Chapitre 30: I'm a father ?!
PDV Kenric
Environ quatre jours se sont écoulés, et j'ai vu défiler je crois une centaine de personnes sans exagérer.
Bronte et ma mère sont souvent venus me voir. Bronte m'a expliqué tout ce qu'il s'est passé pendant mon absence. Le sommet de la paix, les incidents causés par Sophie et ses amies. La guerre. Il m'a parlé des blessés et des morts. Pauvre Velia. Velia se trouve dans la chambre à côté. Je lui ai rendu visite hier. Je n'arrive pas à demeurer enfermé. Je ne suis pas à l'article de la mort !
Tout ce que je souhaite c'est voir mon Oralie. Elle me manque tant, j'ai tant attendue pour la revoir. Si je vais bien , si mes résultats sont bons, Elwin me laissera sortir aujourd'hui.
Je suis assis au bord de la fenêtre, je profite des rayons du soleil. Le ciel est tellement beau. Cela m'avait manqué.
En fait, tout m'avait manqué.
Bronte ne m'a pas parlé des autres prisonniers, je ne sais pas comment ils vont, qui ils sont.
Elwin fait irruption dans ma chambre en compagnie de Bronte et maman.
- Bonjour Kenric. Me dit Maman.
Je la salue en retour.
-Je vais t'examiner. Déclare Elwin avec un grand sourire.
Je viens me rasseoir sur le lit. Elwin m'ausculte avec ses orbes. Il me fait avaler des vitamines, de l'eau de jouvence et deux autres fioles.
- Alors ? Je peux partir ? demandais-je avec impatience.
Elwin m'offre un grand sourire.
-Oui.
-Génial ! Je bondis sur mes deux pieds avant de retomber assis à cause de la douleur.
-Mais tu ne vas pas sortir sans cette canne. Dit Elwin en donnant une canne.
- Génial.. .Je vais ressembler à Terik ... D'ailleurs il lui est arrivé quoi ?
-Un triste accident lors du sommet de la paix. . . On a dû l'amputer. me répond Bronte.
-Oh . ..Je l'ignorais. murmurais-je , un peu honteux de mon commentaire envers mon ami.
Je me saisis de la canne qu'Elwin m'a donnée.
- Elwin, accompagnez nous, au cas où.
-Mais je vais bien.
-Pas pour toi Kenric. . .Pour Oralie.
-On ignore comment elle va réagir. ajoute maman.
-Allons y. déclare Bronte
Maman sort un cristal de saut.
Nous arrivons à Zelena. Mon dieu cela fait si longtemps que je ne suis pas venu ici. . . Je souris. Mon cœur bat tellement fort dans ma poitrine qu'il pourrait sortir. Je me sens tremblant à chacun de mes pas. Comme j'ai hâte de la tenir dans mes bras, de passer une main dans ses longues boucles d'or. Lui dire combien je l'aime. . .Combien elle m'a manqué.
Mais j'ai aussi peur de sa réaction. Si elle se brisait ?
Je m'arrête dans mon élan et fixe l'immense porte d'entrée.
Oui . . .Qu'est ce qu'il va se passer ?
-Kenric ? Tout va bien ? demande Elwin.
-Oui . . Je, j'ai juste peur de sa réaction.
Ma mère s'approche de moi et pose une main sur mon épaule.
-Ça va aller . Je suis confiante.
J'acquiesce.
Elle est la première à entrer.
-Attendez moi dans le hall. Je vais voir où elle est.
Maman monte à l'étage. Mon regard dérive sur un tableau posé sur une commode dans l'entrée . C'est un portrait de ma mère et mon père. Du temps où ce dernier était encore vivant , soit avant l'incident. Je ne pensais pas que ma mère l'avait conservée. Le choc de la perte de mon père a été quelque chose de puissant pour elle. J'ai eu tout le mal du monde à lui faire regagner le sourire. La faire sortir du gouffre. Elle était sûrement la mieux placée pour comprendre Oralie... Lors de ma disparition.
Elle revient.
-Elle est dans l'antichambre de la bibliothèque. Je lui ai dit qu'elle avait de la visite. Venez suivez moi.
Nous montons donc. Je parcours de nouveau la maison de mon enfance. Je me revoie courir dans les escaliers, descendre les escaliers en glissant sur la rambarde ou encore dessiner sur les murs.
En seulement quelques secondes on parvient à la porte qui mène à l'antichambre.
Maman entre, suivie de Bronte et Elwin. J'attends à l'extérieur
-Oh Bronte, Elwin, quel plaisir de vous voir.
Sa voix si douce me fait frémir. Et, oh combien de temps ai-je attendu pour l'entendre de nouveau ?
-Oralie, assis toi. Il vaut mieux. dit Bronte.
-Pourquoi ?
-Tu vas voir. Lui confie t-il.
-Bien.
-Tu peux venir. dit maman.
Je pousse la porte d'une main tremblante. La lumière de la pièce est éblouissante. Je la vis alors. Mon Oralie.. . Avec de grands yeux surpris, choqués. Elle ouvre la bouche avant de la refermer. Elle est devenue si pâle. Elle lance un regard à Bronte, Elwin et Maman.. .
-Bonjour Oralie .. .murmurais-je.
-Je rêve ? murmure-t-elle les yeux remplis de larmes. C'est bien toi ?
Elle se lève tremblante et s'approche de moi. Je reste immobile. Elle effleure ma joue du bout des doigts.
-Ora. . .
-C'est bien toi. .. Elle se jette à mon cou en pleurant. Je lâche la canne et la serre dans mes bras.
-Kenric. . .Murmure-t-elle contre mon cou. Tu es en vie. . . Tu es là . ..
-Je suis là. Je ne te quitterais plus jamais. . .
Elle se décale de moi et passe ses mains sur mon visage. J'essuie une larme.
-Kenric. Elle émet un sourire, un beau sourire qui contraste avec ses larmes.
-Ne pleure plus, Ora. murmurais-je.
-J'ai cru que tu étais mort ! s'exclame-t-elle. Je t'ai vu plonger dans les flammes avec lui. Je ...
-Je sais, Ora, je sais. Il m'a emmené avec lui. .. Ils m'ont fait prisonnier. Je voulais tant communiquer avec vous. Avec toi, te dire que j'étais bel et bien vie. Mais je n'y suis pas parvenu. Je suis désolé, tellement.
-Ce n'est pas ta faute.
-Si, j'aurais dû faire plus attention. Je. ..
Elle me coupe alors par un baiser qui me surprend. Cela ne dure qu'une seule seconde.
-Ora. . . Je viens lui voler en retour un baiser tant attendu. Je t'aime tellement.
Elle se sépare de moi à mon plus grand regret. Elle se tourne vers nos amis.
-Il sait ?
-Nous ne lui avons rien dit encore. dit Bronte.
- Me dire quoi ? Qu'est ce que vous cachez ?
Oralie se tourne vers moi en souriant.
- Eh bien. . .Suis moi.
Je récupère ma canne.
Oralie me conduit dans une pièce au bout du couloir. Maman, Elwin et Bronte nous laissent seuls.
Oralie s'arrête sur le pas de la porte, une main sur la poignée. Elle tourne son visage vers moi. Et affiche un grand sourire.
- Que me caches-tu ?
- Tu vas voir. ..
Nous entrons dans une chambre. Oralie s'approche d'un . .. D'un berceau.
-Ora . . .
- Approche.
Je m'exécute.
Je découvre alors un bébé, qui dort paisiblement serrant une peluche. Mon cœur ne fait qu'un tour dans ma poitrine quand je compris. . . Une joie immense s'empare de moi.
-Je suis papa ! m'écriais je alors, le regard ébahi.
-Oui. Souris Oralie.
-Je suis papa !
Les larmes me viennent, je ne sais pas quoi faire, ni quoi dire. Oralie prend l'enfant dans ses bras. Il se réveille doucement.
-Kenric. . . Je te présente ta fille Cordélia Libelle Fathdon.
Elle a les yeux délicat de sa mère mais cette petite lueur de malice que j'avais ainsi que mes cheveux roux.
- Cordélia ?
-Tu voulais l'appeler comme cela, tu me l'avais dit un jour. Tu te souviens ?
-Et comment puis je oublier. Oh Oralie. . .Je t'aime tellement.
Je m'approche d'elle, lâchant la canne, oubliant toutes douleurs je viens prendre la femme de ma vie dans mes bras.
- Papa ? murmure mon enfant.
-Oui ! Dis je émue.
-Tu veux la prendre dans tes bras ?
- Bien sûr !
Je prends doucement ma fille dans mes bras .
-Oh mon dieu Oralie. . . Elle est adorable.
Elle attrape mes doigts avec ses petites mains.
-Petit ange.
Oralie s'approche de moi et pose sa tête sur mon épaule.
- Je vous aime tellement. Murmure Oralie.
-Et moi donc. . . Je suis tellement heureux.
- Plus rien ne pourra nous séparer maintenant.
-Oui.. .
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