Chapitre 32
« Car les Anges Gardiens se battaient corps et âme pour protéger et veiller sur les autres. Mais qui les protégeait, eux ? »
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L'orage grondait et déchirait ce ciel d'encre. La terre semblait trembler, elle accompagnait les hurlements de l'éclair dans sa sombre litanie. La pluie se déversait sur nous pour tremper nos cheveux, tout en s'écoulant le long de mon visage devenu blême, quand la mer à nos côtés se déchaînaient.
— Tu... Quoi ? murmurai-je en dévisageant longuement mon frère, la bouche pâteuse.
Caïn détourna ses yeux humides en esquissant un sourire triste. Mais je savais que ce n'était qu'un masque. La pluie représentait son état actuel. Son cœur pleurait.
— Est-ce que tu te moques de moi ? ..., continuai-je en ravalant mes larmes.
Lorsqu'il secoua la tête, ma poitrine fut traversée d'une vive douleur, et mes membres se mirent à trembler. D'un pas lourd, je m'approchai de lui en l'observant à travers mes yeux humides. Je mourrais d'envie d'éclater en sanglots. De le prendre dans mes bras, mais aussi de le secouer en espérant qu'il m'annonce que tout ce qu'il m'avait dit, c'était un mensonge.
Or, Caïn ne mentait jamais.
Il releva le nez vers moi pour affronter mon regard. Ses cheveux châtains étaient trempés et laissaient des gouttes d'eau s'écouler sur son visage tordu par la souffrance qui l'animait. Ses yeux bruns m'affrontaient avec peine, vitreux et pourtant munis de cette chaleur bienveillante.
Ses vêtements se voyaient déchirés, quand de la suie couvrait sa mâchoire, se mêlant à son propre sang. Son état me glaçait. Le voir ainsi menaçait de me briser sans pitié.
— Mais que voulaient-ils ? demandai-je en relevant les yeux vers lui. Pourquoi s'en sont-ils pris à toi ?
Caïn se contenta de hausser les épaules en essuyant son visage d'un revers de main. Le souffle alourdit, je serrai les poings. Je me sentais vide. Si vide. Était-ce parce que je ressentais les émotions de mon frère, ou bien parce que la nouvelle avait puisé toutes mes forces ?
Un peu des deux, peut-être ?
— Ils recherchaient quelqu'un en répétant qu'ils devaient mettre fin à sa vie, m'avoua-t-il dans un souffle. Je n'ai pas pu m'empêcher de m'interposer quand...
Son regard se voila et s'égara dans le vide quand il s'interrompit, se replongeant dans ses souvenirs.
— Quand ils s'en sont pris à la personne qu'ils semblaient chercher en lui tombant dessus.
Enfin, il sembla me revoir et la colère qui embrasa ses iris me figea.
— Personne ne mérite de mourir tué par les mains de lâches.
— Mais qui étaient-ils ? parvins-je à l'interroger en haussant la voix. Combien étaient-ils ?
Il ferma les paupières et se massa les tempes tandis que ses traits se tordaient d'une grimace de douleur. Mais où avait-il le plus mal, finalement ? Au corps, ou au cœur ?
— Ils étaient deux. Mais je ne sais pas qui ils étaient, je peux seulement te dire qu'ils faisaient peur à voir...
Lorsqu'une larme s'échappa de son œil pour s'égarer sur sa joue, mon cœur s'enserra. Il rouvrit les paupières, et quand je vis tout le chagrin du monde luire dans son regard, mon souffle se fit plus lourd.
— Mais terrifiants ou non, je ne pouvais pas les laisser faire, Elora. Ils cherchaient une personne, probablement innocente, et voulaient l'achever ! Le rôle d'un Ange Gardien n'est-il pas de protéger ?
— Tu n'es plus un Ange ! hurlai-je.
La pluie s'intensifia et un rugissement rauque résonna jusqu'à mes oreilles, se joignant aux assauts incessants des vagues. L'orage. Je compris bien vite que j'avais été trop loin en remarquant les membres tremblants de mon frère. Ses yeux brillaient tant il retenait ses larmes, et sa respiration, à l'instar de la mienne, se voyait alourdie. Une tempête faisait rage en lui, jusqu'à faire ressortir ses pouvoirs en harmonie avec ce temps désastreux.
S'il ne me montrait pas vraiment le chagrin qu'il ressentait, la pluie pleurait pourtant pour lui.
— Ces monstres t'ont arraché les ailes, Caïn ! repris-je sans cesser de hurler. Tout ça parce que tu t'es mêlé de quelque chose qui ne te regardait pas !
Ses yeux s'humidifièrent un peu plus quand ses lèvres se soulevèrent en un tendre sourire. En le voyant afficher cet air si angélique, je manquai de vaciller. Comment pouvait-il se montrer si bon quand sa vie tombait en ruine ?
— Qu'importe, murmura-t-il. Je me fiche de ne plus être un Ange. Je préfère perdre mes ailes en ayant combattu comme un véritable guerrier, plutôt qu'en avoir et me terrer dans la peur. J'ai fait ce que j'avais à faire. À quoi bon, sinon ?
Ses paroles eurent l'effet d'une douche froide. Une décharge se propagea dans mon être entier avant qu'un poids énorme n'écrase ma poitrine, comme si j'avais reçu un coup.
— Et maintenant ? chuchotai-je. Que vas-tu faire, hein ? On vient de t'arracher tes ailes. Tu vas être condamné, Caïn. Tu vas devenir un Ange Déchu... Bientôt, tu n'auras plus de pouvoirs. Tu n'auras plus rien...
Je perdis mon regard dans son dos, comme si j'y verrai ses ailes, mais il n'y avait rien. Plus jamais il n'y en aurait...
— J'ai encore mon honneur, Elora, répondit-il d'une voix tremblante. L'honneur de me dire que j'ai peut-être pu protéger quelqu'un.
C'en était trop. Je lui tournai les talons et détalai pour m'enfuir en ravalant mes larmes qui ne demandaient qu'à sortir.
La pluie s'abattait violemment sur mon visage quand l'orage grondait en même temps que mes pieds foulant la terre tremblante. Comme mon corps entier. Mon cœur battait à tout rompre, comme s'il cherchait à s'échapper. J'avais l'impression qu'une poigne de fer le serrait jusqu'à le faire saigner.
Et bon sang, ça faisait si mal !
Malgré ma vue trouble, je continuai de courir, le souffle haletant et les muscles endoloris. Je fuyais comme une lâche... Je fuyais en pensant que cela me permettrait d'éviter les problèmes qui tourmentaient mon frère.
Soudain, une silhouette noire apparut dans mon champ de vision. Alors je m'arrêtai en écarquillant les yeux et un rire mauvais s'éleva dans les airs avant que la forme ne s'abatte sur moi.
Mon corps tituba et retomba dans la mer qui se déchaînait à mes côtés. Un hurlement s'échappa de mes lèvres avant qu'il ne soit étouffé par l'eau qui me submergeait petit à petit.
J'avalai la tasse en continuant de crier, et mon souffle se coupa. Je me débattis avec affolement pour vaincre le courant puissant de la mer. Mon dos heurta une surface dure pour me brouiller la vue et me couper le souffle. Désespérément, j'essayai de garder la tête hors de l'eau en repoussant sans cesse le sol, les gestes peu contrôlés.
Mais bientôt, je n'eus plus pied.
Ma tête parvint tout de même à ressortir de la surface pour me permettre de m'emplir les poumons d'air en me débattant encore. Je n'avais jamais appris à nager. J'avais toujours eu peur de l'eau.
Et je le regrettais amèrement.
— Elora ! hurla Caïn en courant sur la rive.
— Caï...
Mon corps sombra à nouveau avant que l'eau n'emplisse mes poumons pour me faire taire. Sous la panique, je secouai la tête et sentis les larmes me monter aux yeux, mais l'eau de la mer les essuya sans regrets, comme elle m'emportait dans les abysses sans regrets.
Lessivée, je sombrai dans les profondeurs en sentant mes forces me quitter, les yeux grands ouverts. Le courant s'amusa à malmener mon corps tremblant, m'assénant des coups impitoyables.
Je n'en pouvais plus...
L'eau infiltra mes poumons jusqu'à me faire tousser. Des bulles se formèrent autour de moi alors que ma vue s'assombrissait davantage. J'allais mourir de cette manière ? Je n'avais aucun moyen d'y échapper. Quelle ironie. Mon frère avait un pouvoir lié à l'eau.
Et c'était l'eau qui m'achèverait.
Mon cœur sembla se briser à cette pensée, et je tentai encore une fois de sortir la tête à la surface, mais mon corps heurta un rocher quand les vagues se firent plus violentes. Une douleur m'assaillit dans le dos avant que le goût âcre du sang ne remonte le long de ma gorge. J'entrouvris la bouche pour voir le liquide vermeil s'en échapper pour se confondre avec l'eau.
Alors, épuisée, j'abandonnai. Je laissai les ténèbres enchaîner ma silhouette afin de m'emmener aux portes de la mort.
— Elora !
Caïn.
Je levai avec peine le nez, les yeux mi-clos, aveuglée par le sel de la mer.
Mon frère... Allais-je mourir en sachant que ma dernière conversation avec lui était une dispute ? Ma gorge se noua et une bulle s'échappa de ma bouche pour rejoindre la surface sans aucune difficulté. Si légère. Si lointaine.
— Elora ! entendis-je hurler.
Bientôt, cette voix s'éloigna, au contraire de mon corps qui s'enfonçait un peu plus dans les abîmes. J'essayai à nouveau de me débattre, luttant contre l'eau, mais cela ne me servit qu'à m'épuiser davantage.
Mes poumons me faisaient tant souffrir. J'étais apeurée. Le néant entourait mon corps qui sombrait toujours plus. Chacun de mes muscles me torturait, meurtris par les assauts des vagues, et le sang obstruait ma gorge jusqu'à m'étouffer.
C'était la fin. C'était trop tard.
L'image de mon frère traversa mon esprit embrumé et mon cœur s'affola. Je n'allais pas lui dire adieu...
Un bruit résonna à mes oreilles sifflantes. Malgré mes yeux mi-clos, j'aperçus une silhouette s'approcher de moi rapidement, la main tendue. Une chaleur étrange se diffusa dans mes veines pour se propager jusqu'à ma poitrine afin de me pousser à tendre mes doigts afin de frôler les siens.
Caïn...
Son corps se rapprochait du mien quand ses jambes battaient rapidement pour prendre de la vitesse. L'eau ne s'agitait plus autour de nous. Comment était-ce possible ? Pourquoi son don semblait-il encore présent, alors qu'il n'avait plus d'ailes ?
— C'est pour toi, Elora...
Puis, le courant de l'eau qui semblait s'être figé depuis tout ce temps, se fit violent et percuta nos deux corps. Je grimaçai en m'enfonçant un peu plus dans les abysses, en compagnie de mon frère cette fois.
Mais il pouvait s'en sortir... Il n'avait qu'à apaiser l'eau... Il fallait qu'il sorte d'ici, et vite ! Le pouvait-il ? Ses pouvoirs s'amenuisaient, je le voyais bien...
— Je compte sur toi.
En comprenant enfin ce qu'il avait en tête, mon cœur, qui avait ralenti sa course, s'accéléra et pulsa le sang dans mes veines. Je secouai la tête avant qu'une lueur aveuglante ne se dégage de son corps. L'eau cessa à nouveau de s'agiter, comme si le temps s'arrêtait.
— Ce don te sera plus utile à toi qu'à moi, entendis-je. Je ne suis plus un Ange, comme tu l'as dit. Mais toi, tu l'es.
La flamme dans ma poitrine s'intensifia pour brûler mes tripes et les consumer. L'obscurité des abysses fut bientôt repoussée par la lumière qui enveloppait Caïn. Son corps repoussait les ténèbres pour illuminer mon être.
Mon frère avait toujours repoussé la noirceur. Il était la lumière dans ma vie. Et il était inconcevable que cette lumière s'estompe.
— Non, Caïn !
Mon cri était hystérique. Déchirant. Miroir de mes pensées.
Lorsque ses doigts agrippèrent fermement les miens, une décharge électrique se propagea dans mes veines jusqu'à me glacer le sang. Ma vue, assombrie jusque-là, devint claire et me permit de voir Caïn m'observer en souriant tristement. Mon cœur se brisa à cette vue.
Mon sang implosa dans mon corps quand le courant s'anima à nouveau, plus violemment cette fois-ci, et percuta le corps de mon frère, qui avait toujours sa main dans la mienne. Je serrai ses doigts désespérément en secouant la tête.
— Fais en bon usage. Je serais toujours à tes côtés. D'accord ? Je t'aime, petite sœur...
Non... Non ! Il ne pouvait pas me léguer son don ! Comment s'en servait-on ? Et lui ? Non ! Tout semblait si irréel... C'était impossible ! C'était forcément un cauchemar !
J'entrouvris les lèvres pour prendre une profonde inspiration, et le choc me saisit. Je pouvais respirer sous l'eau... Mais je ne le voulais pas ! La panique me submergea et le courant s'intensifia encore. Mon frère ferma les yeux sans perdre son sourire quand des bulles s'échappèrent de ses lèvres. Mon cœur s'émietta un peu plus quand ses doigts enserrèrent les miens, et qu'ils s'en détachèrent.
— Non ! Caïn ! hurlai-je en tentant de le rattraper.
Il m'observa une dernière fois avant de murmurer :
— J'étais condamné. J'étais déjà mort, Elora. Je n'aurais été qu'un corps vide.
Mon sang se glaça et un frisson serpenta le long de ma peau. Un hurlement m'échappa et fit écho autour de moi. Rapide, j'essayai de rattraper ses mains, tout en cherchant son regard.
— Caïn ! Pitié ! Pitié ! Je t'en supplie, reste avec moi !
Mais, déjà, son corps se faisait martyriser par le courant de l'eau qui représentait mon état actuel. Et, je tendis une dernière fois ma main dans l'espoir de saisir la sienne, mais il sombra dans les profondeurs de la mer, le regard rivé dans le mien, un doux sourire peignant son visage livide. Mon cœur explosa et ma tête se vida entièrement.
Les ténèbres engloutirent sa silhouette tandis qu'un autre cri s'élevait jusqu'à m'en arracher les tripes. Je me débattis violemment pour lutter contre le courant, tentant encore de rattraper mon frère.
Mais c'était trop tard. Je le savais.
Je l'avais perdu...
Autre cri m'arrachant la gorge. J'agitai mes membres dans l'espoir de retrouver son corps, sans jamais cesser de pleurer, mon regard attiré malgré moi par la lumière se trouvant plus loin. Mais à quoi bon ? Sans lui, ça n'en valait pas la peine. J'avais besoin de lui... J'avais besoin de mon frère à mes côtés...
Il m'était impossible de vivre sans lui. Impossible.
Bientôt, je fermai les paupières en laissant l'eau faire de moi ce qu'il voulait. Je voulais disparaître. Rejoindre les ténèbres pour rejoindre Caïn. La lumière ne m'attirait plus. Pas quand la fréquenter signifiait renoncer à la flamme qu'il était.
Le courant s'apaisa, laissant le silence régner. Mon corps se rapprocha de la surface sans que je n'esquisse le moindre mouvement, et ma tête en sortit pour que l'air frais s'infiltre dans mes poumons meurtris. Une pluie torrentielle m'accueillit, s'abattant sur la mer quand l'orage grondait, hurlant sa douleur.
Ma douleur.
Son don était mien.
Les vagues repoussèrent lentement mon corps jusqu'à la rive. Je m'écroulai contre la terre humide, les yeux larmoyants et les membres endoloris. J'agrippai l'herbe entre mes doigts en laissant mes émotions me frapper. Me malmener. Le chagrin remonta dans ma gorge pour me faire pousser un hurlement.
Un autre orage gronda pour accompagner mes cris, accompagnant mon cœur qui pleurait.
De nombreuses larmes s'écoulèrent le long de mes joues, mélangées avec des gouttes de pluie.
Pourquoi ? Pourquoi Caïn avait-il fait cela ?
En me sauvant, il s'était tué.
En me remettant son don, il avait perdu toutes chances de ressortir de cet océan déchaîné. En me léguant ce pouvoir bien trop puissant, il savait qu'il ne s'en sortirait pas.
Car il se doutait que je n'arriverais pas à le contrôler.
Je poussai un autre hurlement en ignorant mon sang glacé dans mes veines, la vue trouble par l'épuisement. Je hurlais ma peine. Ma rage. Une rage à mon égard.
Comment avais-je pu faire cela ? Comment avait-il pu me faire cela ?
Nous n'aurions jamais pu nous en sortir tous les deux. Il aurait été incapable de contrôler l'eau plus longtemps, la perte de ses ailes se serait fait ressentir... Impossible pour lui de se servir pleinement de son don. Et moi...
Moi, je n'étais qu'une incapable. Je n'avais pas réussi à gérer mes émotions, à apaiser les vagues... À faire bon usage de son don...
— J'étais déjà mort, Elora.
Un sanglot m'échappa, et mon corps trembla avant que je ne gémisse de douleur. Il était mort...
Il prétendait l'être déjà, parce qu'il avait perdu ce qui le représentait tant. On lui avait arraché ses ailes... Il avait été châtié, et injustement. S'il était resté en vie, il aurait été condamné du Fœrî. Il ne serait devenu qu'une coquille vide.
Il avait préféré mourir plutôt que de devenir un corps sans âme...
— Caïn ! m'écriai-je à nouveau en levant le nez, ignorant la pluie qui s'abattait sur mon visage. Pourquoi ?
Ma voix se brisa et mes yeux s'humidifièrent encore.
— J'ai besoin de toi ! Tu ne comprends pas ? J'ai besoin de mon frère !
Mes tripes me donnaient l'impression de se consumer. J'avais si mal. Je voulais mourir, moi aussi. Je n'en pouvais plus. Je devenais folle. Complètement folle. Folle de chagrin.
— Tu m'abandonnes, c'est ça ?
Un autre sanglot me traversa et m'interrompit. Je baissai lourdement la tête en avant en gémissant à nouveau. Mon cœur me faisait atrocement souffrir. Cette poigne qui le serrait avait réussi à le faire éclater en plusieurs morceaux.
Si seulement je pouvais lui en donner quelques-uns...
— Je t'aime, Caïn..., murmurai-je difficilement. Ne me laisse pas, je t'en prie ! Tu devais veiller sur moi... N'es-tu pas un Ange Gardien ?
Les Anges Gardiens se battaient corps et âme pour protéger et veiller sur les autres. Mais qui les protégeait, eux ?
Je n'avais pas veillé sur mon propre frère...
D'autres larmes inondèrent mes joues. Ma gorge obstruée ne me permettait plus de dire quoi que ce soit, mis à part pleurer et gémir de mon sort.
Pleurer pour mon frère en compagnie de l'orage, mais aussi de la tempête qui faisait rage en moi, pour finalement noyer tout mon être dans un océan de chagrin et de haine.
Car j'avais tué mon frère...
Heyyyy ! Voilà un nouveau chapitreeee❤️
Un petit flashback, pour que vous compreniez un peu le passé d'Elora, le fait qu'elle ait ce pouvoir et tout et tout !
Alors, qu'en avez-vous pensé ? Vous vous en doutiez ?
J'espère que vous avez pleuré ! Mouhaha😈
Des théories pour la suite ? À votre avis, qui a bousculé Elora ?
Et qui a arraché les ailes de Caïn ? Qui était le fugitif ?
Lâchez-vous ! 😏
Que pensez-vous du montage, d'ailleurs ? 😏
~Chapitre vaguement revu~
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