Chapitre 33

« La lumière finissait toujours par repousser les ténèbres »

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Le regard rivé sur Zachary, je tentai désespérément d'ignorer la souffrance provoquée par ses propos, enflammant mes entrailles, brûlant chaque particule de mon corps. Téméraire, cette douleur cherchait à faire fondre mes dernières forces, à me faire flancher sous le poids de ses menaces.

Comment osait-il parler de Caïn ? Comment ?

Mes dents grincèrent quand mon souffle se coupa encore tant la boule qui obstruait ma gorge s'amplifiait.

— Cesse de parler de lui, Zachary, l'avertis-je. Cesse immédiatement.

Les lèvres de l'ancien Ange se tordirent en un rictus et un éclat meurtrier illumina ses yeux. Le tonnerre traversa le ciel pour l'éclairer un instant.

— Ce sujet te fait mal, hein ? cracha-t-il en me dévisageant de ses yeux entièrement noirs.

Je refermai mes doigts tremblants avant d'envoyer mon poing heurter sa joue avec violence, quand ma vue s'assombrit.

— Ferme-la !

Sa tête pivota sur le côté avant qu'il ne siffle de mécontentement. Avant qu'il ne puisse à nouveau tourner vers moi, je retirai mon arme de son appendice pour la pointer vers sa poitrine. Je m'attardai sur le sang qui s'écoulait le long de son nez en esquissant un sourire glacial, voire dément.

— J'ai eu la chance que mon frère me sauve lorsque je me suis noyée, sifflai-je en esquissant un rictus meurtrier. Mais toi, tu n'auras pas cette chance-là. Personne ne te sauvera. Personne.

La colère ne cessait de s'accroître en moi. Il n'avait pas le droit de parler de Caïn. Il salissait sa mémoire. Afin que nos yeux soient à la même hauteur, je me penchai vers lui en ignorant le frisson de dégoût qui traversa mon épiderme. Les abîmes qui recouvraient son regard me répugnaient... 

— Et tu sais ce qui est le plus ironique ? continuai-je en soufflant. C'est que ça sera le même schéma. Personne ne t'a sauvé lors de ta descente en Enfer, n'est-ce pas ?

— Tu ne sais pas de quoi tu parles ! s'écria-t-il en tentant de se relever.

Ma main s'abattit sur son épaule et je le contraignis à rester à terre. Là était sa place. Mes doigts s'enfoncèrent dans sa peau avant que mon sourire ne s'agrandisse face à la rage qui émanait de ses pores.

— Ce sujet te fait mal, hein ? m'enquis-je en reprenant ses propos.

Ainsi, je n'étais plus la seule à être en colère. Cela l'amusait de remettre sur le tapis des sujets sensibles ? J'allais en faire de même. Cette fois, je me fichais bien de mettre de côté mon angélisme. Terminé. Pas avec ce monstre.

La pluie continuait de s'abattre sur nous alors que le silence régnait, maître de ces lieux, quand l'orage, courageux, le brisait parfois de ses rugissements.

— Alors dis-moi, que s'est-il passé ? Raconte-moi comment tu t'es retrouvé abandonné à ton sort...

Sa bouche resta obstinément close. Un long soupir m'échappa et je tendis la main vers lui en laissant mon pouvoir m'envelopper en propageant une chaleur diffuse dans mes veines. Zachary me lança un coup d'œil inquiet avant qu'il ne serre davantage la mâchoire face à mon air suffisant.

— Tu ne veux pas en parler ? demandai-je en penchant la tête sur le côté. Très bien. Alors tu ne m'es d'aucune utilité. Je vais te renvoyer de là où tu viens, suppôt de Satan.

— Tu es une piètre Ange, murmura-t-il. On dirait que ta part lumineuse disparaît petit à petit. Les ténèbres finiront par te dévorer, Elora. Et tu ne seras pas mieux que moi.

L'éclat sinistre qui illumina ses yeux noirs sema le doute un bref instant dans mon esprit avant qu'il n'émette un rire. Mes oreilles bourdonnèrent, comme pour recouvrir sa voix d'outre-tombe.

Un Ange était animé par une flamme pure, mais il arrivait que les ténèbres étouffent ce feu pour finir par se propager dans l'être entier de la personne.

Ce n'était pas mon cas.

Crois-tu à ce mensonge ? souffla ma conscience.

— Je ne suis pas comme toi, grinçai-je en souriant à nouveau. Moi, je suis toujours un Ange.

La satisfaction m'embrasa devant sa mine rageuse. Mes propos l'atteignaient. Il regrettait son angélisme, j'en étais persuadée.

— Qu'est-ce qui déteint sur ton cœur, hein ? s'enquit-il. Ou plutôt, qui ?

La lumière cessa de m'envelopper et je plissai les paupières en le toisant. Face à ma mine suspicieuse, Zachary retrouva son sourire mauvais et me dévisagea en retour. Tout de lui me répugnait, que ça soit son visage monstrueux, ou encore les effluves âcres dégagés par son corps.

Comment avait-il pu être un Ange, autrefois ?

— Tu sais... Lorsque les ténèbres t'entourent, elles finissent par déteindre sur toi... La lumière finit toujours par s'éteindre, le Bien ne gagne jamais, face au Mal.

— As-tu fini d'essayer de gagner du temps ? m'amusai-je. Ce n'est pas parce que tu n'as pas réussi à lutter, que je n'y parviendrais pas. Je ne suis pas aussi faible que toi, Zachary...

Sa tête dodelina de manière démente et un autre rire lui échappa. D'un geste habile, je plantai mon arme dans son bras gauche pour le faire taire. Il hurla en se tordant de douleur, le souffle haletant.

La lumière finissait toujours par repousser les ténèbres.

Même si une flamme finit forcément par s'essouffler avant de s'éteindre ? ajouta ma conscience.

Hors de question que je lui avoue, ou que je renonce à mes croyances. Je croyais au fait que la lumière l'emportait toujours contre les ténèbres.

— C'est fini, Zachary. Repose en paix, en Enfer.

Et mes lèvres s'incurvèrent.

— Tu ne l'emporteras pas au Paradis, c'est plutôt ironique, non ? m'amusai-je.

— Silence ! hurla-t-il. Je te sens, ma jolie ! Amène-toi !

Une présence dans mon dos me glaça un instant. Je parvins à refermer ma main sur la nouvelle arrivante tentant de me frapper par-derrière, et le choc me figea en reconnaissant ses traits.

La brune aux yeux noisette retroussa ses lèvres sur des dents aiguisées en me toisant avec amertume en grognant. Je pressai sa poigne avant qu'un craquement ne s'élève, et ses traits se tordirent à cause de la douleur.

— Thianna..., murmurai-je, sonnée.

Ses lèvres s'entrouvrirent afin de dévoiler une langue fourchue et des canines. Elle était comme Hadrien. Comme Zachary.

En comprenant ce qu'elle allait faire, je me tendis. Un déchirement brisa ce lourd silence, provoqué par un appendice fendant son dos, et elle le projeta vers moi. Je relâchai sa main pour pivoter sur le côté, et je frappai son dos du pied pour la repousser.

Zachary, qui s'était relevé, en profita pour m'attaquer. Son tentacule siffla pour se refermer autour de ma gorge, et il me tira vers lui. J'émis un gémissement en sentant mes os craqueler sous la prise et retins mon souffle.

— Je ne l'emportai pas au Paradis, siffla-t-il. Mais pas en Enfer non plus, Elora.

Sa prise autour de ma gorge s'affermit. Ma vue se troubla légèrement tandis que mes pieds s'éloignaient du sol. Je grinçai des dents en ignorant mes poumons qui se vidaient, tout en réfléchissant à une solution.

Thianna se posta près de Zachary et m'observa en affichant un air mauvais. Le dégoût brûla mes tripes, se mêlant à un sentiment que je ne voulais pas ressentir : du chagrin.

Je m'étais inquiétée pour elle, je l'avais protégé des Démons en pensant qu'elle était en danger, et maintenant, elle était pire qu'eux...

— Que t'est-il arrivé ? haletai-je. Tu... tu avais disparu...

— J'avais besoin de me ressourcer, répondit-elle en me toisant avec méfiance. Mais comme tu peux le voir, ça m'a été bénéfique.

Et l'éclat mauvais dans son regard s'intensifia. Malgré mon souffle court, je tendis la main. La pluie s'intensifia avant que de l'eau ne se forme autour de mon corps. Zachary fronça les sourcils, et sa prise se desserra légèrement.

L'eau autour de moi s'agita. D'un revers de main, je l'envoyai vers eux, pour qu'elle forme une vague déferlante sur leur corps pour les repousser. L'appendice me libéra enfin, et je retombai sur mes pieds en hoquetant de douleur quand ma cheville me lança. Je manquai de trébucher, mais restai debout, le souffle haletant, et je serrai mon épée, que je n'avais pas relâchée.

L'ancien Ange releva la tête vers moi en esquissant un sourire qui me fit froid dans le dos.

— Merci de m'avoir donné de ton temps, Elora, me lança-t-il. Ça a permis à mes coéquipiers de régler deux-trois choses. Oh, et tic-tac, les heures passent. Réveille-toi un petit peu. Tu vis dans le mensonge !

Et avant que je ne réagisse, ils disparurent. Je jurai en plantant mon épée dans la terre boueuse, la pluie s'abattant toujours sur mon corps raidi et mes épaules voûtées. Où étaient-ils partis, ces lâches ? Frustrée, je poussai un juron en fusillant du regard le ciel menaçant.

***

Âlma pansait les blessures d'Eden qui contractait la mâchoire pour ne pas grimacer. Tyler, quant à lui, observait le paysage à travers la fenêtre, les traits rongés par le doute. Après cette petite bataille, j'avais retrouvé mes amis dans un coin perdu. Ils m'avaient expliqué qu'Hadrien avait été, et que leurs adversaires avaient pu s'échapper.

Suspicieuse, je détaillai leurs traits. Âlma, décoiffée, avait les lèvres fendues et encore ensanglantées. Tyler, quant à lui, semblait éteint, à en juger par ses yeux vitreux. Sa joue droite, bleutée par des coups, ressortait son teint blême.

L'état d'Eden était pire, ça faisait peine à voir. De nombreux hématomes parcouraient son torse dévoilé, se joignant à ses anciennes cicatrices qui recouvraient sa peau. Une balafre creusait son arcade sourcilière, quand son œil gauche se voyait bleuté. Une brûlure serpentait son bras droit, comme si quelque chose l'avait serré fermement. Probablement un tentacule.

— Cet Hadrien..., grogna soudainement Tyler. Eden nous a à peine téléportés, qu'il a été aidé. J'étais à deux doigts de lui trancher la gorge ! Qui sont ces monstres, sérieux ?

Je ne répondis rien. Je ne savais pas... Moi aussi, je m'interrogeais.

— En plus, les personnes qui lui sont venues en aide ne me sont pas inconnues, m'apprit Âlma en me lançant un coup d'œil. Il y avait la troisième disparue : Isaura, mais aussi des individus passés aux infos lorsqu'on a annoncé leur disparition.

Sa révélation me troubla, et ce même si je m'en étais doutée. Certains disparus étaient devenus comme Zachary... Thianna, Isaura, Hadrien... Ce n'était pas une coïncidence... Mais comment était-ce possible ? Qu'est-ce qui les rendait ainsi ?

J'amenai mes mains contre mon visage, les doigts tremblants de frustration avant de leur apprendre que j'avais revu Thianna, et que comme pour les autres, elle était devenue un monstre.

— Ce que je ne comprends pas, c'est ce qui les rend ainsi..., grommela Tyler. Où disparaissent-ils ? Que subissent-ils, pour devenir de telles créatures ? 

— Et que veulent-ils ? Je suis certaine qu'ils bossent pour Eytan... Il doit être derrière tout cela, siffla Âlma en désinfectant une plaie parcourant la peau d'Eden.

J'assimilai ses propos en regardant les plaies d'Eden qui, bien qu'intimidantes, étaient superficielles. Il était donc inutile de se servir d'un quelconque pouvoir de guérison.

Il grimaça, un éclat indéchiffrable traversant ses prunelles noires. Dans un geste de la tête, il recula avant de passer une main dans ses boucles désordonnées. En remarquant que son torse remontait avec hâte tant sa respiration était saccadée, et que ses muscles étaient crispés à cause de la douleur, je me sentis peinée.

— Merci, Âlma, mais ça ira, lui marmonna-t-il.

— Tu es sûr ? s'inquiéta-t-elle. Tes blessures sont nombreuses, et...

— J'en suis sûr, l'interrompit-il.

Et il remit son haut pour cacher ses cicatrices. Il n'aimait pas dévoiler sa peau, je le savais. Eden avait peur du regard des autres. Ses balafres ne laissaient pas indifférentes, et surtout, elles lui rappelaient les nombreuses guerres auxquelles il avait assisté. Aux nombreuses horreurs auxquelles il avait été témoin.

Elles lui rappelaient son passé. Un passé qu'il aimerait oublier... Mais il était impossible d'effacer nos souvenirs. Ils faisaient partis de nous, certains plus cruels que d'autres. Dans tous les cas, comme des cicatrices, ils étaient profondément ancrés en nous pour nous permettre de voir le chemin que l'on avait fait.

Mes amis ne dirent plus rien. Gênée par ce silence et la tension pesante, je triturai mes doigts en me perdant à nouveau dans mes pensées, puis je murmurai :

— Comment allons-nous faire ? Ces créatures sont de plus en plus nombreuses... On dirait presque qu'un virus circule.

Âlma, les traits sombres, dit entre ses dents :

— Ils sont comparables à des insectes, à se répandre aussi vite. Nous devons en finir avec eux.

Ensuite, elle tourna le nez vers moi, et devant ses yeux humides, mon souffle se coupa.

— Mais comment ? continua-t-elle. Si Eytan est réellement derrière tout cela, la cause est perdue. Ce Démon est inatteignable.

Tyler se redressa de sa chaise et asséna un petit coup dans l'épaule de mon amie, ses yeux pétillants de malice. Pourtant, je voyais bien qu'il n'était pas confiant. Il voulait seulement l'apaiser.

— T'en fais pas, nous avons déjà une piste, maintenant que nous savons que ça touche surtout d'anciens disparus.

— Et concernant Zachary ? lui demanda Âlma. Il était un Ange, autrefois. Ce qui signifie que ça touche autant les Humains que les Anges. Vous ne trouvez pas ça bizarre ?

Si. Complètement... Et pourquoi d'anciens disparus étaient revenus métamorphosés, quand d'autres avaient péri ? Frédérick avait vu son âme se faire dérober, tout comme Lisandro... Et Leila ? Aurait-elle subi le même sort, si son frère ne l'avait pas tué ? Je ne comprenais pas...

Mes sourcils se froncèrent davantage alors que je rassemblais tous les morceaux du puzzle, sans pourtant voir quelle image ils devaient former. Il manquait trop de pièces...

Je doutais que Lisandro ait été tué ; peut-être s'était-il vraiment suicidé ? Cependant, la silhouette que j'avais vue dans ma vision contredisait sans cesse cette hypothèse. À mes yeux, c'était un meurtre. Et son tueur n'était autre que l'une de ces créatures qui ne cessaient de se multiplier...

Mais pourquoi l'aurait-on tué, à l'inverse des personnes s'étant métamorphosées ?

Je me souvins de la douleur qu'avait ressenti Frédérick, lorsqu'on l'avait interrogé. Thianna semblait avoir souffert du même mal...

Ces deux Humains avaient eu un drôle de comportement, assailli par un mal invisible. Nous en étions venus à la même conclusion lorsque nous avions analysé les empreintes dans la boue, avec Eden, dans le marais. Empreintes laissant sous-entendre que l'une de ces créatures avait été présente, en proie à la souffrance.

Résultat : des Humains métamorphosés.

Quel était cette souffrance qui les rongeait à ce point pour les transformer ainsi ? D'où provenait-elle ? Et cette tache d'encre dans leur aura, que j'avais entrevue avant leur disparition ou leur mort... C'était là la preuve que le mal s'était infiltré en eux jusqu'à se répandre jusqu'à leur cœur. Mais comment ? Comment pouvait-on se voir changer ainsi ?

Je fis part de mes pensées à mes amis, et Tyler, autant troublé, révéla :

— Ces personnes ont forcément un lien...

— Mais lequel ? s'interrogea Âlma.

— Prenons l'exemple d'Hadrien, leur annonçai-je en plissant les yeux. Il a tué sa propre sœur, ça prouve qu'il était déjà en proie à la noirceur, mais surtout, il était envieux, d'après ses propres mots.

Oui, quand j'avais vu le souvenir d'Âlma, il avait dit à sa sœur qu'elle était peut-être meilleure que lui dans tous les domaines, mais que désormais, c'était lui qui l'était. Sa voix était teintée de jalousie. De malveillance.

Avant même qu'il ne devienne une telle créature, il devait être une personne néfaste.

— Et Thianna, d'après certains de ses proches que j'ai pu interroger après sa disparition, avait déjà un sacré caractère, c'était une personne colérique et manipulatrice, nous informa Eden.

Mais concernant Frédérick, par exemple ? J'avais perçu son aura teintée de malveillance et, pourtant, il avait été tué. Et Brooke ? Ce n'était pas une mauvaise personne, et elle avait péri, pourtant...

Eytan les avait tués tous les deux, certes, mais ces personnes métamorphosées ? Pouvait-il être derrière leur transformation ? Pourquoi tuerait-il quelques individus, et pas d'autres ?

Pour avancer, il fallait qu'on retrouve d'anciens fugitifs, qu'ils soient ceux de la vague de disparition d'il y a deux ans, ou les plus récents, histoire de voir s'ils étaient eux aussi devenus ce genre de créatures...

Peut-être était-ce pour cette raison que la majorité qu'on avait interrogée s'était renfermée quitte à devenir violente. Ces individus cherchaient à taire une vérité sordide : leur métamorphose...

— Donc toutes ces personnes avaient une trace de noirceur chez elle, indiqua Âlma après avoir laissé le silence planer. Soit. Mais concernant Zachary ? Je me répète, mais il était un Ange. Comment est-ce possible ?

Eden se tendit avant de se détourner pour contempler l'Aôtu à travers la fenêtre, son aura s'agitant avec fureur autour de lui. Je savais que le retour de Zachary l'avait profondément touché. Le voir aussi cruel avait dû l'atteindre plus que de raison...

Je suivis son regard pour observer l'Aôtu. Le sommet de la montagne était constamment enneigé et semblait défier le ciel. C'était magnifique.

— Nous ne savons pas ce qu'il a vécu pendant qu'on le pensait mort, le fait est que, maintenant, il n'a plus rien d'angélique. Comme ceux qu'on a cité, il est rongé par la noirceur, souffla Eden en reposant son attention sur les deux Anges. Mais qu'importe. On doit se débarrasser de ces créatures.

Puis il plongea ses pupilles dans les miennes. Je retins mon souffle lorsqu'il continua d'une voix éteinte :

— Et on ne laissera pas un seul survivant.

Heyyyyyy les angelots ! ❤️

Je suis au taquet en ce moment, alors profitez !

Parce que la fin du tome 1 approche ! Alors balancez vos théories ! Vous pensez qu'il se passera quoi ? 😋

Et que sont Zachary et cie ? Pourquoi Eytan les enverrait-ils ?

Qu'insinuait Zachary a votre avis ? Manifestez-vous les lecteurs fantômes. Je veux savoir qui est présent, levez la maiiin 🖐

Bisous bisous les gros ! ❤️

~Chapitre revu~ 

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