de la part d'Elsa. »

Antoine attrape le bras d'Alexis et le tire sur le lit avant de l'écraser sous son poids.

« Répète un peu pour voir ?
— Tu vas prendre un râteau d'Elsa ? Le benjamin attrape un bout de couette et cache désormais le visage d'Alexis, comme pour l'étouffer.
— Pardon ?
— Non c'est bon, lâche moi ! »

Antoine se décale et laisse Alexis se relever. Celui-ci se recoiffe rapidement avant de se poser à son tour dans le lit à côté de William.

« D'ailleurs, t'as parlé avec Elsa ? Demande le blond.
— On en a pas eu le temps. Y'a eu tellement de truc à régler entre Kim et Nolwenn, Alexis et ta connerie et puis le pétage de plomb d'Elsa et Kim...
— Vous y croyez vous que Elsa est homophobe ? Alexis demande doucement.
— Non, du tout. Je pense que c'est surtout qu'elle a eu du mal à accepter quelqu'un d'autre. Ça aurait été un mec, ça aurait donné la même.
— Je le vois comme William. »

Mais si le mec à Nolwenn est un mec de la petite bande, peut être que ça n'aurait posé aucun problème. Comme par exemple lui.

Le souvenir de ses lèvres lui revient en mémoire et pour lutter, il s'enfonce dans le coussin.

« Peine de cœur malheur ! Va falloir prévoir le plan en rentrant et sauver le soldat William. »

Si William doit choisir le plus con des deux, Alexis remporte le prix. Il a toujours des idées à la con, des envies débiles. Mais si il doit choisir celui qui le soutient le plus, c'est toujours Alexis.

En même temps, le blond et le brun sont comme cul et chemises depuis la maternelle. Leurs mères sont amis, ils habitent à cinq maison l'un de l'autre, ont toujours été dans la même classe.

Oui ils ont eu des différents. Comme lorsqu'ils ont rencontré Antoine au collège, qu'il venait de changer et comme il avait un an de moins qu'eux, Alexis ne voulait pas traîner avec un « bébé ». Au final, le trio est aujourd'hui inséparable.

Et puis, ils se sont agglutinés au duo de filles. Parce que oui, à la base du groupe, c'était Elsa et Nolwenn, puis les trois gars. Mais avec Nolwenn vient Timéo et avec Elsa, son collègue de TP en seconde, Noé.

C'est ainsi qu'est née la petite bande.

Quelqu'un toque à la porte et Antoine est le premier à hurler.

« C'est qui ?
— Elsa. »

Antoine se relève rapidement et ouvre la porte.

« On peut se parler ? »

Il hoche la tête et lance un dernier regard à William et à Alexis avant de quitter la chambre en fermant la porte derrière lui.

« On pari combien qu'il va se prendre un râteau ? Demande Alexis.
— Moi je pari vingt euros qu'ils vont au moins s'embrasser.
— Moi, je dis, relation classée sans suite. »

Les deux se serrent la main pour sceller le pari. Les jeux sont lancés.

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