Chapitre quinze

Petit récapitulatif : Nos protagonistes (personnages principaux) sont Lune et Lion deux loups de la tribu de terre et de feu. Au début de l'histoire, les rapports sont plutôt tendus entre ces deux là mais ils finissent par s'entendre. On découvre la vie de la tribu et le passé de nos protagonistes (Lune ne connais pas son père et sa sœur a disparu, et la mère de Lion s'est faite enlevé par un lion -le même qui a assommé Lion?- Nda je sais ça fait beaucoup de lion dans une même phrase.) Dans le chapitre précédent Lion disparaît et Lune part à sa recherche avec d'autres loups de la tribu. Encore avant, Lune a découvert un temple dans la forêt mais ne parvient pas à l'ouvrir, elle a aussi découvert qu'un des loups de la tribu s'éclipsait la nuit...

Mes paupières s'ouvrent d'elles-mêmes. J'ai mal au crâne, mes yeux brûlent et mes oreilles sont bouchées. Mon corps tout entier semble avoir subit un choc, mes muscles sont tendus et mes os douloureux tremblent presque. Mon corps est aussi fébrile que lors de la fois, où chaton, j'avais couru, tête baissé et avais malencontreusement fini ma course dans un arbre. Cette fois là, j'ai eût l'impression d'être mort puis d'avoir était ressuscité par un de ses miracles dont seuls les dieux ont le secret.
Soudainement plusieurs questions me viennent à l'esprit. Où suis-je ? Qu'est-ce que je fais là ? Et surtout que m'est-il arrivé ?!
Après plusieurs minutes de réflexion, je me souvient d'une chose : mon altercation avec les lions ! Je parviens à me relever malgré la douleur que m'inflige mon corps endolori. Je suis dans une cavité rocheuse exiguë, la lumière tamisée qui m'entoure comme un halo provient du plafond, où elle filtrait au travers de branches entrelacées. Je parviens à glisser mon museau dans une trouée ; je vois du blanc, beaucoup de blanc. Une forêts de pics, de falaises, de sapins et de monts enneigés se dressent devant moi à perte de vue et ce spectacle éblouissant me semble parfaitement inconnu et à la fois étrangement familier.
D'un coup, une truffe rose pâle, des yeux d'un or flamboyant et une crinière blanche tirant sur le miel surgit devant moi. Je sursaute pris par surprise en sortant précipitamment ma gueule de la brèche. J'ai pas envie qu'elle se fasse tailler en morceaux ! J'entends le lion s'affairer autour du trou. Mais que fait-il ? Après une petite dizaine de minutes, j'entends le lion essoufflé pousser un dernier grognement d'effort et soudainement le plafond de branches disparaît. La luminosité accrue me pique les yeux et le vent glacial me gèle la truffe et les pattes.
« Allez sors de là, lança le lion, impatient, je te préviens ; je ne vais pas attendre toute la journée que tu daigne sortir de cet endroit !
—Écarte-toi, je saute ! » crié-je.
J'entends ses pas s'éloigner, je fléchis les pattes arrières puis je bondis dans une impulsion. Quand mes coussinets atteignent le sol gelé du dehors, j'ai presque envie de faire demi-tour et de me remettre à l'abris du froid et du vent. Mais je fais semblant de ne rien sentir pour ne pas paraître faible face au lion. D'ailleurs où est-il passé ? Je regarde autour de moi ; mais je ne vois que deux ou trois autres lions aux poils souvent fauves, ordinaires, qui sont trop occupés pour faire attention à moi. Et là, soudainement, j'ai la brillante idée de regarder en l'air, et je vois une boule de poils blancs et miel en furie foncer à toute vitesse droit sur moi ! Mais qu'est-ce qui lui prend ? Est-il fou ? J'ai pas envie de mourir ! Je suis trop jeune ! Sans que j'ai le temps de pousser le moindre cri, le voilà sur mon dos, fermement accroché à mes épaules avec ses griffes. Le choc est brutal mais je n'ai pas le temps de m'en remettre. Il faut que je l'éjecte de là, alors je me cabre, je rue, je roule à terre...Mais rien n'en vient à bout, rien. Le lion pouffe :
« T'es entêté toi !
—J'abandonne, descend », grogné-je.
Il le fait après avoir rigolé comme un andouille (en tant que digne chasseur de ma tribu, c'est mon expression préférée). Il se retrouve face à moi et je me rend compte que c'est Rhô. Il me paraissait beaucoup plus sérieux la dernière fois.
« Rhô ? m'exclamé-je.
—Non, tu te trompes, me rétorque-t-il, je suis son fils !
—Ah. Ça explique tout ! Pouffé-je.
—Quoi ? Comment ça, ça explique tout ?!
—T'es encore loin d'être comme ton père !
—Ah bon ? Pourquoi ?
—On va dire que t'es plutôt explosif, tandis que ton père est plutôt sage »
Le lionceau -car en y regardant de plus prêt il est nettement moins grand que Rhô- se met à bouder. Je lui fais une bourrade dans l'épaule et parvient à lui arracher un sourire. On discute quelques temps de tout et de rien ; je lui parle de ma tribu et il me parle de la sienne.
Puis un lion roux foncé à la crinière sombre (Nda : oui j'avoue on dirait un peu Scar dans le roi lion mais vous verrez il a pas les mêmes yeux) vient nous voir. Il nous demande de le suivre avec un signe de la queue et nous lui obéissons docilement. Je veux en savoir plus sur ce qu'il se passe et la raison de ma présence ici. Il nous entraîne dans la forêt de résineux et de formations rocheuses toutes plus biscornues les unes que les autres. Pendant la marche, un silence agréable nous accompagne. Mes yeux se laissent happer par le paysage. Des aigles nichent dans les creux des falaises et nous regardent d'un œil mauvais et des marmotte apeurée courent se terrer dans leur tanière.Je m'approche d'une fleur très jolie ; une longue tige a laquelle est accroché des grappes de cloches mauves tombantes, de plus, elle sent délicieusement bon. Je tends ma langue pour y goûter mais avant que je ne puisse le faire, mini-Rhô m'attrape cette dernière avec deux griffes effilées. Je baragouine et il finit par me lâcher en me sermonnant :
« Mais t'es fou ma parole ! Ne touche plus jamais à ça !
—Pourquoi ? dis-je étonné.
—C'est toxique ! s'énerve-y-il en pointant la fleur de la patte avec une expression de dégoût.
—Mince !
—Oui c'est le moins qu'on puisse dire ! Dépêche-toi cet andouille d'Autumn nous attends pas ! »
Je ne demande pas qui est Autumn : j'ai deviné, et oui je suis moins stupide que j'en ai l'air. Dons, d'après moi, c'est notre guide. Mais je me demande quelle est la raison de ce nom. Pourquoi nommer son fils d'après une saison ? Et dans la langue des anciens qui plus est ! (Nda : la langue des anciens c'est l'anglais mais c'est pas les anciens de l'Avant c'est ceux qui viennent après) Je décide de poser la question à Rhô et je découvre que la mère d'Autumn a eut une portée de quatre lionceaux qui portent chacun le nom d'une saison. Ceci explique cela. Au bout d'un certain temps, je me plains :
« C'est encore loin ?
—Non, on est arrivé » dit le guide.
Je suis plus étonné par les palaces de glaces qui sont apparus devant nous au détour d'une falaise, que par la fin du mutisme dans lequel le s'était muré le rouquin.

Nda:
Vraiment, vraiment désolée pour l'absence mais me revoilà !!!!!! J'espère que ce chapitre vous a plu ! N'hésitez pas à voter et à commenter pour exprimer votre avis ! Grosses bises basse d'andouilles <3 (c'est sorti tout seul mais c'est pas de ma faute c'est Lion qui a pris le contrôle de Wattpad !)
À plus ^^

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