Chapitre 7 : Discussion et complot de minuit
Quelques heures plus tard, la lune était haut dans le ciel et Lucie était toujours éveillé. Elle était assise devant le feu de camp qui brulait toujours, bien qu'assez faiblement, et elle s'amusait à faire cramer des feuilles mortes dedans. De loin, John l'observait. Il se demandait pourquoi elle était toujours debout. Il se dit que c'était car Vlad n'était toujours pas revenu, elle devait être inquiète. Il prit son courage a deux mains et alla lui parler.
John : Hé Lucie, tu sais...C'est pas la peine d'être triste car Vlad n'est toujours pas revenu hein... Commenta-il avec hésitation en s'asseyant à coté d'elle sur l'herbe humide.
Lucie : Hein ? Demanda-t-elle en se tournant vers John.
Il se rendu alors compte qu'elle était en fait sur son téléphone et qu'elle n'avait aucunement l'air inquiète pour son ami parti depuis plusieurs heures.
John : Euh, tu fais quoi ?
Lucie : Je fais des recherches sur ce groupe, le Clan de l'Etoile, c'est vraiment classe !
John : J-je pensais que tu attendais Vlad, avoua-t-il légèrement confus par le manque d'inquiétude de Lucie.
Lucie : Je sais qu'il finira par revenir, pas la peine de m'inquiéter et de l'attendre toute la nuit.
Après ces quelques mots, elle retourna sur son téléphone pour continuer c'est recherche sur son nouveau groupe d'idoles. Cette dernière phrase fit réfléchir John. Il ne connaissait vraiment pas grand-chose à Vlad mais il devait changer ça. Il avait besoin d'en savoir plus sur son compagnon de route temporaire.
John : Tu as vraiment l'air d'en connaitre beaucoup sur lui.
Lucie : On s'est connu à l'école primaire, on était ensemble au collège et bien qu'on se soit séparé au lycée, on a continué à s'envoyer des messages tous les jours ! Je connais absolument tous sur lui.
John : Oh, je vois...
John aborda un visage triste que Lucie remarqua, bien sûr !
Lucie : Euh, qu'est ce qui va pas ?
John : Rien...Enfin, je me dis juste que lui et toi vous partager quelque chose que je ne pourrais jamais égaler. Je me force à être un bon ami depuis qu'on se connait, mais je ne pourrais jamais être aussi proche que lui avec toi.
Lucie : Mais t'as pas à t'en faire pour ça, voyons ! Pour être honnête, en peu de temps tu es déjà bien monté dans mon estime.
John : Oui, je l'ai remarqué ! Mais Vlad aussi la remarqué...Et je crois qu'il me déteste à cause de ça. Il passe son temps à me regarder bizarrement... J'aimerais bien être son ami, mais on dirait qu'il ne veut pas...
Lucie : Mais ne t'inquiète pas, il met toujours du temps à s'ouvrir aux autres. Un jour vous allez être les meilleurs amis du monde, j'en suis sûr ! Il commence déjà à t'apprécier.
John : Tu crois ?
Lucie : Mais oui ! Si moi j'ai confiance en toi, il aura confiance en toi également, et j'ai beaucoup confiance en toi... Répondit Lucie non sans laisser paraitre une certaine rougeur sur son visage. Bon, si tu veux bien m'excuser, je commence à être fatigué, je vais me coucher. Se dépêcha-t-elle de rajouter comme pour changer de conversation.
John : D'accord, passe une bonne nuit !
Lucie : Merci, toi aussi.
Elle partit laissant John tous seul devant le feu qui était sur le point de s'éteindre. Il rajouta quelques branches dans les flammes pour raviver la chaleur et rester quelques minutes de plus. C'est alors qu'il entendit un bruit qui venait des arbres. Il se leva, curieux de se bruit et a la fois inquiet. C'est alors que sortit, de l'ombre de la forêt, Vlad. Son visage était livide, comme s'il venait de voir la chose la plus horrible qu'il n'est jamais vue. Mais son regard était dur comme de la pierre.
John : Oh, Vlad ! Tu es enfin revenu ! J'avais peur pour toi...
Vlad : Ah, désolé. Répondit-il sans aucune expression dans sa voix.
Il s'avança vers John sans dire un mot de plus et s'arrêta juste a coté de lui. D'aussi près, John pouvait observer ces yeux, le sclère de ces yeux était légèrement rougie et ces paupières était encore humide. Qu'avait-il fait dans la forêt ?
Vlad : Tu sais, commença-t-il, j'ai beaucoup réfléchi et je vais te laisser une chance d'être dans notre groupe, tous comme Cyanthia, même si j'ai beaucoup plus de mal à la cadrer que toi, mais souviens-toi : si tu fais, un jour, souffrir Lucie, tu auras affaire à moi. Conclu a-t-il en le fixant de ces yeux rouge sang.
John frissonna de ce regard à la fois plein de menace et de haine. Le brun était arrivé à la conclusion que Vlad le détestait toujours autant mais qu'il se forçait à faire semblant de l'apprécier. Peut être avait-il espionner sa conversation avec Lucie et qu'il se doutais que les voir ennemis la rendrait malheureuse.
John : D-d'accord...
S'était la seule chose que John pouvait marmonner, toujours aussi impressionner par ce regard effrayant. Sans un mot de plus, le ténébreux partis dans sa tente et John se retrouva de nouveau seul. Il se mit à sourire. Mais pourquoi ? Était-il content que Vlad fessait un peu plus attention à lui ? Ou était-il content car il en avait appris plus sur Vlad pendant cette soirée ? Cette scène restera un mystère...Pour le moment.
Exactement au même moment, dans un grand bâtiment à l'abris des regards, un homme bronzé, habillé d'un uniforme kaki-bleu marin avec une écharpe verte et avec des cheveux châtains, se tenait sur un siège pivotant derrière un grand bureau en bois. Il leva la tête en entendant deux autres personne entré.
??? : Eclaireurs, au rapport, Monsieur A. ! Commença l'une des personnes en fessant un salut qui serait destiné au plus grand chef des armée.
A. : Appelez-moi « Capitaine A. », ça fait bien plus classe. Et alors ? Qu'elles sont les nouvelles ?
??? : Nous avons pu retrouver la trace du groupe après leurs fuite du dernier village situé sur leurs itinéraire. Nous savons où ils se trouvent et nous les suivons à la trace.
Illuminé par une semi-obscurité, Capitaine A. esquissa un sourire en joignant ces deux mains devant sa bouche et en posant les coudes sur son bureau.
A. : Bien...Nous allons pouvoir commencer sérieusement la partie. ~
Il se tut pendant quelques secondes et il se mit à réfléchir. Puis il demanda à ces subordonnés.
A. : J'espère quand même que je n'ai pas l'air trop menaçant avec cette position... Je ne voudrais pas ressembler à un politicien flippant qui prépare des complots illuminatis !
??? : Ne vous inquiétez pas, Capitaine A. Vous êtes très bien... Répondit l'un des subordonnés, légèrement agacé par son supérieur.
A. : Parfait ! Bien, continuons, je crois que c'est à mon tour de jouer. Ajouta le chef avec un grand sourire.
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