Chapitre deux
Bonne lecture à tous!^^
Le soleil est haut dans le ciel, en cette froide journée d'hiver. Je dois aller à la tanière des Chefs pour leur demander de me changer de patrouille. Je me faufile à travers notre camp, plusieurs guerriers font la sieste au fond de celui-ci. Car comme c'est une sorte de grosse grotte très large le fond n'est pas couvert de neige ainsi nous pouvons tranquillement dormir sans craindre une averse de pluie ou de neige. Quelqu'un me héle:
-Lune vient m'aider à désosser le gibier s'il te plaît! s'écria Lion.
Ah non, pas Lion, je ne peux pas le supporter et puis je dois aller voir les Chefs.
-Je ne peux pas j'ai quelque chose à faire, lui rétorquai-je froidement, une autre fois peut-être.
-Tant pis, je trouverai quelqu'un d'autre!
Je suis dépité pourquoi Lune est-elle toujours si froide avec moi? Que lui ai-je donc fait? Je lui ai fait mal, je l'ai blessé, je l'ai embêté? Je ne pense pas! Tant pis pour elle, je n'essayerai plus JAMAIS d'être gentil avec elle, elle verra ce que ça fais de se faire engueuler alors que l'on a rien fait! De toute façon je n'ai rien à perdre ce n'était pas mon amie mais maintenant c'est mon ennemie.
Puisque je n'ai trouvé personne pour m'aider à désosser le gibier, je laisse tomber et je pars du camp tout seul, sans personne pour me crier dessus. Je cours. Encore et encore, je cours. Je ne peut plus m'arrêter. Ma vision se brouille, le vent fouette mon museau et mes yeux. Mes yeux se ferment, je m'arrête ayant peur de percuter un arbre; si quelqu'un me voyait me prendre un tronc en plein museau se serait la honte! Je vois un olivier, un très vieil olivier; ses longues branches ployaient vers le sol à cause de l'âge. Je prend un peu d'élan et saute sur une branche basse. Je remonte le long du grand rameau jusqu'au tronc en enfonçant mes griffe dans l'écorce qui me frotte les coussinets. Arrivé à la base de la branche épaisse, je saute sur d'autres branches. J'arrive sur le rameau le plus élevé, je me couche. La vue surplombaient la grande forêt, la pleine à l'entrée du camp et le camp. Je voyais le moindre loup qui s'aventurait dans le vaste territoire de la déesse Myliria, le moindre oiseau qui s'envolait à cause d'un bruit suspect et la moindre souris qui se réfugiait dans son terrier. Je pourrais rester là des heures à regarder la nature respirer et vivre.
Soudainement j'entend un craquement derrière moi. Je me retourne; c'est Lune, c'est celle que j'aime le moins du monde!
-Que veux-tu? lui demandai-je.
-Soleil m'a dit que je devais venir t'accompagner car il t'as vu sortir du camp pour chasser. Tu sais bien qu'il n'aime pas quand quelqu'un part du camp seul. C'est cool ici! Je suis jamais venue.
-C'est que le territoire est vaste. C'est mon endroit préféré lorsque je suis contrarié!
Je lui tourne le dos et elle viens s'assoir à côté de moi. Elle s'émerveille comme un petit louveteau qui sort pour la première fois du camp accompagné de son père;
-C'est magnifique! La vue est juste incroyable! C'est presque irréel! Pourquoi es-tu fâché?
Je ne lui répond pas et elle n'insiste pas plus.
Finalement, elle n'est peut-être pas si méchante qu'elle n'en a l'air. Cette louve est pleine de surprises. Puis, je chasse sous son œil distant; elle est perdue dans ses pensées. Je lui propose de lui apprendre à chasser pour attirer son attention et pour qu'elle reviennent à la réalité. Elle accepte. Elle n'est pas très douée car elle est lente mais elle parvient à attraper une souris à la patte cassée.
-Bon, rentrons, lui dis-je, il se fait tard. J'ai une question.
-Je suis tout ouïe.
-Comment m'as tu suivi?
-Je ne comprend pas!
-Je veux dire que je suis un chasseur; je cours plus vite, j'entends mieux et je sens mieux que toi.
-C'est mon secret! s'exclama-t-elle.
Pourquoi est-elle si mystérieuse? Ça m'énerve! Pfff...
Ce chapitre est un peu long....
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