Lorsque que j'ouvrais la porte, je me rendais compte que Mr Brown était la mystérieuse personne qui attendant de l'autre côté du mur. J'avais le sentiment que sa visite n'était pas seulement amicale même si nous avions pas une relation amicale de base. Déjà que j'avais des mauvais pressentiments quand il était dans la pièce dans un contexte normal mais là, il me faisait encore plus froid dans le dos qu'avant. Quelque chose me suggérait un élément louche qui planait dans cette rencontre inattendue. Mais quoi ? Je ne le savais pas. C'était juste un pressentiment, je me trompais peut-être. Après tout, mon instinct n'est pas infaillible. Cependant, il m'avait toujours été fidèle et juste. Je le laissai entrer avec une certaine appréhension. On n'était jamais trop prudent surtout quand il s'agissait de l'entourage de ma famille.

J'étais gênée par sa présence. Je ne savais pas quoi dire. Après tout il était venu pour me parler donc techniquement c'est à lui d'engager la conversation. Est-ce que c'est lâche de ma part ? Totalement. Cela devait faire une bonne minute que j'avais autorisé Mr Brown à rentrer dans ma chambre d'hôpital. Cette minute semblait interminable. Il regardait la chambre. Enfin, il l'a scannait du regard. Plus les secondes s'écoulait, plus mon mauvais pressentiment augmentait. J'avais l'impression d'être sacrément conne a attendre qu'il fasse le premier pas. Juste après m'être faite cette réflexion, il entama le dialogue. Je le bénis intérieurement mais ma satisfaction fût de courte durée. Il m'expliqua la vraie raison de sa venue. Il confirma mes doutes. Il n'était pas là par pure gentillesse. Il avait une arrière pensée. Il m'indiqua que le sujet dont il voulait m'entretenir était urgent. Je me demandais et je l'exprimais à voix haute quel sujet pouvait être si urgent à traiter surtout que nous n'étions ni collègues, ni amis. Il répondait à mon interrogation en m'avouant que j'étais essentielle pour son plan et il m'avoua qu'il était le Comte de St Germain. Je savais que j'avais raison de me méfier de lui. C'était trop beau pour que nous ayons enfin une vie tranquille sans une présence maléfique. Je sentais que les choix difficiles allaient reprendre. Il allait encore tenté de diviser tout le monde. Quelles joyeuses complications ! On allait tous bien souffrir. Vraiment il m'avait pas manqué le Comte. Il me précisa que nous avions été faibles de croire qu'on avait pu croire qu'on l'avait battu. Je fus emprise de frissons dans tout le corps et de panique face à cette réponse. Il n'avait pas besoin de me dire son plan dans les moindres détails. Je savais ce qu'il attendait de moi. Il voulait que je l'aide à redevenir puissant comme il l'était avant. Je lui montrais clairement mon objection à faire partie de son plan minable. Je m'étais opposée et avait détruit ce vieux schnock une fois, je n'allais pas faire le contraire de ce qui m'avait mis tellement en danger. C'était vraiment un grand malade. Les DeVillers et leur arrogance ! Toute une histoire ! Il croyait vraiment que j'allais l'aider. Au contraire, je ferais tout pour l'en empêcher. Il s'adressait à la mauvaise personne et je lui précisais bien. Il m'affirma qu'il se doutait de la réponse et que c'était pour ça qu'il avait eu un second plan. Il choisit ce moment pour me planter un couteau dans le ventre. Je ne l'avais pas vu venir. Il avait osé. Je mis mes mains sur mon ventre. En peu de temps, je me retrouvais avec les mains tachées de mon propre sang. Puis, je sentais un liquide descendant de mon bas ventre. Je savais ce que ça signifiait. Je venais de perdre mon bébé. Je le portais depuis plusieurs mois et maintenant il avait disparu à cause d'un vieil homme manipulateur et sans états d'âmes. Je le vis essuyer le sang de son poignard avec un mouchoir avec un sourire victorieux et qu'il rangeait dans sa poche ensuite. Il était vraiment horrible. C'était un monstre. Je me vengerai parole de Montrose. Je me précipitai sur le bouton pour appeler l'infirmière en urgence. Je me vidais de mon sang, je laissais donc une traînée de sang sur ma trajectoire.