𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 15 :𝐵𝑟𝑖𝑠𝑒́𝑒

Je couru le rejoindre et tombais à genoux.

- Non ! Non ! Non ! Criais je tandis qu'il dodelinait de la tête.

Je l'allongeai au sol et lui caressait les cheveux.

- Tiens bon Boromir ! On va te ramener chez nous et tu vas être soigné ! Tiens bon ! Et tout ira bien ! Ce n'est pas si grave !
- Iniris...Commença-t-il faiblement.
- On oubliera vite ça et tout ira bien, tout ira bien...
- Iniris. Fit il plus fermement.

Je m'arrêtait de parler. Son regard se faisait plus vague.

- Iniris c'est terminé. Je t'en supplie je ne veux pas de désespoir. Ne te souviens pas de moi comme un homme à pleurer. S'il te plaît.

Je sentis les larmes couler le long de mon visage.

- Mais je ne veux pas que tu partes !

Il sourie tendrement ce qui me brisa d'avantage.

- Je serai toujours avec toi.

Aragorn se précipita vers nous et tomba à genoux.

- Non ! Non ! Fit il.
- Ils ont enlevés les petits ! S'exclama Boromir en attrapant le bras d'Aragorn.
- Restez tranquille. Répondit celui ci.

Boromir reprit d'une voix rauque.

- Et Frodo ? Où est Frodo ?
- Je les laissé s'en aller. Répondit Aragorn avec douceur.
- Nous l'avons vu partir. Confirmais-je à Boromir.
- Alors vous avez fait ce que je n'ai pas pu faire. L'Anneau. J'ai essayé de le lui prendre.
- Sachez à présent que l'Anneau est hors d'atteinte. Le rassura Aragorn.
- Pardonnez-moi. Je n'avais pas réalisé. À cause de moi vous avez tous échoué. -se tournant vers moi-. À cause de moi tu n'auras pas l'avenir heureux que tu souhaitais.
- Non, non Boromir vous avez combattu bravement. Votre honneur est sauf.

Aragorn tenta de retirer la flèche du torse de Boromir.

- Laissez-moi cela. C'en est fini. Le monde des Hommes va s'effondrer. Tout ne sera que ténèbres Et ma cité sera détruite.
- J'ignore qu'elle sont les forces qui me restent, mais je vous jure que je ne laisserais pas prendre la cité blanche. Ni notre peuple échouer. Dit Aragorn en récupérant l'épée de Boromir et la déposant dans sa main.
- Notre peuple ! Notre peuple ! Je vous aurais suivi mon frère, mon capitaine, mon roi !

Il posa alors ses yeux voilés sur moi.

- La plus grosse erreur de ma vie a été de ne pas assez profitez de mon temps à tes côtés. Je le regretterais toujours. Ne m'oublies pas, même si je sais ...-il reprit difficilement son souffle- que je ne le mérites pas.
- Je ne pourrais jamais t'oublier Boromir. Jamais. Aussi longtemps que je vivrais je penserais à toi. Je me battrais pour notre cité. Je te le promets.
- Je t'aime Iniris.

Sur ces mots son visage se figea pour toujours.

- Repose en paix. Fils du Gondor. Ils attendrons son retour de la tour blanche. Mais il ne reviendra pas. Murmura Aragorn.

Je me baissai lentement et déposé un baiser sur les lèvres de Boromir.

Lorsque je relevais la tête un sanglot incontrôlable me prit et je saisis la main de Boromir dans la mienne.

Un cri s'échappa de ma gorge comme si je ne pouvais plus respirer. J'avais l'impression d'étouffer.

- Non...Non...Non reviens...Murmurais-je entre deux plaintes.

Des bras puissants m'entourèrent. Aragorn et moi restons ainsi quelques minutes sans mot, mes sanglots seuls rompaient le silence.

Legolas et Gimli nous avez rejoins. Ensemble, nous retournons au campement.

Nous installons le corps de Boromir dans l'une des barques avec son épée sur le torse. Je déposai moi même une petite fleur sur son coeur. Puis nous le laissons naviguer le long du courant.

- Vite Frodo a de l'avance ! Nous devrions partir maintenant si nous voulons le rattraper ! S'exclamât Legolas.
- Nous n'en feront rien. Dit Aragorn. Frodo doit continuer sa quête seul.
- Alors la compagnie est détruite. Fit tristement Gimli.
- Pas si nous restons loyal les uns aux autres ! Répliqua Aragorn. Nous ne laisserons pas Pippin et Merry mourir dans d'atroce souffrance ! Allons chasser de l'orque !
- Oui ! Dit Gimli.
- Ne prenons que le nécessaire. Ordonna Aragorn en rangeant un poignard. Voyageons léger !

Bientôt la petite compagnie fut prête et Legolas partit devant avec enthousiasme.

En passant devant moi Aragorn me pressa l'épaule et murmura.

- Nous lui rendront honneur Iniris. Et nous ne l'oublierons jamais.

J'hochais la tête.

- Il n'aurait pas voulu vous voir le pleurer.
- Je sais.

Je relevais la tête les yeux brillants.

- Allons sauver Pippin et Merry ! M'exclamais-je.

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