𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 5 :𝑇ℎ𝑒́𝑜𝑑𝑒𝑛
Nous arrivons au Rohan en début d'après-midi. La cité était perchée sur une grande colline et nous pouvions voir en fond des montagnes enneigées.
Gandalf nous guida à travers la citadelle, il avait revêtu un manteau pour cacher son nouveau statu. Les gens se retournaient sur notre passage, leur visage terne m'effraya.
Arrivé aux portes du château des gardes nous barrèrent la route.
- Vous ne pouvez pas allez voir le roi Théoden ainsi armé. Dit l'un de à Gandalf.
Celui ci nous fit signe d'obéir et commença lui même à remettre son épée au garde. Quand à moi je me séparé non sans regret de ma chère épée, Aparuivë.
Après que chacun ait donné l'entièreté de ses armes nous étions prêt à entrer lorsque le garde fit signe à Gandalf de rendre également son baton.
- Vous n'allez tout de même pas séparer un vieille homme de son appuie. Répliqua-t-il d'une voix mielleuse tout en lançant un regard appuyé au garde.
Celui ci finit par accepter et pour rendre la chose plus réelle Legolas prit le bras de Gandalf comme on le fait avec les vieillards ce qui, en d'autres circonstance, m'aurait sans doute fait rire.
Nous pénétrons dans le château et je vis pour la première fois le roi Théoden. Il avait le teint cireux et les yeux injectés de sang. Il se tenait avachit sur son trône et paraissait vieux de mille ans. À ses côtés un homme pâle avec des cheveux noirs et gras lui chuchotaient des mots à l'oreille, tel un serpent envoûtant sa proie.
Gandalf s'avança et Aragorn, Legolas et moi restons en recul.
- La courtoisie de votre demeure à quelque peu diminuée ces temps ci, roi Théoden. Commença Gandalf.
- Pourquoi vous ferais-je bon accueil, Gandalf, Corbeau de tempête ? Répondit le roi d'une voix rauque qui me fit frissonner.
J'entendis l'homme à ses côtés lui murmurer d'autres paroles qui m'échappèrent.
- Fais silence ! Garde ta langue fourchue derrière tes dents ! Je n'ai pas passé le feu et la mort pour échanger des paroles vils et malhonnêtes avec un serpent ! S'écria Gandalf d'une voix puissante à l'intention de l'homme au côté du roi.
- Son bâton je vous avez ordonné de lui retirer son bâton ! S'énerva le Serpent.
- Théoden vous êtes trop longtemps resté dans l'ombre ! Dit Gandalf.
L'homme Serpent tenta de s'interposer mais Gimli le saisit et le plaqua au mur.
- Je me tiendrais tranquille si j'étais vous. Lui dit il d'une voix menaçante.
- Écoutez moi ! Cria Gandalf au roi qui ne semblait guère réceptif à ses paroles. Je vous libère de l'envoûtement !
Un léger silence suivi sa déclaration avant qu'un éclat de rire gras venant du roi vint le rompre.
- Vous n'avez aucun pouvoir ici, Gandalf le gris !
À ces mots Gandalf retira son manteau projetant un éclat de lumière dans la pièce et un cri du roi.
- JE SUIS GANDALF LE BLANC ! Cria-t-il. Et je vous libère de l'emprise de Saroumane !
Le roi se mit alors à hurler. Son visage se contorsionna, comme attiré au sol par une force invisible.
Une jeune fille surgit d'un côté de la pièce et voulut se précipiter vers le roi mais Aragorn la retint à temps.
- Pas encore. Lui chuchota-t-il.
Le magicien projetait tout son pouvoir sur le roi. Celui ci ne cessait de hurler avant que devant nos yeux une sorte d'ombre noir sortit de lui et s'évapora. Gandalf fit retomber ses bras, épuisé.
Le visage du roi redevint saint. Ses cheveux retrouvèrent une couleur châtain, ses yeux une lueur d'intelligence et son visage un teint normal. Il regarda autour de lui avec étonnement. Il était libre.
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