La déesse
- Non, non, sors de ma tête, Haaaa.
- Votre Majesté, est-ce que tout va bien?
Deux gardes pénétrèrent dans la chambre de Dellara.
Alarmés par ces cris incessant ils avaient du forcer la serrure de la grande porte en bois. Ils avaient cru mourrir d'horreur en la voyant agenouillée sur son lit, toute tremblante, sa chemise de nuit déchirée vers le bas, les draps défaits du lit et les poings serrés de la reine avec son visage remplis de larmes ne rassura pas les gardes. Tout un coup, Dellara les vit.
Elle les regarda, soudain ses yeux devinrent jaunes et elle rit d'un rire maléfique.
- Hahah, j'ai réussi, j'ai réussi !
- Heu... Votre Majesté ?
Demanda un garde pas très rassuré, son camarade brandissait déjà sa lance en direction de la reine.
- Qui êtes-vous? Où est la reine Dellara?
Questionna le soldat à la lance, d'un air menaçant.
- Ho, quel accueil. Répondit la femme d'un ton agacé. Et range moi ça mon chou tu risque de blesser quelqu'un, continua t'elle en s'adressant au garde armé et en s'avancant vers les deux soldats d'une démarche assurée.
- Je cesserait de vous menacer seulement lorsque vous nous aurez dit qui vous êtes et ce que vous avez fait de la reine Dellara, lui répondit le soldat.
- Ho, et donc tu ne me reconnaît même pas, moi, ta reine, continua la femme.
- Je ne crois pas que la reine avait les yeux jaunes au dîner de toute à l'heure.
Répondit le deuxième soldat.
- Vous ne me laissez pas le choix, hurla la femme et plongeant ses prunelles jaunes dans les yeux des gardes elle leva les bras vers le ciel et dit :
- Désormais vous m'obéirez, continua t'elle.
Alors les soldats se redressèrent devant la femme, et leurs yeux la fixèrent.
- Oui maîtresse, répondirent une façon robotique les deux gardes.
- Bien, réunissez tout les gens du palais et plaçait les contre un mur tous alignés. Et si besoin... utilisez la force.
***
- Mais arrêtez, des hurlements provenant du corridor d'entrée résonnèrent dans tout le palais.
- Qu'est-ce qui vous prends?
- Lâchez moi!
Diolus se pencha dans les escaliers pour voir d'où provenait ces hurlements.
Des soldats royaux plaqués le personnel et les habitants du château contre le mur.
Soudain une femme qui semblait être Dellara s'avança vers les prisonniers des gardes, la reine portée une robe jaune et noir à manches longues, elle semblait hautaine et stricte, ses cheveux étaient anormalement lachés la Couronne était noir et pointue à la place d'être jaune or et pourvu de diamants de toute les couleurs.
Mais, en plus de ces détails qui avaient étonnés le vieux mage, Diolus remarqua aussi que le regard des soldats royaux ne reflétait aucune émotion, ils ne semblaient pas se rendre compte de leurs gestes, leurs yeux étaient vides et ternes.
La reine s'approcha des prisonniers et les passa en revue, son regard s'arrêta sur une jeune servante à peine majeur qui tremblait de tous ses membres et pleurait, son père venait d'être embroché par l'épée d'un soldat.
Elle avait sa main sur sa hanche et une tâche de sang s'étalait sur son tablier du côté de sa blessure.
La reine s'approcha encore plus d'elle jusqu'à ce que la jeune fille sente son haleine sur son visage.
- Tu es blessée, remarqua la femme.
Suis moi et tu ne connaîtra plus jamais la souffrance, ni la peur et la tristesse.
La proposition était plaisante et la jeune fille hocha doucement la tête du bas vers le haut pour montrer son accord.
La femme recommença la même cérémonie qu'elle avait faite pour les deux soldats.
Soudain, la lueur de vie dans les yeux de la jeune fille disparue et elle regarda la femme fixement... attendent ses ordres.
- Va rejoindre les soldats, lui ordonna la femme, et se tournant vers les prisonniers restant elle dit :
-" Terminons le travail! "
Diolus se recula de son poste d'observation et resta planté sur place, horrifié par ce qu'il venait de voir.
Une seule personne, ou plutôt esprit, pouvez posséder un tel pouvoir en l'utilisant sur d'autre espèce.
Le vieux mage avait déjà combattu cet esprit, il y a longtemps, lors d'un combat rendu avec d'autres mages mais dont il avait était le seul survivants, cet esprit avait promis de se venger, et l'avait déjà fait par le passé. Mais là... là Diolus se rendit compte de l'erreur qu'il avait faite en ne tuant pas son ennemi, il avait eu de la pitié, il n'avait pas eu assez de courage, pas assez de force.
Soudain des mains s'aggripèrent à la cape blanche du vieux mage et le tirèrent en arrière, Diolus fût tout d'abord étonné mais se ressaisit vite et donna un coup sec de son bâton sur les mains.
Un hurlement étouffé faillit se fit entendre et une voix sortit de l'ombre:
- Maître Diolus! C'est nous! Vigor et Nicolas, nous sommes venus pour vous sortir du palais et vous faire rejoindre le territoire des elfes.
Diolus confie se retourna et aperçu en effet son élève Nicolas et son ami Vigor qui se trouvaient dans un coin de porte.
Nicolas soufflait sur son poignet pendant que Vigor s'approchait du vieux mage.
- Maître, il faut partir, Nicolas m'a expliqué qui était cette femme, elle vous cherche sûrement vous ainsi que la princesse et les princes.
Des chevaux sont attelés dans les écuries, venez, il faut fuir !
Le vieux mage acquiesca et se tourna vers son élève Nicolas.
- Pourquoi ne vous êtes vous pas téléportez? Cela aurait été bien plus rapide.
- J'aurai bien aimé maître, mais je ne voulais pas vous laisser là avec cet esprit qui a prit l'apparence de la reine.
Et surtout il nous est impossible de nous téléporter à cause du champ de force qui entoure la forêt et donc le territoire des elfes de la forêt ainsi que des gnomes et des nains.
- En effet, j'avais oublié ce détail, remarqua Diolus, mais en attendant il faut que...
- Trouvez Diolus et ramené le enchaîné! Hurla la femme dans le corridor d'entrer.
Le vieux mage se pencha et put voir que l'esprit avait terminé de mette tout les gens du palais sois ses ordres.
- Maître il faut partir, maintenant!
Le pressa Nicolas.
Les deux hommes descendirent l'escalier, réservé aux domestiques, à toute vitesse.
En bas, le vieux mage entendit de légers henissements et ils aperçurent Vigor qui venait vers eux trois longes dans les mains, Diolus se hissa sur un grand étalon noir et attendit que ses compagnons soient près avant qu'ils ne partent au grands galope vers la forêt, mais malheureusement, 10 hypnotisés les attendaient à la sortie et leur barrère la route. Diolus leva son bâton et hurla une phrase, une lumière blanche jaillit de la pierre au centre. Sur le coup, les ennemis se retrouvèrent projetés en dehors de leurs chemin.
Les 3 hommes se lancèrent au grand galop vers la forêt et des coupures aparaissèrent à l'endroit où ils le traversèrent.
Sur le grand balcon, une forme féminine se dessina dans l'ombre, et la femme apparut, ses yeux devinrent soudain jaunes et elle regarda vers la direction où ils s'étaient enfuis.
- Nous nous retrouverons Diolus, nous nous retrouverons et cette fois tu ne t'en sortira pas ! Promis la femme.
Coucou, j'espère que vous allez bien.
Et OUI j'ai enfin fais un chapitre plus long que les autres 😇😇
On se retrouve bientôt pour le 10eme chapitre !!
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