Chapitre 28
« S'ils étaient aussi purs que le ciel, ils cachaient pourtant une rage sacrificielle »
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Le ciel continuait d'abattre son chagrin sur mon visage. Mes vêtements trempés me collaient à la peau, laissant l'opportunité au froid de ronger ma chair de ses dents glaciales. Et, pourtant, malgré cette température, je mourrais de chaud. Était-ce à cause de la chaleur dégagée par le corps d'Eytan, ou bien à cause de son regard ardent ?
Il me dévisageait en silence, les lèvres soulevées en un sourire en coin, lui donnant cet éternel air arrogant. Sa respiration était lente et calme, à l'inverse de la mienne tant j'étais submergée par mes émotions.
Appréhension. Fureur. Tristesse.
Tous y passaient. Une tempête faisait rage en moi. L'orage grondait autant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Il était si déchaîné, que j'avais peur de m'y perdre.
De me perdre.
— Quel est le prix ? demandai-je au Démon après un silence pesant.
Eytan ne répondit pas de suite. Son sourire s'effaça un peu et ses sourcils se froncèrent au profit d'un air plus sombre. Je plissai le nez sous la colère en ignorant mon corps qui me hurlait de fuir. Le son provoqué par la pluie accompagnait mes souffles frénétiques, mon cœur meurtri, ainsi que la brise mécontente du vent agitant mes cheveux.
— Le prix ? répéta-t-il dans un souffle.
Mes lèvres restèrent closes lorsque j'opinai. Son regard se mit à luire d'un éclat malsain, en opposition avec ses traits assombris. Il fit un pas. Je ne reculai pas, animée par une confiance feinte.
L'orage gronda. Le ciel s'anima un bref instant avant qu'un rugissement ne s'élève. Le Démon plissa les yeux sans arrêter de me scruter avec attention. Devant lui, je me sentais mise à nue. Comme s'il pouvait entrevoir chacune de mes failles. De mes craintes.
Et cette tension... Elle me malmenait sans pitié, crépitante autour de nous, comme une flamme menaçante prête à consumer entièrement ma peau.
Pourtant, qu'importait mon sort, qu'importait de voir mon corps brûler, mon désir d'avoir une réponse surpassait le reste. Je voulais savoir ce qu'il attendait de Tyler.
— Il t'en a parlé, alors ? Dommage.
Mes poings se serrèrent et, cette fois, ce fut moi, qui fis un pas vers lui en faisant fi de ma conscience qui me hurlait de ne pas l'approcher. Lorsqu'Eytan perçut ma mine confiante, un rictus narquois naquit sur ses lèvres tandis que l'éclat dans ses pupilles s'accentuait. Il continua de me détailler à travers ses longs cils faisant de l'ombre à ses iris luisants.
— Quel est le prix ? répétai-je froidement. Dis-le-moi !
Ma voix gronda quand un autre coup de tonnerre éclata. J'aperçus le Démon se tendre avant qu'il ne fronce les sourcils d'un air curieux.
— Eh bien, mon ange..., d'où te vient toute cette colère ?
Autre pas vers lui. Malgré le poids de mes cheveux trempés et la sensation désagréable de mes vêtements humides, je n'exprimai rien. Je voulais une réponse. Rien ne m'empêcherait de le défier. Ni la pluie m'aveuglant, ni même la boue qui semblait vouloir me ralentir.
Et encore moins le danger qui planait.
— Que veux-tu en échange de sa vie ? Que veux-tu ?
Son visage s'assombrit encore et, soudain, plus aucune once d'amusement ne le trahit. Sa mine insondable m'angoissa, j'avais l'impression qu'un voile obscur retombait devant son visage pour m'empêcher de lire en lui.
Bien qu'il m'était déjà impossible de le sonder...
— Que souhaiterait un Démon, à ton avis ?
Sa voix claqua avec froideur. Mon échine frissonna avant que des sueurs froides ne dégoulinent le long de ma nuque. Et, malgré ces sensations désagréables, je soutins son regard, assourdie par la pluie battante, mais aussi par les plaintes de mon cœur hurlant son effroi.
Les Démons souhaitaient tant de choses, et particulièrement une :
— Son âme, murmurai-je.
Si tel était le cas, alors Tyler était condamné. Mais ça, je ne pouvais l'accepter. Mon ami ne pouvait pas devenir le pantin de ce manipulateur. Jamais.
— Voyons, Elora, reprit-il d'une voix moqueuse. Tu n'as pas trouvé mieux ? Je n'en ai rien à faire de son âme, pour peu qu'il en ait une.
Ses paroles m'ankylosèrent. Il se pencha légèrement vers moi pour laisser sa chaleur emprisonner mon corps, avant que son souffle brûlant n'effleure mes lèvres, quand les siennes se tordirent en un rictus cruel.
— Je n'ai pas encore réfléchi au prix, susurra-t-il à mon oreille. Mais ça ne saurait tarder.
Ensuite, une flamme illumina ses pupilles et brûla ses iris de manière menaçante. Je me tendis et m'apprêtai à reculer, mais il attrapa mon visage entre ses mains et m'observa longuement. Mon corps cessa tout mouvement et son souffle chaud caressa mon visage blême. Je scrutai son visage, surprise. Il contracta la mâchoire et reprit :
— Mais il y a d'innombrables prix qui pourraient m'intéresser, poursuivit-il en me fixant avec insistance.
Ma respiration se fit plus laborieuse quand il prononça ces paroles, et que ses pupilles passèrent mes traits en revue, les couvrant d'une chaleur létale et sans égale.
— Peut-être pourrais-tu m'aider à choisir ? me demanda-t-il après avoir laissé le silence reprendre ses droits. Que penses-tu de le condamner à brûler à jamais dans les flammes de l'enfer ? Mh... Non, ce n'est pas original.
Sa bouche se tordit pour accentuer son air mesquin sans qu'il ne libère pour autant mon visage, et il ajouta :
— Lui prendre quelques années de sa vie ? Ce n'est pas drôle, tu ne trouves pas ? Et puis un Ange, c'est pratiquement immortel. Aucun intérêt.
La lueur démente qui étincela au fond de ses pupilles manqua de me faire vaciller lorsqu'il chuchota :
— Je peux peut-être lui faire la demande de me remettre ses pouvoirs ?
Mon sang se glaça et quitta mon visage. Lui prendre ses pouvoirs ? Il n'en avait pas le droit ! Je m'apprêtai à reculer, mais mon corps n'obéit pas, comme paralysé, tétanisé à cause de son intimidante présence. Alors, furieuse, je sifflai entre mes dents, soufflée par sa proposition. Amusé, Eytan s'inclina un peu plus sans se détourner. Je n'avais qu'une seule envie : fuir. Nous étions bien trop proches. J'avais l'impression de brûler.
Eytan mordit sa lèvre inférieure alors que son regard se faisait plus fiévreux. Plus vicieux. Enfin, je fus capable de prendre la parole.
— Pas ses pouvoirs...
— Non, tu as raison, avoua-t-il.
Mes épaules s'affaissèrent. Il n'en voulait pas ? Un mince espoir s'alluma dans ma poitrine pour se propager dans mon être orageux.
Mais, bien vite, il balaya mes espoirs sans scrupules :
— Ses ailes me conviendraient mieux...
Une douleur lancina ma poitrine et un haut-le-cœur souleva mon estomac. Ma vue s'assombrit alors que je secouais la tête sans pourtant qu'il ne relâche mon menton. Mes yeux se mirent à me brûler, à s'humidifier.
— Tu ne peux pas faire ça, Eytan ! craquai-je. Pas ses ailes !
Je ravalai mes larmes et repris d'une voix chevrotante :
— Je t'en supplie ! Ne lui fais pas ça ! Tu ne peux pas !
Un autre orage gronda pour éclairer un instant nos visages. Le sien parut céleste le temps d'un instant, avant qu'il ne se replonge dans l'ombre de ce ciel lugubre, quand ses yeux ne perdirent à aucun moment leur intensité démentielle. La pluie se fit plus dense et s'abattit violemment sur nous.
— Bien sûr que si, je le peux, assura-t-il. Lors d'un pacte, tous les prix peuvent être demandés. Tous.
— C'est inhumain de faire ça ! craquai-je. Les ailes sont la source de pouvoirs d'un Ange ! Si tu lui retires, il ne sera plus rien ! Tu le condamneras !
Le coin de ses lèvres se redressa et son pouce caressa doucement ma joue, presque tendrement. Je me crispai, tétanisée par ce geste. J'avais prétendu venir ici pour lui faire face sans devenir la proie, mais a fond, j'en étais une. J'en avais toujours été une. Prisonnière des griffes d'un prédateur. Eytan menait le jeu, et ce depuis le début.
— Je le sais, mon ange, prononça-t-il à voix basse.
Mon sang s'enflamma en comprenant. Bien sûr qu'il le savait. C'était pour cette raison, qu'il l'avait sauvé. Pour mieux le condamner. Pour obtenir ce qu'il voulait... C'était là encore une preuve que cet homme était un fin stratège. Un calculateur sans pitié.
— N'est-ce pas toi qui prétendais que j'étais un monstre ? compléta-t-il.
Coup dans la poitrine. Je manquai de vaciller. Face à mon air égaré, ses traits se voilèrent un peu plus, sans qu'il ne perde son rictus.
— Et je le pense toujours, Eytan, affirmai-je en sentant la colère monter. Tu es pire que ça, tu es inhumain.
Un rire cruel secoua ses épaules avant qu'il ne laisse ses lèvres frôler les miennes sans jamais les atteindre, son souffle se confondant avec le mien, erratique et affolé, son doigt dressant toujours mon menton.
— Mais je n'ai rien d'humain, mon ange.
Une lueur engloba mon corps tremblant pour faire virevolter mes cheveux afin d'apporter de la chaleur à mon être de sa force. Le sourire du Démon s'accentua lorsque mon énergie luisit jusqu'à m'envelopper de ses bras protecteurs pour me protéger de cette pluie battante.
— Qu'essaies-tu de faire ? Si tu tentes quoi que ce soit, tu condamnes ton ami, en as-tu conscience ?
La lumière vacilla avant de s'éteindre brusquement. Mes jambes tremblèrent encore et mon souffle s'alourdit. Condamner mon ami ? Même s'il semblait déjà l'être, il était hors de question que je tente le diable. Que lui réserverait-il si je l'attaquais ?
— S'il te plaît, soufflai-je d'une voix tremblante. Pas ça...
Eytan libéra enfin mon visage en arquant un sourcil, sans pourtant se reculer.
— Il ne mérite pas un tel sort..., ajoutai-je. Laisse-le, je t'en prie.
Mon corps parvint enfin à réagir, libéré de son emprise, de son aura perfide. La pluie s'intensifia alors que je l'observais, les cheveux tombants devant mon visage blême. Eytan leva le nez pour scruter le ciel, la mine moqueuse.
— J'avais presque oublié que tu avais ce fameux don, lâcha-t-il.
Et il reporta son attention sur moi. Quand son sourire s'effaça et que ses iris s'assombrirent, l'effroi m'entrava.
— Contrôler l'eau, n'est-ce pas ? Les Anges ont tous un pouvoir spécifique qu'ils contrôlent à la naissance. Pourtant, te concernant, celui-ci n'est pas inné.
Comment ? Comment le savait-il ? Le choc déforma mon visage et fit fléchir mes jambes. Je restai pourtant debout, luttant contre mon envie de courber l'échine, face à lui.
— On te l'a confié.
Il le savait... Il savait tout...
Comment, bon sang ?
J'essuyai mon visage d'un revers de main et le toisai avec haine, la rage se confondant avec la surprise, avec la crainte. Ce mélange était explosif, il irradiait dans mes veines, consumait mon âme en peine, et menaçait mon corps d'imploser.
— Arrête ça, Eytan..., le menaçai-je.
Un coup de tonnerre accompagna ma voix glaciale. Le Démon lança un coup d'œil au ciel avant qu'il ne me détaille encore, les cheveux ruisselants, rendus plus sombres à cause de la pluie, laissant des gouttes d'égarer sur son visage, sa mâchoire serrée. Je fermai mes mains avec nervosité en ignorant l'effroi que me procuraient ses iris perfides.
— Pourquoi est-ce que j'arrêterais ? s'enquit-il. Oh, sujet sensible ? J'avais oublié...
Son visage se ferma à nouveau alors qu'il s'approchait. Son aura noire s'agita pour former une nouvelle fois des ailes. Sa haute stature me surplomba et il pencha la tête sur le côté, curieux.
— Il semblerait que tu ne contrôles pas ce pouvoir.... Serait-ce trop puissant pour un corps si frêle ?
Pour couronner ses dires, il laissa ses doigts se promener le long de mes bras, comme s'il cherchait à me pousser à bout. Je gardai la tête haute sans ciller, ignorant les frissons provoqués par son toucher, mon sang martelant contre mes tempes. Il voulait que je réagisse...
Hors de question que je lui procure cette satisfaction.
Séduire pour mieux nuire, ainsi étaient les Démons. Sensuels et aguicheurs, ils cachaient leurs vices derrière un masque ensorceleur.
Eytan était un excellent manipulateur. Derrière son regard hypnotique, ses sourires angéliques, et ses touchers électriques, il masquait une âme maléfique.
Ses doigts se baladèrent jusqu'à ma taille, puis il l'empoigna brusquement avant de m'approcher de lui. Mes paumes se plaquèrent contre son torse et mon souffle se bloqua dans ma gorge. Il esquissa un rictus et ses billes noires dévisagèrent longuement ma moue perplexe.
Mais à quoi jouait-il ? La chaleur qu'il dégageait était encore plus forte que d'habitude, et l'espace qui nous séparait était bien trop minime. Un seul geste, et c'était terminé. Mes mains, posées contre sa poitrine, vibraient sous les battements de son cœur et le mien se serrait de plus en plus.
Alors, il en avait un...
— Ou alors, est-ce parce que tu ne veux plus penser à la personne te l'ayant confiée ? insista-t-il. Emprisonnerais-tu ce don pour faire taire tes souvenirs ? Pour les étouffer ?
— Ça suffit, Eytan, m'énervai-je. Tu ne sais rien ! Je ne suis pas venue pour ça !
Autre grondement dans le ciel. La pluie déferla plus impétueusement sur mon visage bouillonnant alors qu'Eytan souriait de plus belle. Je me dégageai de ses griffes en le toisant, le corps tremblant de rage.
— Caïn serait déçu...
Ma vision devint floue et un silence tendu s'abattit sur nous. Sans voix face à ce qu'il venait de dire, je l'observai, les épaules écrasées par le choc. Puis la fureur prit le pas.
— Ne parle pas de lui ! rugis-je, et un autre orage éclata. Bon sang, arrête ça !
Mon pouvoir m'enveloppa sans que je ne puisse me contrôler, trop furieuse pour ça, et le tonnerre déchira le ciel pour l'éclairer un instant. Le sol trembla quelques secondes et ma vue se troubla sous l'énergie que je laissais ressortir. Elle tournoyait, cherchait à surgir. La pluie cogna avec violence contre ma peau frémissante et mon sang bouillonna un peu plus, propageant un brasier dans mes veines, confortant ma haine.
Animée par une rage destructrice, je soutins son regard indéchiffrable avant que je ne reprenne un peu mes esprits.
Non.
Non. Je ne devais pas perdre mon sang-froid. Pas face à lui.
La panique m'assaillit quand mon pouvoir s'intensifia. Le tonnerre gronda encore, en rythme avec mon cœur endiablé. Mon crâne fut lanciné d'une douleur vive quand ma vue se troubla.
Je ne contrôlais plus rien...
Il avait raison. Je ne savais pas m'en servir... J'étais pathétique.
Je mourrais de peur.
Peur, ça je ne savais pas le contrôler.
Un souffle douloureux s'échappa de mes lèvres et mes yeux se plissèrent sous les assauts de la lueur dégagée par mon propre corps. Elle était si intense. Si près et si lointaine. Je n'avais aucun contrôle.
Aucun.
Que faire ? Comment m'arrêter ?
Des images lointaines m'aveuglèrent et me terrifièrent un peu plus. Non. Non... Il fallait que je cesse.
Je m'écroulai à genoux, écrasée par le poids de mon pouvoir, ainsi que de mon effroi, et quelques pierres s'élevèrent autour de moi sous la pression dégagée par mon énergie accumulée. La panique me dévora un peu plus pour se confondre avec ma colère toujours présente. Le tonnerre fit gronder le ciel dans une litanie assourdissante alors que mes forces me quittaient pour se confondre avec ma puissance qui grandissait toujours. Le cœur battant à tout rompre, j'essayai de prendre de profondes inspirations, incapable de m'apaiser.
Ça ne pouvait pas recommencer...
Une douce chaleur submergea mon corps agenouillé. Une ombre noire me drapa pour engloutir la lumière qui m'enveloppait, et elle empoigna mes bras pour les plaquer au sol. Difficilement, j'ancrai mes yeux dans ceux d'Eytan en ignorant la silhouette ténébreuse qui me maintenait prisonnière. Un sourire moqueur fendit le visage du Démon alors qu'il s'agenouillait face à moi.
— Je vois..., souffla-t-il mystérieusement.
Sa main couvrit ma joue alors qu'on s'observait en silence. Haletante, je ne dis rien, la vue encore assombrie, le crâne martelé. Eytan finit par plisser les yeux avec espièglerie et me lança :
— Tu es une vraie catastrophe, mon ange.
Les ténèbres relâchèrent mes bras pour me libérer et se rétractèrent, rejoignant l'ombre d'Eytan. J'inspirai encore en clignant des paupières, la tête lourde et le cœur au bord des lèvres. Nauséeuse, je relevai le menton vers lui en essayant de ne plus rien exprimer.
— Je suis venue ici pour Tyler..., murmurai-je entre deux souffles. Je veux qu'on discute.
— Je le sais, oui, mais je voulais vérifier quelque chose.
J'ignorai le contact de sa paume contre ma joue et scrutai ses iris qui brûlaient d'une flamme énigmatique. S'ils étaient aussi purs que le ciel, ils cachaient pourtant une rage sacrificielle. Si les cieux dansaient dans ses yeux, il y était tapi un être nébuleux. Il fallait être fou pour s'y plonger en se croyant être courageux.
Fou, ou désespéré.
Et moi, j'étais les deux à la fois.
— J'ai une proposition, chuchotai-je.
Je laissai mes poumons se remplir d'air quand son parfum m'ensorcela de son odeur enchanteresse et pécheresse. La pluie, qui s'apaisait, calquée à mon cœur, continua de tomber sur mon visage avant que je n'entrouvre les lèvres en continuant de défier ses pupilles curieuses.
Oui, j'étais folle de me plonger dans ses yeux si cruels, mais si le courage me manquait, le désir de sauver Tyler m'animait. Pour lui, j'étais prête à me brûler les ailes.
— Je t'écoute, mon ange.
Sa voix sembla glisser le long de mon corps qui tressaillit. Et, même si la peur en mon sein était colossale, prête à me figer, je fus assez forte pour tendre une main vers lui, le menton dressé. Il sembla déstabilisé face à mon air si confiant, en opposition avec la pluie qui s'écoulait le long de mes joues, mais il reprit vite contenance et fronça les sourcils.
Pourtant, la lueur de satisfaction dans ses yeux ne m'échappa pas.
Tu commets une erreur, murmura ma raison.
— Je voudrais faire un pacte avec toi, dis-je d'une voix calme.
Holà les enfants !❤️
J'ai publié sans trop de retard, pour une fois !
Dooooonc, qu'en avez-vous-pensé ? 😋
De la discussion ?
D'Eytan ?😏😏
D'Elora ? A votre avis, de quoi faisait allusion Eytan lorsqu'il parlait de ses pouvoirs ? Je veux vos théories ! 😋
Et la fin ? Lorsqu'elle dit qu'elle veut faire un pacte ? Qu'en pensez-vous ? ❤️
Lâchez-vous les guyyyys ! Et merci pour vos votes et commentaires ! 😏
Bisous les enfants ! ❤️
~Chapitre revu~
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