Chapitre 41
« Bien que les rides ne creusaient plus mon visage, elles creusaient pourtant mon cœur. »
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L'ascension était bien plus périlleuse que je ne le pensais. Pour un simple Humain, il fallait peut-être deux jours pour atteindre le sommet de l'Aôtu, mais pour nous, une nuit suffisait, et ce même si c'était épuisant.
Si l'on omettait le froid mordant qui régnait, quis'infiltrait dans mon corps, et l'horizon qui se confondait avec le ciel noir,escalader cette montagne serait un jeu d'enfant. Ce qui n'était, hélas, pas lecas.
Mes membres ne cessaient de trembler alors que l'air se raréfiait. Peut-être aurais-je dû faire du sport pendant mes années passées dans ce monde ? Cela m'aurait permis de mieux supporter cette tâche.
Mes lèvres s'étirèrent en un rictus malveillant. Et évidemment, je portais une tenue légère pour ce mois d'avril. J'avais oublié que cette montagne puisait nos forces, mais qu'en plus elle réduisait notre système immunitaire. Avant même de rejoindre mon monde, je rejoindrais les flammes de l'enfer en attrapant la crève.
Au moins, là-bas, je ne risquais pas d'attraper un rhume.
Un long gémissement se joignit au souffle du vent. Les poils de ma nuque se hérissèrent alors que j'observais les alentours, à la recherche d'une présence quelconque, les membres raidis par l'appréhension.
Si mes pouvoirs étaient réduits, mes performances en corps à corps restaient inchangés, et je pouvais toujours me servir de mon épée, si un danger rôdait. Je n'étais pas entièrement sans défense...
Alors, sans faire le moindre bruit, je levai la main pour laisser mon arme se matérialiser, et je refermai mes doigts tremblants d'appréhension contre le manche, les sourcils froncés, le regard scrutateur. Un autre gémissement s'éleva, bientôt étouffé par une rafale furieuse du vent. Dans l'espoir de mieux voir à travers la brume, je plissai les yeux, ignorant les bourrasques qui se formaient en emportant avec elles de flocons de neige.
Rapidement, j'aperçus une silhouette près d'un sapin dont les branches s'agitaient à cause du vent. Mes muscles se tendirent d'appréhension tandis que je m'approchais de la masse, la mâchoire serrée.
Ma bouche s'entrouvrit de surprise quand je compris qu'il s'agissait d'un homme couché de tout son long dans la neige. Il m'était impossible de voir son visage, car son nez était entièrement plongé dans l'épaisse couverture blanche.
La panique me gagna. Je m'agenouillai près de lui avec empressement, assourdie par les battements sourds de mon cœur. Il fallait que je l'aide, et vite ! S'il était encore en vie, il risquait de succomber à cause du froid.
— Tiens bon, mon grand, je vais t'aider ! dis-je dans un souffle inquiet.
Je rapprochai mes paumes près de lui, toujours tremblante. Lorsqu'il bougea, je reculai et, bientôt, des yeux verts heurtèrent les miens.
Surprise, je poussai un hurlement, et la personne hurla à nouveau, jusqu'à m'en perforer les tympans. Je me redressai et reculai, apeurée.
— Quelle horreur ! m'étranglai-je en tentant de calmer mon souffle erratique.
Son visage était dans un sale état. Ses joues rosies par le froid semblaient saillantes, tandis que ses yeux fiévreux brillaient d'épuisement. Sa paupière gauche se voyait gonflée par un œil au bord noir. Une énorme entaille recouvrait sa mâchoire bleutée, quand des hématomes impressionnants parcouraient son cou, ainsi que son front humide de sueur, d'humidité, mais aussi de sang séché. Ses cheveux trempés et couverts de neige retombaient devant ses traits blêmes.
— Pardon ? s'offusqua le survivant. Tu t'es vue, toi ?
— Tyler ? m'écriai-je.
L'Ange fronça les sourcils, ses cheveux mouillés collant à son visage tuméfié, et il se figea un instant en me reconnaissant.
— Elora !
J'apportai mes mains à ma poitrine dans l'espoir d'apaiser les battements de mon cœur. Je n'arrivais pas à me remettre de son triste état...
— Mais que t'est-il arrivé ? Ton visage...
— Eh ! s'indigna-t-il. Il a quoi, mon visage ? Je ne pensais pas faire peur à ce point... Comment suis-je censé le prendre ? Sale peste !
Malgré moi, un rire m'échappa, puis je m'approchai de lui en le détaillant avec méfiance. Ses vêtements étaient en lambeaux, quand sa poitrine remontait avec lenteur, émettant des sifflements inquiétants.
— Tu es blessé et tu n'as même pas l'air d'être au courant ! m'offusquai-je. Qui t'a fait ça ?
Tyler essuya ses cheveux pour retirer la neige, et ses doigts tremblants balayèrent les mèches rousses qui collaient à son front où une petite balafre laissant du sang s'en écoulait.
— Je ne me souviens de rien...
Ses sourcils se froncèrent pour former une ride suspicieuse sur son visage cadavérique alors qu'il semblait réfléchir. Bien vite, un drôle d'éclat illumina son regard, et sa mâchoire tressauta.
— Où est Eden ? me demanda-t-il soudainement. Est-il avec toi ?
Eden ?
— Eden ? répétai-je. Non, vous étiez partis tous les deux pour retrouver Âlma !
Un terrible pressentiment dévora mes entrailles, quitte à me donner la nausée. Ma vue se troubla un instant, comme si l'angoisse s'amusait à recouvrir mes yeux d'un voile sombre pour m'aveugler. Le fait que Tyler soit tant chamboulé me terrifiait. Qu'avait fait Eden, pour qu'il affiche cet air-là ?
Devant l'éclat meurtrier qui illumina son regard, je retins ma respiration, et le froid mordant du vent parvint à assaillir ma peau jusqu'à atteindre ma poitrine.
Nous avait-il trahi ?...
— Merde ! jura-t-il.
— Tyler ! Explique-moi ! lui ordonnai-je.
L'Ange se frotta les paupières avant de scruter les alentours, les yeux plissés. Le vent se faisait plus fort, et la brume était bien plus dense. On n'y voyait rien. Seulement de la neige à perte vue. Il était évident qu'une tempête se préparait.
— Il faut que l'on s'abrite en attendant que la tempête se calme, m'annonça-t-il.
J'opinai avant que l'on ne se mette en route. On marcha une bonne dizaine de minutes pour braver les violentes bourrasques emportant avec elles la neige dans sa colère, surplombés par ce ciel menaçant et noir. Bientôt, j'aperçus une grotte au loin, elle suffirait pour attendre que le temps se calme.
Un léger frisson me traversa quand on y entra, et je frottai mes mains entre elles pour me réchauffer un peu, et je m'assis en contemplant mon ami qui s'adossa contre la paroi, les paupières closes et la respiration douloureuse. Même s'il était dans un sale état, je savais que ses blessures étaient superficielles, et heureusement, parce que je ne pouvais pas le soigner...
— Bon..., hésita-t-il.
Il rouvrit les yeux en s'humectant les lèvres. L'appréhension me rongeait toujours. Joueur, il tiraillait mon cœur, ma poitrine, dans l'espoir que je flanche sous ses assauts. Je voulais comprendre ce qu'il s'était passé. Savoir où était Eden...
— Comme tu le sais, avec Eden, nous sommes venus ici en espérant retrouver Âlma, commença Tyler.
Oui, ça, je le savais. Cette lettre de menace prétendait que notre amie était en danger. Mais que lui était-il advenu ? Allait-elle bien ? Vu l'état de Tyler, ils étaient bien tombés dans un piège...
— Et avant que l'on atteigne le sommet, nous avons été attaqués, poursuivit-il en se crispant.
Une colère froide se mit à gronder en moi, comparable à la tempête qui faisait rage à l'extérieur. Évidemment qu'ils avaient attaqué... Depuis le début, les geôliers d'Âlma attendaient que l'on tombe dans leur piège...
— Qui ? demandai-je d'une voix calme.
Et ce même si je me doutais de la réponse. Axel, en me faisant face, avait précisé que mes amis ne pourraient pas venir me sauver, puisqu'ils avaient qu'ils étaient occupés, de leur côté...
Tyler passa à nouveau une main contre son visage fatigué. Je ressentis une peine intense en le voyant ainsi. Je voulais tant lui prendre de sa douleur, le soigner un minimum, lui permettre de se reposer.
— Ils étaient de la même espèce que Zachary, m'apprit-il avant de siffler. Des Wrashars, ont-ils dit...
— Zachary était présent ?
Il secoua la tête avant de se mordre les lèvres. Du sang les fendit pour s'en écouler. Son regard, pourtant, se perdit dans le vague. Meurtrie par une migraine, je me massai les tempes en réfléchissant à cette situation cauchemardesque.
— Par contre, il y avait ce garçon... Celui qui avait disparu avec les deux autres filles. Hadrien, l'enfoiré qui a tué sa sœur.
Le visage d'Hadrien s'immisça dans mon esprit pour enflammer à nouveau mon sang.
— Il faisait partie de nos assaillants, ajouta Tyler. Je me rappelle m'être débarrassé de l'un d'entre eux, j'ai ensuite entendu Eden m'appeler, et puis, plus rien.
Ma poitrine fut frappée de plein fouet. Ma respiration se coupa encore, et je pressai mes paupières le temps d'une seconde pour ne plus avoir à affronter la réalité qui s'ouvrait sous mes pieds, prête à me faire sombrer dans des doutes effroyables.
Eden...
— Est-ce que... Tu penses qu'il est...
Je me tus en essayant d'inspirer profondément, les membres tremblants de terreur. Je contemplai mes mains agitées, avant que mes cuisses ne tressautent, le corps malmené par la peur.
Il ne pouvait pas l'être... C'était inconcevable...
Pas Eden. Pas mon ami... Pas lui.
Lorsque je recroisai le regard de Tyler, animé par une lueur chagrinée, je sentis mon sang quitter mon visage, avant qu'un haut-le-cœur ne me traverse. Mes mains se plaquèrent contre mes lèvres sèches, quand ma gorge s'irrita. Les poumons en feu, je cherchai à reprendre mon souffle, la vue trouble.
— Non, non, non..., répétai-je. C'est... C'est impossible...
— Elora..., chuchota Tyler sans que je ne l'entende vraiment.
Je me redressai en essayant de ravaler mes larmes, manquant de trébucher sous le poids écrasant de mes craintes. De mon angoisse. Tyler se releva à son tour et, rapidement, il s'approcha de moi pour m'enlacer, laissant sa chaleur m'envelopper, sans que ça ne parvienne à repousser la douleur qui étreignait mon cœur en peine.
— Calme-toi, me souffla-t-il. Il a été emmené avec les Wrashars, c'est tout ce que je sais.
Aucune réponse ne put sortir de mes lèvres tremblotantes. Alors, il était encore en vie ?
Mes bras se refermèrent contre Tyler alors que je papillonnais des cils, toujours frappée par l'angoisse, la vue un peu moins trouble, le souffle court. Mon ami me maintint contre lui, chuchotant à mon oreille des mots rassurants, chassant courageusement mes peurs.
— Il ne peut pas être mort..., m'étranglai-je. Pas Eden... Il est bien plus fort que nous.
— J'en suis persuadé, me rassura-t-il en se reculant. Il en faut plus pour en venir à bout de cette teigne.
Un sourire forcé étira ses lèvres, mais il s'effaça très vite. D'un geste chaleureux, il ébouriffa mes cheveux en gardant les yeux perdus dans le vide. Je déglutis pour repousser cette boule douloureuse qui obstruait ma gorge, le souffle de plus en plus calme.
— Ne t'en fais pas pour lui, d'accord ? Lui et Âlma vont bien, j'en suis certain.
— Je l'espère...
Tyler se détourna pour observer le temps. La tempête se calmait. Bientôt, on pourrait sortir. Je me perdis dans la contemplation des murs rocailleux de la grotte, là où nos ombres se voyaient projetées faiblement, en opposition avec le ciel devenu gris qui continuait de laisser la neige s'en échapper.
— Est-ce qu'il y a quelque chose entre toi et Eden ? demanda soudainement mon ami.
Je manquai de m'étrangler suite à sa demande. Le sang quitta mes joues alors qu'il me dévisageait, la mine suspicieuse et le regard jaugeur, analytique. J'entrouvris les lèvres pour laisser un souffle s'en échapper, et je parvins à m'écrier :
— Bien sûr que non !
Sa bouche se tordit en une ligne droite. Pourtant, il opina en passant une main dans ses cheveux roux. Le visage enflammé et le cœur lourd, je me détournai de son regard curieux en tentant avec difficulté de repousser d'innombrables souvenirs. Mais, bientôt, ils eurent raison de moi. Des images que j'aurais souhaité oublier vinrent tourmenter mon esprit égaré.
Un frisson désagréable dévala mon épiderme alors que je me remémorais des doigts d'Eden explorant mon corps brûlant, de son regard fiévreux lorsque le désir nous avait enveloppé, de son souffle contre ma peau nue, mais aussi de ce drôle de sentiment lorsque j'avais atteint le point de non-retour.
Lorsque j'avais péché.
Un long soupir m'échappa, et je serrai les dents en fermant les paupières, cherchant à éloigner ces lointains souvenirs, assaillie à nouveau par le regret, par la peur.
Il n'y avait jamais rien eu entre Eden et moi. De l'amitié, oui, mais seulement, ce jour-là, nous avions été naïfs, et nous avions voulu découvrir ce qu'était le plaisir de la chair. Nous avions commis cette faute il y avait de longues années. C'était de l'histoire ancienne, et surtout, une erreur.
Une erreur commise quand nous étions encore des jeunes Anges. Si je me répétais que c'était une faute, j'avais pourtant aimé la sensation qui nous avait animés, sentir cette implosion en mon sein quand le paradis m'avait tendu ses bras. Je ne regrettais pas d'être passée à l'acte. Pas avec Eden. Je lui avais fait confiance, comme lui m'avait fait confiance.
Non, mon regret était d'avoir commis un tel péché. J'étais une pécheresse. Un Ange souillé. J'avais cédé à la tentation de la pomme interdite en connaissant les risques, et son jus empoisonné avait profondément atteint mon cœur. Plus profondément que je ne l'aurais pensé. Encore aujourd'hui, je ressentais encore le goût du remords me remonter à la gorge, et ce même si c'était une vieille histoire.
Si j'avais, en âge céleste, deux-cents-trois ans, je semblais pourtant avoir vingt-cinq ans, car dans notre monde, à un certain âge, nous vieillissions plus lentement, avant que ça s'arrête, et ce même si le temps continuait de nous marquer l'esprit, et plus physiquement. Lorsqu'un Ange vivait quelque chose de traumatisant, de brutal, ou qu'il le décidait, il arrêtait de voir son corps flétrir.
Pourquoi cet âge, pour ma part ? Parce que lorsque j'avais atteint la cinquantaine, l'équivalent de la vingtaine chez un Ange, j'avais péché avec Eden, et cet acte, pour moi, avait été perçu comme un choc. Suite à cela, mon apparence physique était restée figée. Bien que les rides ne creusaient plus mon visage, elles creusaient pourtant mon cœur.
Tout dépendait d'une personne à l'autre, qu'il s'agisse de son vécu, de son métabolisme, de sa volonté. Eden, par exemple, ne semblait pas avoir plus de vingt-sept ans, et pourtant, il en avait plus de trois-cents, et lui, comme moi, c'était parce qu'il avait péché. Nous avions arrêté de vieillir en même temps.
Tout comme nous avions goûté à la luxure en même temps.
Ainsi, depuis tout ce temps, j'avais ce goût de regret qui me malmenait continuellement. C'était une terrible erreur. Eden et moi nous étions abandonnés au plaisir de la chair, alors qu'il était interdit aux Anges de goûter à la luxure.
C'était un péché, et nous le savions.
Nous avions péché. Un Ange qui fautait était impardonnable, c'était condamnable, et les sanctions pouvaient être terribles.
Pourtant, nos ailesn'avaient pas été arrachées, et nous avions préservé notre rang. Rien n'avaitchangé, si ce n'était le regard que l'on avait sur nous-même.
Lorsque je me regardais dans un miroir, je voyais un être sali, dévoré par la pourriture et la honte.
Et, finalement, peut-être était-ce cela ma sanction ? Peut-être que se haïr soi-même était ma condamnation ?
— Il faut que l'on reprenne notre route pour arriver rapidement au sommet. Nous devons nous dépêcher, me prévint Tyler.
***
Nous avions repris notre route il y avait à peu près deux heures. Le soleil se levait et échangeait sa place avec la lune. Les couleurs de l'aube étaient splendides. Le ciel semblait être une peinture enflammée tant les nuages rouges et jaunes s'entrechoquaient dans une magnifique valse pour se confondre parfois.
— Nous y sommes presque, m'annonça Tyler. Bientôt, on retrouvera enfin notre monde.
Ma bouche s'étira en un sourire peu convaincu. Oui, nous allions rejoindre le Fœrî. J'étais sur Terre depuis bien trop longtemps, et je devais avouer que, si mon monde me manquait, j'étais terrifiée. Comment réagiraient mes supérieurs ? J'étais partie comme une voleuse pour obéir à mes propres règles, ne risquais-je pas d'être sanctionnée ?
Oui, j'avais peur d'y retourner, parce que je n'étais pas uniquement venue ici pour protéger les Hommes. J'étais venue pour fuir mon monde. Mes souvenirs.
Tyler leva des yeux brillants et se hâta pour me doubler en quelques-enjambées, tout sourire. Je le suivis et, bientôt, une douce lumière d'un rouge chaleureux nous fit face, dégageant une aura écrasante.
Elle était là, la délimitation entre la Terre et le Fœrî. Une fois que nous plongions une partie de notre corps dans ce tourbillon, nous étions projetés chez nous.
— Tu es prête, Elora ? m'interrogea Tyler.
— Oui, affirmai-je. Je suis prête.
— Vous n'irez nulle part ! nous interrompit une voix glaciale.
Un sifflement fendit l'air. Par réflexe, je m'élançai vers mon ami pour que mon corps le heurte. Le choc nous fit tomber tous les deux dans un bruit sourd, suivi par un gémissement de douleur. Mes traits se tordirent en une grimace lorsqu'un élancement tirailla mon épaule droite.
— Eh bien, les Anges, comme on se retrouve ! ricana notre assaillant.
Mes dents grincèrent alors que je me relevais pour m'éloigner de Tyler. Mon épaule me lança jusqu'à m'arracher une autre grimace, et je plaquai ma main dessus avant qu'un liquide chaud ne tache mes doigts.
Un regard en arrière me permit de voir qu'un poignard se tenait un peu plus loin. Il avait effleuré mon épaule. Si je n'avais pas réagi à temps, il se serait plongé dans le corps de Tyler.
Malgré tout, je levai le nez en ignorant mon ami pour heurter le regard mauvais de Hadrien.
— Vous ne retournerez pas chez vous, siffla-t-il.
Tyler, qui s'était redressé, le teint blême et la mine surprise, se posta à mes côtés. Une lueur meurtrière enflamma ses iris lorsqu'il toisa notre adversaire.
— Toi..., cracha-t-il, dédaigneux.
L'ancien disparu bomba le torse avec arrogance et nous toisa. Il n'avait pas sa forme monstrueuse. Le pouvait-il seulement ? J'espérais que l'Aôtu l'en empêchait.
— Jouons, mes angelots, siffla le Wrashar en dégainant une arme.
C'était bien ma veine.
Hello les ploucs !
Vous allez bien ? Bonne rentrée pour ceux qui reprennent ! Et pour les autres, euh bah [insérer ce que vous faites].
♧ Alors d'abord, je tiens à vous remercier, car on a atteint les 4k vus ! Vous gerez trop les gars ! C'est énorme pour moi vous avez pas idees❤
♧ Ensuite, qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? LaPetiteShippeuse bon tu avais raison pour Eden et Elora, je voulais juste brouiller les pistes eheh !
Les autres, vous vous en doutiez que les deux Anges avaient eu une aventure ?
Des théories pour la suite ? 😋
À bientôt pour le dernier chapitre (normalement !) Bisous les gros ! ♡
~Chapitre revu~
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