𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 8 :𝑀𝑖𝑡ℎ𝑟𝑎𝑛𝑑𝑖𝑙
- GANDALF !
Je me retournais et vit Gandalf au prise avec le Balrog.
- Il faut aller l'aider ! Criais-je.
Mais nous savions très bien que nous ne pouvions rien faire. Alors nous regardions pétrifiés, Gandalf se battre avec le monstre.
Je retenais mon souffle en voyant Gandalf esquivait les coups et les flammes. Le Balrog lui lancait son lasso de feu et lui, répondait par des incantations de lumière.
Le magicien prononça alors une phrase d'un air théâtrale comme pour achever le monstre :
- VOUS NE PASSEREZ PAS !
Il donna un grand coup de bâton et le monstre fut projeter en arrière.
Gandalf avait l'air de reprendre l'avantage. Le monstre reculait et lançait moins de flamme.
Mais je voyais aussi qu'il se fatiguait. Il commençait à ralentir le rythme d'incantations et j'avais peur que le monstre reprenne le dessus.
Gandalf lança un dernier sort de toute son énergie et le monstre tomba dans l'abîme en détruisant le pont.
Nous restions tous silencieux.
Et alors que Gandalf aller faire demi-tour pour nous rejoindre un lasso de flamme surgit du néant s'enroula entour de sa cheville et le tira en arrière.
Il bascula sous nos yeux dans le vide et n'eut le temps que de se raccrocher quelques seconde à la paroi.
- Courez pauvres fous ! Cria-t-il avant de disparaître.
Frodo voulu courir le rejoindre mais Aragorn le retint à la dernière minute.
- Non ! Gandalf ! Cria Frodo en larme.
Je baissai la tête et sentis des larmes glissaient le long de mes joues.
La pression des bras de Boromir se raffermit sur ma taille et il me tint collé contre lui.
- Nous devons partir. Dit Aragorn la mine sombre.
Et effectivement, déjà les Orques revenaient à l'assaut.
Nous courons et finissons par sortir des souterrains de la Moria.
La compagnie s'affala dans l'herbe et se laissa aller au désespoir. Pippin et Merry se tenaient serrés l'un contre l'autre les yeux rougis par les larmes. Gimli était assis sur un rocher l'air perdu. Même Legolas paraissait perturbé.
Boromir et moi nous tenions côte à côte ma main serrée dans la sienne.
Seul Aragorn restait debout et fut le premier à se ressaisir.
- Aller. Dit il à l'intention de Boromir. Relevez les Hobbits. -se tournant vers moi-. Ça va aller ?
- Oui. Dis-je en me relevant et essuyant mes yeux bouffis. Ça va.
- Ne voulez vous pas leur laisser plus de temps ? Murmura Boromir. Ils sont anéanti !
- Nous n'avons plus le temps. Répliqua Aragorn. Les Orques sont à nos trousses.
Avec l'aide de Boromir et Aragorn je relevais les Hobbits.
La route repris avec un silence pesant. Boromir restait à mes côtés. Cette épreuve nous rapprochait, je le sentais. Il faudrait que je trouve un moment pour lui parler.
Pippin et Merry progressaient à petits pas devant moi. Ils ne parlaient pas beaucoup.
Un coup d'œil en arrière me fit voir Frodo le visage défait, avançant aux côtés de Sam.
Je me tournai vers Boromir et murmurait :
- Rien ne sera plus pareil à présent.
- Non...Fit il. La compagnie a une blessure que l'on ne peut refermer.
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