Ce matin là il faisait beau, comme l'avait prédit Aragorn.

Je me levai rapidement et enfilais une robe verte. Je rejoignis la compagnie qui était en train de se préparer.

- Bonjour Iniris ! Fit Pippin en me voyant.
- Salut ! Dis-je en souriant.

Je vit alors le magicien du nom de Gandalf s'approcher de moi.

- Bonjour Iniris.
- Bonjour ! Dis-je.
- Pour cette quête tu auras besoin d'une arme. Nous ne pourrons pas toujours assurer ta défense.

Il sortit de derrière son dos une magnifique épée qui brillait avec le soleil. Lorsque je la saisi elle me paru souple et légère.
J'effectuai deux, trois manœuvre me rappelant vite ces années d'entraînement.

- Merci. Soufflais-je émue.
- De rien. Dit il en souriant. Il s'agit d'un cadeau de la compagnie. Cette épée se nomme
Aparuivë.

Je lui souriais avec émotions et nous partions rejoindre les autres.

Je quittais Fondcombe non sans regret.
Frodo devant moi semblait perdu et je l'entendît même demander à Gandalf la direction du Mordor.

Nous marchâmes plusieurs heures durant et passâmes devant de nombreux paysages époustouflants. Boromir était derrière moi et je sentais sa présence oppressante. Il était étrange depuis qu'il avait vu l'anneau. Et je sentais que cela allait nous poser problème par la suite.

Nous arrivâmes dans une espèce de clairière où Aragorn décréta une pause.
Je m'asseyais dans l'herbe fraîche et mangeais une pomme. Pippin me rejoignit.

- C'est terrible ! S'apitoie-il. Une pomme ! En guise de repas ! Ici il n'y a ni petit déjeuner, ni déjeuner ni dîner sans oublié les collations !
- C'est dur mais c'est mieux que rien Maître Hobbit. Lui dis-je en riant.
- Mah ... Je suppose ...

J'observai Boromir assis à l'écart du groupe. Il avait le mine sévère comme si quelque chose l'inquiétait. Je me pris d'envie d'aller lui parler.

- Excusez moi Pippin. Dis-je en me levant.

Je rejoignis Boromir.

- Bonjour. Dis je.
- Hum.
- Je voulais savoir ... Est ce que tout va bien ?
- Est ce que ça a l'air d'aller mal ? Répliqua-t-il froidement.
- Vous êtes...Étrange Boromir. Me lançais-je.
- Ah oui ? Vraiment ?
- Oui...
- Et vous pensez que cela vous regarde ?
- Mais non...Je voulais juste...

J'aperçus Gandalf qui nous observait en fumant sa pipe.

- Bon écoutez, laissez tomber ! Dis-je agacé en me relevant.

Je partis dans mon coin, énervée.

Quelques minutes plus tard j'aperçus Boromir en train d'apprendre aux Hobbits à se battre.
Je les rejoignis, attendri devant les manœuvre maladroite de Merry et Pippin.

- Vous êtes trop statique ! Dis je à l'intention des Hobbits. Vos jambes doivent bouger aussi !

Boromir se tourna vers moi étonné, ne m'ayant pas vu arriver.
Pippin profita de son inattention pour lui foncer dessus et le renverser sous les applaudissements d'Aragorn.
Merry le rejoignis et tout les deux se jetèrent sur Boromir en riant.
En ces moments là j'avais l'impression de retrouver le Boromir que j'avais connu.
Celui ci se releva en s'époussetant et me voyant sourire il s'agaçât.

- Qu'est ce qui vous fait donc rire ?
- Votre incapacité à vous défendre face à deux Hobbits. Répliquais-je narquoise.
- Ah oui ? Fit il. Très bien. Combien vous pariez que vous échouez contre moi ?
- Ne vous avançait pas sur une pente glissante. Lui répondis-je. Vous n'avez pas la moindre chance contre moi.

La compagnie jusqu'à présent inattentive à ce qui se passait avait les yeux rivés sur Boromir et moi.

- Vraiment ? Et bien c'est que nous allons voir !

Boromir se jeta en avant épée brandi. Je dégainait la mienne rapidement et paraît son attaque. Je constatais avec étonnement que sa technique de combat n'avait pas changé depuis notre enfance. Puissante mais irréfléchi.

Nous échangeons des coups de lame pendant quelques instant. Un coup de Boromir plus puissant que les autres me fit trébuchait et je m'effondrais au sol. Je me relevais rapidement mais déjà il lança une nouvelle attaque. Je roulai sur le côté afin de l'éviter et attrapais la pointe de son épée afin de l'attirer vers moi. Boromir trébucha et s'écroula à côté de moi.
Je me relevais en m'époussetant sous les regards admiratif de la communauté.

- Attention ! Cria Pippin.

Mais déjà Boromir se saisit de mon bras et m'attira en arrière. Je tombais à la renverse à côté de lui. Je ne pus m'empêchais de rire à nous voir tout deux au sol, couvert de poussière.

Nous nous relevons lorsque Frodo dit d'une voix apeuré.

- Qu'est ce que s'est ? En désignant une nuée noir approchant dans les air.
- C'est rien, c'est qu'un petit nuage. Fit Gimli.
- Qui avance vite et contre le vent. Dit Boromir d'une voix inquiète.
- À couvert ! S'exclama Gandalf. Se sont les espions de Saroumane !

Nous nous précipitons à l'abris dans la roche.
Les oiseaux nous survolèrent en jacassant.

- Les voix du sud sont surveillés. Reprit Gandalf. Il nous faut passer par le Col de Caradhras.

Quelques minutes plus tard la marche reprit.

Nous traversons des montagnes très froides ou la neige tombait à flot. Je faillis glisser maintes fois et Aragorn du se poster à mes côtés tandis que Boromir aidait les Hobbits.

Un virage plus en épingles que les autres me surprit et je glissais sur une plaque de verglas.
Je failli tomber dans le fossé mais Aragorn m'attrapa fermement la main.

La situation devenant impossible nous eûmes le choix de continuer au risque d'en mourir ou de passer par la Moria. Finalement le passage par la Moria fut décidé par Frodo, le porteur.

Nous arrivâmes finalement devant ces grandes mines où un drôle de calamar géant faillit attraper les Hobbits.

C'est donc par force que le passage pour la Moria se referma derrière nous.