Chapitre 11
Quand je fus certaine que les garçons ne nous entendraient pas, je commença à interroger Leslie :
« Explique moi ce qui ce passe, ordonnais-je à ma meilleure amie.
- Tu veux que je te dise quoi ? me demanda Leslie.
- Je veux que tu m'explique pourquoi soudainement tu es si organisé et si maniaque ? Il se passe quelque chose n'est-ce pas ? l'interrogea à nouveau.
- C'est à cause de mes études, m'avoua-t-elle. Rien que dans sa manière de me l'annoncer, je sus qu'elle était sincère.
- Comment ça tes études ? la questionnais-je pour essayer de mieux comprendre.
- Mes professeurs m'ont dit que si je voulais réussir dans le métier de journaliste dont j'ai les capacités pour réussir, il fallait que je sois ordonnée dans mes cours et dans ma vie quotidienne, m'expliqua mon amie.
- Ouf tu me rassures, j'avais peur que c'était parce que t'avais un problème dans ta vie, lui avouais-je »
Suite à cette petite conversation, nous retournâmes dans le salon-salle à manger. Cependant je laissai Leslie marcher devant moi, vu que le couloir était étroit. Je sentais que mon amie me cachait quelque chose. Comme j'étudiais ce que les mouvements et la gestuelle du corps pouvaient signifier. Je me rendis compte que ses épaules s'affaissaient comme si elle était soulagée. Je n'aimais pas ça. Connaissant Leslie, une autre histoire faisait partie de la cause de cette nouvelle « passion » pour le rangement. Quand nous revînmes à table, je m'adressai à mon chéri.
« Tu vas halluciner mais j'ai faim ! annonçais-je en riant.
- Oh et tu as envie de quoi ce soir ? m'interrogea-t-il à la fois blasé et amusé.
- De poisson pané avec de la crème anglaise, répondis-je fière
- Mais ça doit être dégoutant ! s'exclama dégouter Raphael. Comment tu peux la laisser manger ça, frérot ? questionna Raph.
- Ça se voit que ce n'est pas toi qui doit supporter ça au beau milieu de la nuit et devoir courir pour trouver ce qu'elle veut et que si elle n'a pas ce qu'elle veut, elle devient pire que toi le samedi matin quand mère te réveillait à 6 : 00.
- Nan mais oh je ne vous permets pas de parler ainsi de moi en ma présence, Monsieur De Villiers. Sachez que mes faims nocturnes sont les caprices de votre enfant. Vous n'êtes qu'un malotru, fis-je en faisant semblant de partir mais je fus retenu par Gidéon qui m'attrapa le bras, m'empechant ainsi de ne pas pouvoir faire ce que je voulais.
- Veuillez acceptez mes plus sincères excuses, Mademoiselle Montrose. Cependant, je vais vous corriger, je ne suis point un malotru mais un gentleman. Je vais faire en sorte que vous aillez ce que vous désirez, fit-il avec un accent français. Il savait que j'adorais quand il faisait ça »
Je vis nos hôtes échanger des regards et rigoler entre eux. Je me rassis puis je sentis le bras de Gidéon entourer mes épaules. Je lançai un regard à Leslie pour lui dire que je ne plaisantais pas et qu'il fallait me donner ce que je voulais. Leslie compris et expliqua à Raph qui semblait paumer. Quand il eut compris, il se leva et se mit aux fourneaux. Quelques minutes plus tard je mangeai ce plat. C'était tellement bon que Gidéon décida de gouter et invita tout le monde à gouter. Leslie avait fini par oublier son histoire d'enquête pour la soirée car je savais qu'elle reviendrait à la charge plus tard. Nous parlâmes et rigolâmes jusqu'à 00 :00 puis avec Gid, nous rentions en voiture. Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu une soirée aussi drôle et mouvementée.
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