𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 15 :𝐿𝑎 𝑔𝑢𝑒𝑟𝑟𝑒

L'ambiance était lourde, il régnait un silence de mort. J'avais les yeux perdus vers l'horizon en quête de l'armée ennemie. L'arrivée des elfes nous avait redonné espoir. Ils étaient postés sur la forteresse leur arc prêt à être bandé. Le combat allait être épique.

J'aperçus au loin un brouillard se diriger vers nous. En se levant, il dévoila une armée d'Orque. Aragorn n'avait pas mentis, ils étaient plus de 100 000.
Ils marchèrent d'un pas rapide jusqu'à arriver aux pieds de la forteresse. Ils étaient terrifiants. Leurs armures et leurs casques leur donnaient l'apparence de soldats mais derrières ceux ci se voyaient de la peau rêche, grise, et couvertes de cicatrices.

Ils se mirent à se taper le torse comme des gorilles, sûrement pour nous impressionner. Ils étaient rangé par groupes serrés, c'était comme une mer d'Orques qui s'étalaient à nos pieds. Nous les regardons sans bouger.

- Je ne vois rien ! S'énervait Gimli ne parvenant pas à la hauteur des remparts par sa petite taille.
- Voulez vous que je décrive toute la scène ou que je vous trouve un marchepied ? Lui demanda Legolas d'un air moqueur.

Gimli ricana de son rire gras se qui eu pour effet de détendre l'athmosphère.

Aragorn qui avait été nommé commandant de l'armée pour ce combat ordonna aux archers de préparer leurs flèches et Haldir fit de même avec ses guerriers. Tous bandèrent leurs arcs, prêt à tirer.
Le temps sembla s'étirer.

Un homme lâcha par mégarde la bande de son arme et sa flèche alla se ficher dans la tête d'un Orque. Celui ci poussa un feulement qui rompit le silence, avant de s'effondrer.

Un ange passa. Le calme précédant l'ouragan.

Les Orques à la vu du décès de l'un dès leur entrèrent dans une rage folle. Ils poussèrent des hurlements perçants avant de se mettre à courir en direction de la forteresse.

- Tirez ! Cria Aragorn.

Tous les archers firent voler leurs flèches qui décimèrent une première rangée d'Orque. Haldir donna le même ordre au siens qui de leur tir précis tuèrent une rafales d'ennemis.
Aussitôt ils préparèrent de nouvelles flèche et réitérèrent leur geste. Les Orques gagnaient du terrains et, arrivés au pied de la forteresse, commencèrent à projeter des échelles le long de sa façade. Lorsque l'un de arriva au bout, il fut accueilli par l'épée d'un homme dans sa gorge. Au fur et à mesure que les échelles montaient, les hommes les faisaient basculer dans le vide, tuant par la même occasion les Orques qui les escaladaient. Mais le ryhtme commença à s'intensifier, et bientôt les hommes ne furent plus capable de toutes les arrêter. Les Orques commencèrent à affluer sur les remparts. Je dégainai mon épée et le vrai combat débuta. Aidé de Legolas et Gimli je terrassais les Orques au fur et à mesure de leur arrivés. Un petit jeu finit par s'installer.

- Cinq pour moi ! Ricana Gimli en assénant un coup de hache sur un Orque l'ayant approché de trop près. Maintenant six !
- Et moi j'en suis à dix sept ! Repliqua Legolas avec euphorie.

Je les écoutai déblatérer fièrement leur nombre d'Orques tués, tandis que moi même étais occupé à en achever un. L'un de, plus coriace que les autres, échappa à ma vigilance et failli me renverser. J'esquivai son coup de justesse et lui coupai un bras de mon épée.
Le combat m'exalté. Bientôt, tout ne fut que brouillard cotonneux autour de moi. Ne comptez que mes ennemis. Une rasade d'Orques débarqua sur les murailles et tua une dizaine d'hommes. Je me mis à les tuer mais ils étaient nombreux. Trop pour moi seul. L'un de réussi à me faire lâcher mon épée et celle ci tomba à quelque mètres de moi. J'allai me précipiter la reprendre mais un Orque m'attrapa fermement par le bras. J'essayai en vain de me dégager de sa poigne tout en poussants des gémissements de douleurs. Il tenta de me donner un coup de son arme dans le ventre mais je réussi à l'éviter, lui donnant un coup de pied dans les genoux. Il poussa un geignement de douleur et je réussi enfin à me dégager. Dans le chao, je réussi à apercevoir mon épée. Je courus la récupérer et me retournai juste à temps pour tuer mon poursuivant. Je repris difficilement mon souffle. Un autre Orque tenta de m'attraper mais je lui coupai violemment le buste de mon épée.
Épuisée, je tentai de retrouver mes amis dans la cohue. Je les aperçus enfin, en train de se battre face à un groupe d'Orques. Je les rejoignis tuant deux Orques sur mon passages. Arrivé à leur niveau je les aidés à tuer nos ennemis. Une fois tous achevé, d'autre arrivèrent.

Je regardai autour de moi. Il restait encore beaucoup d'ennemis et nous avions perdus beaucoup de soldats, mais la situation aurait pu être pire. Ils n'avaient pas pénétré dans la forteresse. Je n'aperçus pas le roi. Il devait être sûrement à l'intérieur, occupé à donner des ordres à ses guerriers.

J'entendis alors un cri. En me retournant, je vis Haldir tomber au sol, une épée dans le coeur.

La scène qui suivit se passa très vite.
Aragorn se précipita vers lui et tomba à genoux. Il prit le visage de son ami dans ses bras et je vis briller des larmes dans ses yeux. Le regard de l'elfe commençait à se faire vague, il gardait une expression stupéfaite, comme si il n'avait pas assimilé le coup d'épée fatal. Il resta quelque instant dans les bras d'Aragorn, avant de s'éteindre.
Aragorn resta quelques instants penché sur le corps de l'elfe, qui resterait à tout jamais figé dans se sourire résigné.
J'aurais voulu aller le rejoindre, mais déjà un Orque survint pour m'attaquer.

Le combat faisait rage mais nous nous autorisions à espérer.

Alors que j'assenais un coup d'épée sur la tête d'un Orque j'entendis un musique de guerre. En levant les yeux j'aperçus la choses la plus terrifiante de ma vie.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top