Chapitre 19 : Réconfort divin

C'était la dernière semaine avant que le mois de février ne pointe le bout de son nez. Cela faisait maintenant près d'un mois que la jeune demoiselle et son patron séjournaient dans cette ville. Essayant d'oublier les causes de la tristesse qui l'habitait depuis son arrivée en ce lieu, Keyra s'était réfugiée dans son travail. Heureusement, tous les détails concernant le projet M. Design Renovation avaient été réglé et la phase de lancement avait été enclenchée en parfaite synchronisation que le siège, comme le souhaitait le dirigeant de l'entreprise.

Le week-end étant arrivé, Keyra s'autorisa à faire la grasse matinée. Son corps en avait grand besoin. Monsieur Mensah quant à lui, s'était adonné à son passe-temps favori : le sport. Ce fut aux alentours de dix heures que la jeune fille fut tirée de son profond sommeil par un appel d'Alice. Après avoir échangé avec son amie un long moment, Keyra jugea qu'il était temps qu'elle se bouge. Elle se leva de son lit et partit prendre son bain. Un violent vertige la saisit au moment où elle sortit de la pièce. La jeune adulte dû s'asseoir au plus vite afin de ne pas tomber dans les vapes. Quand elle se sentit un peu mieux, elle s'habilla et descendit afin de se préparer quelque chose à manger. Bien qu'elle n'avait pas spécialement l'appétit, elle avait une irrésistible envie de grignoter. Elle inspecta le frigidaire. Parmi les ingrédients qui s'y trouvait, elle repéra une botte de persil, quelques carottes, et oignons violets, des boules de tomates, une boîte de conserve de petits pois et des œufs. La jeune fille sourit. C'était tout ce dont elle avait besoin.

Après avoir rincé les légumes dans l'évier, elle les posa sur la planche à découpe et commença à les émincer selon son envie. Elle ajouta par la suite les œufs et quelques cuillères de petit pois. Quand elle eut fini, elle assaisonna le tout avec une pincée de sel et une demi-cuillerée de poudre de curcuma. Keyra rassembla le mélange dans des sachets plastiques pour leur donner la forme de saucisse. Quand elle se fut assurée qu'ils étaient bien scellés, la jeune fille les fit bouillir dans une grande casserole. En attendant la cuisson des légumes, elle apprêta une poêle assez large et la spatule. Dès l'instant où ses saucisses furent prêtes, elle les retira du feu et les dépouilla du sachet qui les recouvrait. Une délicieuse odeur se répandit dans toute la cuisine. Keyra salivait d'avance à l'idée de la dégustation. Elle les découpa en moyens morceaux et les fit frire dans l'huile.

— Mmmh ! Doré à point comme je les aime ! s'exclama la jeune fille. J'espère que monsieur Mensah appréciera.

Dès que la nourriture fut prête, Keyra plaça le couvert et avertit son patron. Après avoir pris une douche rapide afin de se débarrasser de l'odeur de sueur qu'il avait, monsieur Mensah ne tarda pas à la rejoindre. Il s'installa en face d'elle et inspecta l'assiette du regard. Une agréable odeur émanait du met.

— Ça sent bon. Qu'est-ce-que c'est ? Je ne crois pas en avoir déjà goûté, confia-t-il.

— Normal, c'est une recette exclusive que ma mère m'a apprise. Allez-y, goûtez et dites-moi comment vous trouvez !

Monsieur Mensah s'exécuta.

— C'est délicieux ! Quel est le nom de la recette ?

— Saucisse de légumes aux petits pois et à l'omelette ! répondit Keyra au bout d'un instant, un air fier dessiné sur le visage.

— Tu viens d'inventer le nom n'est-ce pas ? fit remarquer son patron.

— Oups ! Prise la main dans le plat, répliqua Keyra en riant.

Monsieur Mensah prit une autre bouchée sans pouvoir détourner le regard de son assistante. Bien qu'elle était souriante ce matin, son visage était pâle.

— Keyra, tu vas bien ?

Prise de court par cette question, la jeune fille s'empressa de répondre par l'affirmative avant de demander les raisons de son interrogation.

— Tu n'as pas l'air dans ton assiette aujourd'hui. Enfin, c'est l'impression que tu me donnes.

— Ne vous inquiétez pas pour moi, tout va pour le mieux.

— Si tu le dis ! Bon appétit.

— Bon appétit, répondit-elle.

Pourtant, quand elle voulut prendre sa première bouchée, un haut-le-cœur la saisit. Keyra porta rapidement ses deux mains à sa bouche afin d'éviter que le pire n'arrive.

— Qu'est-ce qui se passe ? s'enquit Hermann.

— Rien, tout va bien, s'empressa-t-elle de répondre.

— Arrête de mentir, qu'est-ce qui t'arrive ?

Keyra agita la tête, tentant de répondre mais son malaise refit surface, l'obligeant à se taire. Elle avait la désagréable sensation que ses jambes s'étaient dérobées. La jeune fille ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Elle se sentit étourdie. Keyra l'informa qu'elle n'avait plus l'appétit et se retira dans sa chambre.

Déconcerté, Hermann dût tout de même s'en tenir à ses dires. N'ayant plus le cœur à manger lui aussi, il desservit la table et rangea la nourriture dans le frigidaire. Un message s'afficha sur son téléphone au moment où il finissait la vaisselle. Au vu de la tête qu'il affichait, la situation semblait assez grave. Il se retira dans sa chambre afin de se changer. Avant de partir, il voulut s'assurer que son assistante allait bien. Monsieur Mensah frappa à sa porte.

— Keyra, je peux entrer ?

Aucune réponse ne lui parvint. Il réitéra sa question mais toujours rien.

— Je vais entrer, prévint-il.

Hermann tourna la poignée et la porte s'ouvrit. Elle ne l'avait pas fermée à clé. Il la repéra sans grande peine. Endormie, la jeune fille ne semblait pas du tout aller bien. Ayant remarqué qu'elle bougeait la tête dans tous les sens tout en murmurant des paroles inaudibles, il se rapprocha un peu plus d'elle de sorte à pouvoir distinguer ce qu'elle disait.

— Qu'est-ce que vous faites ?... laissez-moi... laissez-moi tranquille. Je... ne... veux... pas. Simon, à l'aide. Au secours...

Des larmes perlèrent sur son visage. Elle semblait effrayée. Étais-ce un cauchemar ou mauvais souvenir ? Hermann n'avait pas le temps de se questionner sur les raisons. Il s'assit près d'elle et essaya de la calmer. Mais le contact de sa peau sur la sienne semblait avoir l'effet inverse. Elle tremblait à présent comme une feuille.

— S'il vous plaît laissez-moi tranquille ! Simon aide-moi. À l'aide... Que quelqu'un m'aide par pitié...

— Keyra, Keyra est-ce que tu m'entends ?

Ne sachant comment réagir face à cette situation, Hermann resta immobile. Il voulait l'aider, il le désirait plus que tout. Mais comment ? La voir dans cet état si lamentable le peinait énormément. Mais paradoxalement, il prit conscience d'une chose. Derrière ces sourires qu'elle affichait en permanence, se cachaient des tourments. Et ce, depuis leur arrivée. Sa souffrance serait-elle liée à cet endroit ? La réponse à ses interrogations, Hermann ne pourrait les avoir tant qu'elle s'obstinerait à prétendre que tout allait bien. Elle était peut-être butée, mais lui était l'incarnation même de l'entêtement. Une douleur se fit ressentir au niveau de son avant-bras, le tirant de ses pensées.

Hermann baissa les yeux et vit que son bras était pris en otage par les dents de son assistante. Ils s'enfoncèrent un peu plus, fructifiant son mal. Les yeux clos de son vis-à-vis lui firent savoir qu'elle n'était pas consciente de ses actes. Ce n'était pas un simple cauchemar. Elle revivait certainement une mauvaise expérience. Si le mordre pouvait lui apporter ne serait-ce qu'un peu de satisfaction, alors pourquoi pas ? De sa main libre, Hermann l'enlaça en lui murmurant des mots doux et réconfortants à l'oreille. Petit à petit, elle sembla se détendre et libéra son bras. Hermann passa sa main de nouveau libre dans son dos et caressa ses cheveux. Lorsqu'il fut certain qu'elle se soit calmée, il la recoucha. Après ce qui venait de se passer, il craignait de la laisser seule. Elle se serait blessée s'il n'avait pas été là. En même temps, il savait pertinemment qu'il risquait d'avoir des problèmes si la jeune fille le trouvait dans sa chambre au réveil. En plus, il devait impérativement sortir. Une urgence s'imposait à lui. Hermann caressa sa joue et l'embrassa tendrement sur le front. Il réajusta la couverture et quitta la pièce. 

Au moment de quitter la maison, Hermann se ravisa. Il ne pouvait pas la laisser seule, surtout pas dans ces conditions. Le cas qu'il devait gérer était certes urgent mais Keyra était plus importante que tout. S'il lui arrivait quoi que ce soit durant son absence, il ne se le pardonnerait jamais. Aussi, il téléphona à l'auteur du message pour l'informer de son absence.

— Allô, oui... Euh je ne pourrai pas venir, j'ai eu un imprévu. Essayez de gérer comme vous pouvez, demain j'y serais sans faute. ... Okay, on fait comme ça ! Merci.

Une fois que ce fut réglé, il se rendit de nouveau dans sa chambre et retira ses vêtements. Posté devant le miroir de son armoire, il fixa les cicatrices qu'elle lui avait laissé le soir du nouvel an. Une nouvelle venait de s'ajouter aux précédentes. La marque de ses dents sur son avant-bras. Le jeune homme y posa ses doigts. Elle n'y était pas allée de main morte. Il poussa un soupir et enfila des habits plus confortables avant de descendre au salon. Comme il n'arrivait pas à se vider la tête, il se mit à travailler.

***

Keyra ouvrit les yeux et s'assit sur son lit. Elle venait de revivre cet événement douloureux. Accablée par ses peines, elle ne pu retenir les larmes qui roulaient sur ses joues. C'était trop dur à supporter. Elle souhaitait plus que tout oublier ces événements tragiques mais une part d'elle le refusait. Keyra tourna la tête sur le côté et vit sa bible posée sur la commode. Depuis combien de temps ne l'avait-elle pas ouverte ? Depuis quand n'avait-elle pas prié ou ne serait-ce qu'élever des chants en l'honneur de son créateur ? Obnubilée par ses responsabilités et ses tourments, elle n'avait rien fait de tout ça. Et pourtant, il n'y avait qu'une seule personne qui puisse guérir son cœur meurtri et c'était lui, le Dieu très haut. Prise de regrets, la jeune fille se mit sur son séant et ouvrit sa bible. Le passage sur lequel elle était tombée était celui du psaumes neuf. Keyra entama sa lecture.

«

[1](9:1) Au chef des chantres. Sur
. Psaume de David. (9:2) Je louerai l'Éternel de tout mon coeur, Je raconterai toutes tes merveilles.

[3](9:3) Je ferai de toi le sujet de ma joie et de mon allégresse, Je chanterai ton nom, Dieu Très Haut!

[4](9:4) Mes ennemis reculent, Ils chancellent, ils périssent devant ta face.

[5](9:5) Car tu soutiens mon droit et ma cause, Tu sièges sur ton trône en juste juge.

[6](9:6) Tu châties les nations, tu détruis le méchant, Tu effaces leur nom pour toujours et à perpétuité.

[7](9:7) Plus d'ennemis! Des ruines éternelles! Des villes que tu as renversées! Leur souvenir est anéanti.

[8](9:8) L'Éternel règne à jamais, Il a dressé son trône pour le jugement;

[9](9:9) Il juge le monde avec justice, Il juge les peuples avec droiture.

[10](9:10) L'Éternel est un refuge pour l'opprimé, Un refuge au temps de la détresse.

[11](9:11) Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel! »

Ses yeux s'attardèrent sur les deux derniers versets qu'elle venait de lire. Bien qu'elle avait déjà lu ce passage des centaines de fois, cette fois, elle eut l'impression qu'ils avaient été écrits juste pour elle. Keyra joignit les mains et ferma les yeux.

Mon Dieu, je te prie de me pardonner pour mon égoïsme. J'ai privilégié mon travail à toi. J'ai détourné mon regard de ta face. Maintenant Dieu d'amour, daigne m'accorder ton pardon et remplir mon cœur de ta paix. Soulage mes maux Dieu vivant, toi mon sauveur, mon protecteur et mon refuge. Donne-moi de toujours demeurer dans tes voies peu importe à quel point je suis occupée. Et que comme Moïse l'as recommandé à ton serviteur, que ta parole ne s'éloigne point de ma bouche. Donne-moi ta force pour que je puisse la méditer jour et nuit. Je te remercie Père pour ma prière que tu as exaucé. C'est au nom de ton fils Jésus-Christ que j'ai élevé ma voix vers toi, Amen !

Lorsqu'elle termina sa prière, elle se sentit instantanément plus calme, plus rassurée. Comme si on venait de lui retirer un énorme poids des épaules. Elle se demanda alors pourquoi elle ne l'avait pas fait plutôt. Keyra poursuivit sa lecture jusqu'à tomber sur un autre passage du livre des Psaumes.

« Psaumes 32:7 Tu es un asile pour moi, tu me garantis de la détresse, Tu m'entoures de chants de délivrance. »

Le cœur en joie, Keyra sourit et se mit à entamer des chants de louanges qui garnissaient sa playlist.

***

Ce n'est qu'au bout de quelques heures que la jeune demoiselle quitta sa chambre. Elle trouva monsieur Mensah assoupi dans le canapé, l'ordinateur encore en marche sur la table. Il s'était sûrement épuisé à la tâche, comme d'habitude. Keyra éteignit la machine et la rangea sur le bureau de son patron. Elle en profita pour prendre un plaid et prit soin de bien le recouvrir. La jeune fille s'agenouilla en face de lui et le détailla du regard.

Même dans son sommeil, il gardait cet air calme et serein. Sa barbe naissante lui donnait un certain charme. Non, elle le rendait bien plus beau que d'habitude. Depuis la première fois qu'elle l'avait rencontré, il avait l'air toujours impeccable, peu importe la situation. Ne pouvant s'en empêcher, Keyra traça une ligne imaginaire du milieu de son front jusqu'à la limite de sa lèvre supérieure à l'aide de son index. Elle fixa sa bouche sans oser faire un mouvement de plus. Cette bouche qui l'avait réprimandé par tant de fois, mais qui avait prononcé des paroles d'inquiétude à son égard. Celle-là même qui lui avait pris son premier baiser. Douce, chaude, puissante, dominatrice...

Mais à quoi est-ce que je pense moi ?

Keyra agita la tête et se tapota les joues pour retrouver la raison. Elle se leva séance tenante et se rendit à la cuisine. Keyra jeta un coup d'œil par dessus son épaule. Il était toujours endormi. Elle se sentit bête tout d'un coup. Et s'il ne dormait pas assez profondément ? Et s'il avait suivi le moindre de ses faits et gestes ? Keyra se mordit la lèvre inférieure. Elle n'aurait jamais dû faire ça. Jamais. La jeune fille sentit une présence derrière elle. Craintive, elle resta figée.

— Dé... désolée monsieur, je ne savais pas que vous étiez déjà réveillé ! tenta-t-elle de se justifier.

— Ça ne me dérange pas, lui susurra-t-il à l'oreille, ses bras venant se loger autour de sa taille.

— Q-quoi ?

— Tu m'as bien entendu. Ça ne m'as pas dérangé, bien au contraire, reprit-il d'une voix rauque.

Son souffle chaud se logea dans le creux de son cou. Le rouge s'empara de ses joues, accompagné d'une forte sensation de brûlure. Il semblait qu'elle avait perdu le contrôle de son corps car elle s'abandonna totalement dans ses bras, faisant fi de ses battements de cœur qui s'accélèrent. Ses lèvres s'étirèrent finement de part et d'autre de son visage, dessinant un sourire en demi croissant.

Keyra revint à elle et effaça ce sourire nigaud de son visage. Elle avait chaud tout à coup.

Keyra calme toi ! Et pour l'amour de Dieu arrête de penser à ces choses peu catholique !

Elle agita de nouveau la tête et se dirigea vers le frigidaire. Keyra repéra des canettes de jus ainsi que le repas qu'elle avait préparé. Ils étaient restés intacts.

— Il n'a pas mangé ? s'étonna-t-elle.

Elle tira une canette de ses congénères et récupéra le plat. Keyra se massa les joues avec la boisson tandis qu'elle mettait les saucisses à chauffer dans le micro-onde. Lorsqu'elle se fut suffisamment calmée, elle ouvrit la canette et la porta à sa bouche. Elle en vida le contenu presque d'une traite. Le temps que la nourriture se réchauffe, Keyra prit un bout de papier et y laissa un message. Elle déposa la feuille en évidence sur la table pour qu'il le remarque dès son réveil.

Elle retourna à la cuisine et sortit son repas de la machine. Son plat ainsi qu'une autre canette de jus en main, elle sortit de la maison et partit en direction de la lagune. Keyra s'assit à une distance raisonnable et enfonça ses écouteurs dans les oreilles avant de lancer sa playlist. Les derniers rayons du soleil se reflétaient sur l'eau, créant un magnifique spectacle. Keyra savoura sa nourriture tout en admirant le coucher de soleil.

— Keyra !

Monsieur Mensah se leva en sursaut. Il venait de faire un horrible cauchemar.

Ils étaient tous les deux dans une sorte de plaine, puis des centaines de milliers de fleurs de lys se mirent à pousser. Le visage souriant, Keyra glissa sa main dans la sienne et de l'autre, lui indiquait dans le lointain une montagne au pic enneigée qui surplombait toute la végétation. Elle lâcha sa main et se mit à courir nu pied dans le pré. Il ne bougea pas d'un poil, se contentant de la regarder. Elle s'arrêta soudainement et se retourna vers lui, agita sa main en signe d'au-revoir. Soudainement inquiet, Hermann fronça les sourcils et se mit à sa poursuite. Le sourire aux lèvres, elle fit un pas en arrière et chuta du haut de la falaise. Son sang s'était répandu autour d'elle, formant des ailes de papillons. Les yeux clos, elle était inerte. Terrifié, il ne put que crier son prénom.

— Ce n'était qu'un rêve, soupira-t-il.

Il bascula sa tête en arrière et se ressaisit. Ce rêve, bien que bizarre semblait tellement réel. Tout comme la peur qu'il avait ressentit en la voyant tomber. Il prit un moment avant d'assimiler tout ça et se redressa. Il retira le plaid et se leva d'un bond. Son premier réflexe fut de la chercher. Il repéra la feuille de papier posée sur la table. Il se pencha en avant et s'en saisit.

Je suis sortie prendre un peu d'air. Ne vous inquiétez pas pour moi !

La feuille en main, il se dirigea vers la porte de service et la vit assise dans le sable. Rassuré, il sourit avant de retourner au salon. Monsieur Mensah prit le plaid dont elle s'était servie pour le couvrir avant de sortir la rejoindre. La nuit était déjà tombée.

______

3100 mots !

Coucou par ici ! J'espère que vous allez tous bien.

Le chapitre 19 est enfin disponible.

À votre avis,

— Qu'est-ce qui peut bien se passer avec Keyra ? Et le prénom de Simon qui revient, encore une fois !

— Quel peut bien être ce rendez-vous si important qu'Hermann a quand même décliné ?

— Et pour finir, le cauchemar/rêve de monsieur Mensah, qu'en pensez-vous ?

Alerte spoiler : Ça a un lien avec le prologue 🌚

Voili voilou, j'espère que ça vous a plu !

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