𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 10 :𝐿𝑒 𝑟𝑒̂𝑣𝑒

Ce soir là je me trouvais assise sur une grande terrasse agrémentés de colonne avec le reste de la compagnie. Allongé au sol j'écoutais le chant des elfes en l'honneur de Gandalf.

- Que dises-t-il ? Demanda Pippin à Legolas.
- Je n'ai pas le coeur de vous traduires. Repondit celui ci en baissant les yeux.

Je me laissais bercer par la douceur de ces chants et mes yeux se fermèrent d'eux mêmes.
Ils étaient chantés par un chœur de femme puis suivi par un fond plus grave. J'imaginai alors ces elfes défiler dans les jardins, en habits de deuil.

Les paroles de Galadriel me revinrent en mémoire. Vous n'êtes en aucun cas responsable de sa disparition. Comme il corrompt le cœur de Boromir il pourrait bien corrompre le vôtre ... Le choix de Mithrandil n'est pas de votre faute...Pas de votre faute...
Comme il corrompt le cœur de Boromir ... Ce n'est pas de votre faute ...

Je sentis alors le vent se lever et en levant les yeux je vit un œil. Gigantesque et empli de flamme. Il me fixai et à l'intérieur je cru apercevoir une silhouette... Une ombre sorti de l'œil et s'approcha de moi...Elle brandissait une épée et un anneau brillait à son doigt ... Je mis mes mains sur ma tête en hurlant et l'ombre disparu. A la place je vis Minastirite, la cité blanche. L'arbre au milieu de sa cours se scindait en deux avant de s'effriter ...
Et puis je vis Boromir debout face à moi. Il tenait au centre de sa paume ouverte l'anneau unique. Je voulu lui hurler de le reposer mais ma bouche resta close et au contraire je tendis la main pour le prendre. Boromir me sourit et j'observai l'anneau à mon doigt. Un rictus sournois se dessina sur mes lèvres et mon visage se transforma en un masque noir. Une armée d'Orque se tenait à mes pieds me suppliant de les épargnés mais ils avaient échoué. Et l'echec n'était pas quelque chose que je tolérais. Alors d'un geste je leurs trancha la gorge de mon épée. Et puis le décor changea de nouveau. Je me trouvai sur un champ de bataille face à Isildur, le roi du Gondor. Il voulait me vaincre mais je résistais. Cet homme ne pouvais gagner ce combat. Et pourtant, je failli lorsqu'il sectionna le doigt auquel était mon anneau ... Mon anneau ... MON ANNEAU !

- Iniris ! Réveille toi !

J'ouvris soudainement les yeux, le visage en sueur et les joues humides de larmes.
Boromir se tenait au dessus de moi la mine effrayé.

- Que...Qu'est ce...Essayais-je de demander.
- Tu...Vous étiez en train de faire un cauchemars et vous vous êtes soudainement mit à hurler "Mon anneau'' en vous débattant comme un diable.

En levant les yeux je vis Aragorn l'air inquiet me fixer droit dans les yeux.

- Je...J'ai rêvé...Enfin c'était étrange...
- Racontez moi. M'intima Aragorn.

Je m'exécutais, toujours sous le regard inquiet de Boromir.

- Alors si je vous suis bien vous étiez comme dans l'esprit de Sauron ? Reprit Aragorn.
- Euh je ne sais pas trop...Mentis-je. Ce n'était pas très clair ...
- Si vous faites d'autres rêve de la sorte veillez me prévenir. M'ordonna-t-il.
- D'accord. Répondis-je.

Bientôt le reste de la compagnie nous rejoignis et le sujet fut clos.

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