Chapitre 40
« Parfois, il fallait accepter d'évoluer au sein de la nuit pour mieux retrouver la chaleur du soleil. »
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Il était si commun de chercher à obtenir des réponses quand de nombreuses questions nous tourmentaient jusqu'à nous ronger sans jamais se lasser de nous mener la vie dure. Vivre dans le secret pouvait être difficile, plus encore lorsque la vérité était là, près de nous, splendide provocatrice s'amusant de notre frustration, s'éloignant sans pitié lorsqu'on la frôlait du bout des doigts.
La vérité.
Je cherchais à l'obtenir depuis qu'Eytan était entré dans ma vie. Cet homme incarnait si bien le mystère, cruel tentateur, il me malmenait si bien en prétendant avoir les réponses sans pourtant me les donner. J'en devenais folle.
Mais la vie n'était pas ainsi faite ? Pouvais-je le blâmer lui, et seulement lui, lorsque le mystère planait au-dessus de nos têtes à chaque heure, à chaque instant ?
Eytan n'était pas la seule source de mes interrogations. Je m'en posais un tas. Trop pour que je garde l'esprit clair.
Mais j'étais sûre d'une chose, malgré tous les doutes qui s'amusaient de mon malheur : j'approchais de ma finalité.
Quelle serait la finalité ? Ma finalité ?
Une finalité qui me terrifiait, mais que j'acceptais. Ce n'était pas la mort.
C'était bien pire.
Je contemplai le ciel bleu complètement dégagé, permettant au soleil de resplendir en laissant sa chaleur caresser ma peau, quand une légère brise soufflait dans mes cheveux. La nature s'éveillait en ce début de printemps. Les arbres voyaient des bourgeons éclore, se parant de feuilles colorées, quand des fleurs sauvages pointaient le bout de leurs pétales. Une odeur de terre humide flottait, accentuée par les journées pluvieuses qui s'étaient écoulées, se mêlant à un effluve de verdure.
C'était fou de voir à quel point le temps passait vite.
En novembre, j'avais cherché des indices concernant le mystérieux meurtre concernant une jeune sportive. Et c'était durant cette période qu'Eytan s'était manifesté pour la première fois. Nous avions découvert qu'il était derrière ces horreurs. C'était là qu'il avait ôté la vie de Brooke, sous mes yeux.
Déjà.
Et pourtant. Pourtant, ma mission commençait à peine. Les secondes, les heures et les mois s'étaient écoulés sans pourtant que j'obtienne de réponses quant à ce qu'il se passait, mais je sentais que je m'approchais de la vérité. Maintenant que je savais qu'une nouvelle espèce se répandait, mêlant à la fois des Anges et des Humains, je me rapprochais du cœur du problème.
Je le pressentais.
Je voulais gagner cette guerre.
Un long soupir m'échappa alors que je lançais un coup d'œil à l'heure affichée sur mon téléphone. Il était déjà treize heures. Laurie ne devrait pas tarder.
Un léger sourire étira mes lèvres. Si j'étais venue sur Terre, c'était avec pour objectif de repousser les ténèbres cherchant à dévorer les Hommes, mais pas seulement. Non, au fond, ma priorité était de redonner espoir aux Anges. Je voulais leur prouver que tout n'était pas perdu.
Ils voyaient les Hommes comme une race inférieure. Pour eux, ils étaient des monstres assoiffés de pouvoir, de sang et de gloire. Tels des animaux, ils étaient prêts à tout pour obtenir ce qu'ils désiraient.
Des condamnés, voilà comme certains Anges appelaient les Mortels.
Des êtres errants sur une planète qu'ils détruisaient à petit feu, tout en s'entretuant, savourant la faiblesse des uns, et écrasant les autres sans pitié. Les sept péchés capitaux étaient regroupés en eux, les animaient pour qu'ils obéissent à leurs propres vices.
Imparfaits.
Mais n'étaient-ils pas parfaitement imparfaits, au fond ? S'il existait des Mortels entièrement dévorés par les vices, il y avait des exceptions, et c'était ce qui, à mes yeux, les rendait si beaux. Pourquoi les blâmer pour leurs défauts ? Anges, Démons ou Humains, nous avions tous des travers. Il n'y avait pas une race inférieure à l'autre. Bien au contraire. Nous étions si semblables.
Avant de venir sur Terre, je rêvais de connaître les Humains, bercée par les histoires de Caïn qui me parlaient constamment d'eux, des étoiles dans les yeux. Il m'avait si souvent répété que les Mortels étaient fascinants, que j'avais eu l'envie d'en découvrir plus à leur sujet.
Et je ne regrettais pas mon choix. Aucunement. J'avais eu la preuve que les Hommes n'étaient pas les monstres dépeints par certains Anges. Ils évoluaient, inventaient des choses, construisaient des bâtiments exceptionnels, aimaient et haïssaient à la fois, quand on nous répétait qu'on devait être purs ou obscurcis, à nous, êtres célestes et êtres démoniaques. Les Humains représentaient le parfait équilibre qui manquait, chez nous.
En vivant parmi les Mortels, j'avais été conforté dans l'idée de les protéger. Je ne pouvais pas les laisser sombrer.
— Elora !
Je me tournai et, avant que je ne puisse réagir, deux bras se refermèrent sur moi avant qu'un parfum vanillé n'effleure mes narines. Je souris un peu plus en resserrant ma prise contre Laurie, ses cheveux bruns recouvrant ma vue.
— Je suis contente de te revoir, Laurie ! confessai-je joyeusement en me reculant.
Ses yeux clairs se mirent à pétiller quand son visage se fendit d'un sourire resplendissant.
— Tu ne me donnais plus de nouvelles ! s'exclama-t-elle. Que fichais-tu ? Je m'inquiétais pour toi, imbécile d'Ange !
Un rire m'échappa et je lançai un coup d'œil autour de nous pour être certaine qu'il n'y avait pas d'oreilles indiscrètes. Heureusement, les passants vaquaient à leurs occupations, profitant de ce parc fleuri en cette journée ensoleillée. Des enfants courraient, certains faisaient du vélos, accompagnés de leurs parents. Tous semblaient de bonne humeur. C'était fou de voir l'effet que pouvait avoir le soleil dans leur cœur.
Comme quoi, un peu de chaleur pouvait permettre à n'importe qui de retrouver le sourire.
— Où étais-tu passée ? Je croyais que tu étais repartie sans me prévenir ! ajouta Laurie.
Suite à ses propos, mes épaules se voûtèrent avant que je ne grimace, coupable. Mon amie perçut mon trouble car, comme moi, elle perdit son air joyeux, et j'aperçus son aura se troubler, assombri par l'inquiétude alors qu'elle se figeait.
— Que se passe-t-il, Elora ? Ce message que tu m'as envoyé... Ce n'est pas pour m'annoncer quelque chose de grave, j'espère ?
— Eh bien..., hésitai-je.
Gênée, je me détournai d'elle pour contempler les arbres verdoyants, ainsi que les fleurs qui s'agitaient sous la brise du vent. Je m'armai de courage en prenant une grande inspiration, et j'efforçai un sourire.
— Je dois repartir, avouai-je.
Seul le silence me répondit. Alors je reportai mon attention sur Laurie en déglutissant, appréhendant sa réaction. Ses sourcils s'arquèrent avant qu'elle n'examine longuement mes traits, la bouche entrouverte de stupeur. Un son étouffé lui échappa avant qu'elle ne blêmisse.
Devant l'éclat attristé qui traversa son regard, le chagrin serra mon cœur. Je me dandinai d'une jambe à l'autre, mal à l'aise.
— Repartir ? répéta-t-il enfin. Tu plaisantes, pas vrai ?
Sa voix faiblit. Je secouai la tête en soutenant son regard méfiant, rongée par la honte, frappée par son aura agitée, teintée d'une couleur plus terne : de la tristesse.
— Non.
Le vent souffla en laissant le silence reprendre ses droits. C'était bien la première fois que Laurie ne parlait pas. Et je préférais l'entendre me raconter un tas de choses, plutôt qu'elle reste muette, la voix éteinte.
— Mais pourquoi ? glapit-elle. Je pensais que... Que tu avais une mission, ici.
— Il y a eu des problèmes, lui avouai-je. Je dois rentrer pour les régler...
— S'il te plaît, dis-m'en plus ! Je ne comprends pas, Elora...
Alors que je m'apprêtais à refuser, son air suppliant et sa mine brisée me firent baisser les armes. Vaincue, je haussai les épaules en hésitant. Je ne pouvais pas partir sans lui donner d'explications...
Alors je vérifiai que personne ne nous écoute et me lançai en reprenant ma route, Laurie à mes côtés, sans prononcer de termes surnaturels. Je lui expliquai que mes amis étaient en danger, qu'il se passait quelque chose dans mon monde et que, si je ne faisais rien, la Terre risquait d'être touchée, rongée par la malveillance des Wrashars, en plus des Démons.
La guerre entre les Anges et les Démons persistaient depuis la nuit des temps, sans qu'aucune des deux espèces ne s'avoue vaincue, mais maintenant qu'une nouvelle espèce venait d'émerger, les choses risquaient d'empirer.
Laurie ne dit rien. Elle se contenta de baisser la tête en marchant toujours, à l'ombre des arbres, les lèvres pincées. Bientôt, elle s'arrêta et s'éloigna de moi en faisant un pas en arrière, une larme solitaire dévalant sa joue, ce qui enserra douloureusement ma poitrine. En vitesse, elle l'essuya en laissant un rire nerveux l'agiter.
— Pardon, s'excusa-t-elle. C'est l'émotion. Je ne m'attendais pas à ça...
La prise autour de mon cœur, telle une main cruelle, resserra sa prise sans pitié. Je fis un pas vers Laurie en retroussant mes lèvres pour me donner un air chaleureux.
— Laurie, je ne partirai pas définitivement, déclarai-je. Une fois que la mission sera menée à bien, je reviendrai.
Suite à mon aveu, elle releva la tête en m'observant à travers ses cils humides. Elle hésita un moment avant de me tendre la main, l'ombre d'un sourire planant sur son si beau visage.
— Tu me le promets ?
Désireuse de rallumer les étoiles dans ses yeux, je hochai la tête et attrapai sa main en affichant un sourire. J'aperçus son aura se figer, plus apaisé, alors que la chaleur de ses doigts s'infiltrait dans mes veines pourtant frigorifiées.
— Je te le promets, lui dis-je d'une voix assurée. Pensais-tu sincèrement que je quitterais ce monde sans même revenir une seule fois dire au revoir ?
Sans que je ne m'y attende, elle m'enlaça. Je fermai les paupières pour profiter une dernière fois de sa présence, bercée par les battements de son cœur, apaisée par sa chaleur. Oh oui, il y avait des Humains avec une bonté sans pareille. Laurie en était la preuve. La preuve que l'humanité existait toujours. Je ne m'en serais jamais relevée de savoir que les Hommes perdaient la seule chose qui les définissait.
— Tu as intérêt à prendre soin de toi, me chuchota Laurie en reculant un peu.
— Douterais-tu de moi ? Misérable Humaine, la charriai-je avant de reprendre mon sérieux. Ne change jamais, Laurie. Reste comme tu es, d'accord ? Ne laisse personne avoir l'ascendant sur ton cœur. Continue d'être aussi solaire, je t'en prie.
Face à son mutisme, je repris d'une voix plus sèche :
— Je suis sérieuse. Personne ne doit pouvoir déteindre sur toi. Jamais. Même si tu es assaillie par les doutes, et que le monde semble te tourner le dos, reste droite, fière, et ne fléchis pas, préserve ton cœur.
Mon amie retrouva le sourire et, les yeux brillants, elle posa une main réconfortant sur mon épaule en hochant la tête. Plus détendue, je retins un soupir. Je voulais partir en étant certaine qu'elle ne changerait pas pour qui que ce soit. En étant persuadée que son cœur ne se verrait pas sombrer.
Il était hors de question qu'elle devienne comme James. Comme Thianna, ou qu'en savais-je.
— Mais oui, Elora. Je suis parfaite, pourquoi est-ce que je changerais cela ? rit-elle.
Parce que, bien souvent, la perfection se voyait ternie. Un rien suffisait à changer quelqu'un. Pourtant, j'étirai ma bouche en un rictus bienveillant, et elle plongea ses yeux dans les miens, la mine plus sombre.
— Mais ça te concerne aussi, enchaîna-t-elle.
Devant sa mine sérieuse, je fronçai les sourcils. Elle hésita, se mordit les lèvres et me dévisagea. L'éclat qui domiciliait dans ses iris balaya ma bonne humeur sans scrupule.
— Tu es la personne la plus gentille que j'ai rencontrée. Je sais que tu es un Ange, et que c'est dans votre caractère. Mais peu importe. Je ne veux pas que la flamme qui t'anime ne s'éteigne. Ne laisse jamais les ténèbres te dévorer. Ne le laisse pas t'avoir, Elora.
Un frisson glacial longea mon échine. Je scrutai son visage de porcelaine, ses iris brillants, ses lèvres charnues et sa peau crémeuse, la gorge nouée.
— Tu m'as souvent dit qu'il suffit d'un faux pas pour sombrer, pour tomber de cette corde qui nous maintient dans le juste-milieu. Il est inconcevable que tu chutes. Que tu désespères. Tu comprends ?
Mais le funambule que j'étais était déjà tombé de la corde surplombant les plus vils des Démons. En manque d'équilibre, peut-être également de foi, je m'étais laissée sombrer sans chercher à reprendre mon envol, acceptant de me plonger, corps et âme, dans les abîmes pour mieux y percevoir la lumière. Ce n'était pas le désespoir, qui m'avait fait trébucher.
Au contraire, c'était l'espoir.
L'espoir de préserver l'humanité. La vie de mes proches. De Tyler.
Sombrer pour mieux s'élever. Parfois, il fallait accepter d'évoluer au sein de la nuit pour mieux retrouver la chaleur du soleil.
— Mais pour qui tu me prends ? répliquai-je malgré tout en cherchant à la détendre.
— Je ne plaisante pas, me rabroua-t-elle. Sérieux, il suffit d'une petite chose pour qu'une personne ne sombre. Et toi, j'ai bien vu que tu changeais, et ce même si tu t'entêtes à me dire le contraire. Mais, par pitié, ne deviens pas comme les personnes que tu affrontes, Elora. Ne deviens pas comme Eytan. Ne le laisse pas gagner. Ne laisse personne gagner.
Cela eut l'effet d'une douche froide. Je hoquetai en retenant ma respiration. Moi ? Devenir comme Eytan ? Impossible. J'avais peut-être pactisé avec lui, m'étais détournée de ma voix en scellant mes doigts aux siens, avais chuté de la corde, mais je nourrissais et nourrirais toujours la flamme qui m'animait.
Toujours.
Elle était même bien plus vive maintenant que je me rapprochais de la vérité. Si vive, que j'avais peur qu'elle finisse par me brûler, par consumer mon âme. Voire le monde.
— Jamais, Laurie, soufflai-je avant que je n'affiche un sourire, et je hochai la tête. Alors c'est clair pour nous deux, il me semble.
Elle répondit avec peine à mon sourire, et je m'éloignai d'un pas sans cesser de l'observer, retenant son visage dans ma mémoire, l'imprimant à jamais dans mes souvenirs, comme si cela me permettrait de ne jamais l'oublier.
— On se reverra, c'est une promesse.
— Et j'espère que tu tiendras parole, Elora. Reviens-moi entière. Je ne m'en remettrai jamais s'il t'arrivait quelque chose.
Avec difficulté, je balayai la douleur vive dévorant mes entrailles et lui fis un clin d'œil pour cacher mon doute, le cœur meurtri.
— Il ne m'arrivera rien. Ne t'en fais pas.
— Bonne chance, alors... Ce n'est qu'un au revoir, hein ?
Je me contentai de lui sourire encore. Si je parlais, je risquais d'éclater en sanglots, comme elle. Je ne pouvais pas me le permettre. Alors, après un dernier regard chaleureux, je lui tournai le dos sans jamais me retourner. Dans le cas contraire, je n'arriverais plus à repartir.
Ce fut donc avec le cœur lourd et les yeux brûlants que je m'éloignais de mon Humaine préférée pour rejoindre l'Aôtu, écrasée par son regard brûlant de chagrin.
— J'espère, murmurai-je.
***
L'Aôtu était une montagne normale, aux yeux des Mortels, quoi qu'un peu plus grande que les autres, Elle se distinguait par ses teintes singulières, évoquant un automne perpétuel, et par une couverture de neige permanente couronnant son sommet. Lorsqu'un Humain atteignait son mont, il ne voyait rien d'autre qu'une plaine immense qui permettait de contempler le magnifique panoramique s'ouvrant sur Téthys.
Mais pour nous, c'était différent. On pouvait percevoir la délimitation entre ce monde et le nôtre. Un pas, et notre corps se faisait emporter dans un tout autre monde. Dans le Fœrî.
J'observai cette montagne impressionnante d'un air sceptique. Lorsque je gravirais l'Aôtu, sa puissance puiserait mes dons, il me serait donc impossible de déployer mes ailes pour rejoindre le sommet en volant, ni me défendre avec mes pouvoirs en cas de problèmes. Je devais donc atteindre le mont en escaladant. Heureusement, je m'étais reposée la journée pour pouvoir parcourir le chemin la nuit, lorsque la lune souriait et que les Hommes n'erreraient pas en ces lieux.
— Bien..., me chuchotai-je.
Je pris une profondegoulée d'air et mon sang s'enflamma pour se diffuser dans mes veines afin de medonner un peu de courage.
Un croassement résonna à mes oreilles et j'esquissai un sourire carnassier en levant la tête vers le corbeau qui virevoltait au-dessus de ma tête.
L'oiseau battit des ailes avec force et rejoignit une branche d'arbre avant de plonger ses prunelles translucides dans les miennes. Mes sourcils se froncèrent tandis que ma gorge s'asséchait.
— Que veux-tu, cette fois ? demandai-je.
L'oiseau leva la tête pour que son regard perçant atteigne mon cœur de plein fouet.
« Rien, mon ange. Pas cette fois. On se dit à plus tard, dans le Fœrî. »
Et il m'observa une dernière fois avant de déployer ses grandes ailes de jais aux reflets bleutés. Il prit son envol et s'éloigna dans un silence religieux. Moins tendue, je perdis mon regard dans la contemplation du sentier menant au sommet de la montagne.
Un sourire incurva ma bouche et, quand mon corps traversa l'aura vermeille, mon souffle se coupa un instant, quand des picotements traversèrent ma peau. Je levai encore une fois le nez vers le sommet, parcourue de frissons. L'adrénaline parcourait mes veines, éveillant chacun de mes sens, s'harmonisant avec la volonté qui m'animait.
— C'est parti, soufflai-je.
Hello les miocheeees !
La pêche ?😇
Bonnnn pardonnez-moi mais je n'aime pas ce chapitre, il est trop mou, trop chiant ! J'espère que ça ne vous embêtera pas trop ! 🙊
Je veuuuux vos théories pour la suite ! A votre avis, que se passera-t-il ? Une petite idée ? Dites-moi tout !
Voilà voilà, il reste deux ou trois chapitres pour ce premier tome, et on entamera le deuxième dans la foulée je pense !
Bisous les enfants ! ♥️
~Chapitre revu~
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