Chapitre 12 Partie 1/3 : Rendez-vous Nocturne!
Chapitre 12 Partie 1/3 : Rendez-vous Nocturne
L'année allait se terminer dans quelques heures. C'était déjà le trente-et-un décembre. Réunis dans le salon, les trois frères Mensah savouraient leurs boissons tout en se remémorant leur enfance. En effet, contrairement à ses habitudes Hermann avait décidé de passer le dernier jour de l'an en compagnie de sa famille. Mais leur aîné avait décliné l'offre d'Hermann parce qu'elle voulait franchir le cap du nouvel an avec son époux avant que celui-ci ne reparte en mission. André qui quant à lui avait d'autres projets avant la subite invitation de son puîné ne se fit pas prier pour leur faire part de sa préoccupation. En fait, lui aussi voulait passer le nouvel an en compagnie de sa petite amie mais ne savait pas trop comment s'y prendre. Même s'ils s'étaient déjà officiellement présenté à eux en tant que son copain, il doutait que ses parents le laisse l'emmener vu comme ils étaient conservateurs. Toujours dans les extrêmes, le cadet lui proposa des solutions aussi stupides les unes que les autres, chose que ses aînés rejetèrent systématiquement.
— Sérieusement Alex, tu me demandes de me déguiser en livreur de Pizza ? Juste... pour la faire sortir de chez elle ? C'est absurde.
Alex se frappa le front avec la paume de sa main et se leva de son siège pour venir s'asseoir près de celui de son grand frère.
— Mais non ! C'est super facile, voici le plan. Écoute ...
Assis au salon, Jean-Yves et sa femme regarde la télévision en compagnie de Tante Marie. Alicia se trouve dans sa chambre, en train de dessiner, les fenêtres closes. Soudain, une pierre atterrit sur la vitre de la fenêtre. Elle se lève et va vérifier quel individu à oser frapper à sa fenêtre mais ne trouve personne, que des passants. Au même moment la sonnette se fait entendre. Tante Marie se lève et va ouvrir. Le livreur de pizza annonce qu'il apporte la commande. Tante Marie réplique en disant que personne n'a commander mais il insiste en disant que c'est l'adresse qui lui a été donnée. Compte tenu de son insistance, madame Tancey la rejoint et tente de le dissuader. Juste au moment où ils sont en train de discuter au sujet de la commande, une silhouette se glisse dans le salon à travers la fenêtre et se dirige à pas de loups vers la chambre d'Alicia. Il ouvre doucement la porte et pénètre dans la pièce. La jeune styliste se retourne et remarque Alex, elle lui demande ce qu'il fait. Il lui apprend qu'André l'attends dehors et lui demande d'approuver la commande de pizza afin de pouvoir sortir. Après ça, il retourne furtivement au salon où la mère et la tante d'Alicia discutent encore avec le livreur et se faufile à travers la fenêtre qui est assez grande pour lui permettre d'aller et venir. Alicia sort et confirme que c'est elle qui a commandé la pizza au fromage et conseille sa famille de retourner au salon regarder la télé, prétextant vouloir faire un tour dehors. Elle sort de la maison et retrouve André dans sa voiture.
— Alors, t'en dis quoi ? C'est pas génial comme plan ? s'emballa Alex.
— C'est faisable, enfin je crois, répondit André un peu hésitant.
— Non, sans déconner ? intervint Hermann. C'est le plan le plus stupide que j'ai jamais entendu de toute ma vie.
— Tu peux bien parler, tu n'as encore rien proposé depuis qu'il a exposé son problème, rétorqua le cadet.
— Parce qu'il n'y a rien à proposer justement. Ton plan est super tordu. D'un, qui te dit que sa mère et sa tante vont perdre du temps à discuter avec le livreur ? Elles lui ferment la porte au nez et c'est tout. De deux, tu es certain de l'emplacement de la fenêtre ? Et même si c'était éloigné, t'as pensé au fait que quelqu'un pourrait se retourner et te voir ? Et tu sais comment ils t'appellerons ? Voleur ! Parce que t'es rentré par effraction. De trois, qui te dit qu'Alicia acceptera de te suivre après que tu ais débarquer dans sa chambre ? En y réfléchissant, t'es certain qu'elle sera dans sa chambre et pas avec ses parents, argua le plus mature d'entre les trois.
— Vu sous cet angle, Hermann a raison. Il n'est finalement pas si génial que ça ton super plan, admis André.
— Vous pouvez bien parler, au moins j'ai fait un effort, se défendit le plus jeune.
— Ouais c'est ça. André, oublie les plans foireux. Tu vas chez elle et tu dis que tu veux la voir, s'ils te laissent faire tant mieux dans le cas contraire, t'auras quand même essayé, lui conseilla Hermann.
André soupira de désespoir. Avait-il le choix ? Non apparemment. Il se leva de son siège et essuya de la poussière imaginaire sur ses vêtements.
— Allez, souhaitez-moi bonne chance.
— Bonne chance Roméo, lança Hermann sarcastique.
— T'es pas sympa, répondit son aîné en rehaussant sa paire de lunettes avant de se diriger vers la sortie.
— Bon, j'y vais moi aussi, informa Alex quand leur aîné fut parti.
— Où tu vas toi ? interrogea Hermann.
— J'ai rendez-vous avec des potes, j'y vais. À toute frangin, lui dit-il avant de se dépêcher pour partir avant que son frère ne l'interroge sur les amis qu'il allait voir.
Évidemment il comptait aller voir Keyra par la suite mais comme il savait que son frère était susceptible lorsqu'il était question d'elle, il avait préféré brouiller les pistes. Pas besoin de lui chercher des noises à l'orée de la nouvelle année qui allait débuter.
***
Dans moins d'une heure, une nouvelle année allait débuter. Keyra et sa sœur attendaient impatiemment minuit afin de voir jaillir de magnifiques feux d'artifices de tous les côtés, mais avant il fallait rendre grâce. C'était une tradition chez eux depuis leur enfance. Chaque année avant que minuit ne sonne, tous les membres de la famille se réunissaient au salon et rendaient grâce. Alicia et Keyra sortirent de leur chambres avant que tante Marie ne les appellent. Leur père et leur mère ainsi que leur tante évidemment étaient déjà là. Le visage souriant, Keyra s'approcha d'eux. À cause de l'état de leur père, ils ne pouvaient plus se tenir debout en ronde. Alors elles s'agenouillèrent toutes, mains dans les mains avant de fermer les yeux. Monsieur Tancey se chargea de rendre grâce.
— Éternel notre Père qui est aux cieux, nous te rendons grâce pour l'année qui va bientôt s'écouler. Nous te remercions d'avoir préservé notre souffle de vie et d'avoir veillé sur chacun de nous. Maintenant Seigneur, pour cette nouvelle année qui va bientôt débuter, que ta main puissante soit sur nous et que tes saints anges campent autour de nous. Père, que cette année encore, nous puissions la consacrer à faire ton œuvre et à répandre ta bonne nouvelle partout où nous serons. Garde chacun d'entre nous dans le creux de tes mains ainsi que ceux qui nous sont proches. Seigneur nous te recommandons la vie de tous tes enfants quel que soit le lieu où ils sont, daigne les garder des flèches de l'ennemi et fortifie toujours notre foi en toi. Merci pour ta grâce, merci pour ta bonté, et merci pour l'amour que tu manifestes chaque jour envers nous. C'est au nom de ton fils Jésus-Christ que j'ai prié, Amen ! dit-il en terminant sa prière.
— Amen ! répondirent-elles en chœur.
Habituellement, ils faisaient cette prière après les feux d'artifices mais avec la santé de monsieur Tancey, le docteur avait recommandé qu'il ne veille pas tard. Du coup ils avaient été obligés d'avancer la prière. Après qu'ils aient rendus grâce, le couple Tancey alla se coucher. Comme elle avait encore assez de temps à tuer avant qu'il ne soit minuit, Keyra alla chercher ses cartes de vœux et s'installa sur la table à manger. En effet, sa mère avait demandé à Alicia une semaine plus tôt d'inviter André ainsi que sa famille à venir chez eux pour passer le nouvel an ensemble. Ils avaient tous acceptés, à l'exception d'un seul. Keyra avait eu alors l'idée de faire des cartes de vœux personnalisées pour chacun d'entre eux en guise de cadeau. Alicia avait apprécié l'idée et avait décidé de faire de même. Alors depuis près d'une semaine, elle s'étaient attelés à la fabrication de ces cartes. Alicia s'était chargée de faire des motifs décoratifs sur chacune des cartes en s'inspirant de leurs goûts respectifs. Keyra et elle n'avaient plus qu'à écrire ce qu'elles voulaient. Il ne restait plus qu'à ranger chaque carte dans les enveloppes qui correspondaient car oui, sur les enveloppes figuraient les prénoms des concernés. Elles n'avaient plus assez de temps. Il fallait que tout soit prêt avant minuit. Confortablement installées dans leurs chaises, les deux sœurs Tancey rangeaient les cartes selon les noms sur l'enveloppe avant de les fermer soigneusement avec de la colle forte. Tante Marie s'approcha d'elles et tenta de lire la carte qui lui était adressée mais Keyra la cacha à temps, bousculant par mégarde le pot de colle dans l'une des chaises.
— Qu'est-ce que tu fais Tantine ? Tu sais bien que c'est interdit non ? lança Keyra sur un ton faussement réprobateur.
— Je verrais tôt ou tard, pourquoi pas maintenant ? répliqua sa tante.
— Bah parce que c'est pas encore le moment. Force pas je te montrerais pas, annonça Keyra.
Sa tante souffla et alla allumer la télévision pour se divertir un peu.
— Par contre tu pourrais pas me faire un peu de thé pour m'encourager ? Hein Tantine ? tenta Keyra en prenant un air de chien battu.
Même à son âge, elle savait se montrer très attendrissante quand elle le désirait.
— Regarde la Alicia. Elle me voit en sa boniche, reprit sa tante en la prenant au jeu.
— Bien sûr que non. Mais je sais que tu vas le faire parce que t'es la meilleure tatie que la terre ai jamais porté, pas vrai Alicia ?
Cette dernière hocha la tête en guise d'approbation malgré le rire qui s'était emparé d'elle.
— T'as la bouche mielleuse quand il s'agit de demander une faveur toi. C'est bon c'est bon, je vais le faire, répondit finalement Tante Marie.
— Tu sais que je t'aime non ? À mes yeux t'es la meilleure des tantes, la seule d'ailleurs, termina Keyra à voix basse sur un ton taquin.
Alicia lui donna une petite tape mais Tante Marie avait déjà entendu sa phrase.
— Flatteuse va, voici ta tasse de thé vert et une tasse de Lipton pour ma délicate Alicia, fit leur tante en déposant les différents tasses devant elles, des minutes plus tard.
Les deux sœurs continuèrent leurs activités tout en savourant leurs breuvages encore chaud que leur tante leur avait envoyé quand la sonnette se fit entendre. La surprise put se lire sur leurs trois visages étant donné qu'elles n'attendaient personne mais Alicia se proposa d'aller voir.
Un peu nerveux quant à la raison de sa visite nocturne, André se tenait devant la porte l'air impassible. Le visage surpris d'Alicia fut la première chose qu'il vit lorsqu'il leva la tête après avoir nettoyé de la poussière imaginaire de ses vêtements.
— André ?
— Salut ! fit ce dernier avec un geste de la main.
— Qui est-ce ma chérie ? entendirent-ils demander la tante.
— C'est André ma tante, répondit Alicia ignorant malgré elle les signes que ce dernier lui faisait de ne pas divulguer sa présence.
N'ayant plus le choix, André força un sourire et entra. Gêné, il s'avança timidement dans la maison et croisa les regards interrogateurs de la tante ainsi que de Keyra.
— Bonsoir Tante, salut Keyra.
— Salut ! répondit Keyra sur un ton plus enjoué avant de se replonger dans son activité tandis que la tante répondit d'un signe de la tête.
— Alicia ma chérie, tu comptes le laisser debout toute la soirée ? la gronda sa tante sur un ton doucereux.
La concernée s'excusa et lui proposa de s'asseoir avant d'aller lui chercher une tasse de thé. Quand il s'assit, André sentit une chose glaciale mais n'y prêta guère attention.
— Alors, t'es ici pour Alicia n'est-ce pas ? le taquina Keyra en lui donnant un léger coup de coude, jouant avec ses sourcils.
André affirma d'un signe de la tête en remontant sa paire de verres. Alicia arriva avec une tasse de thé et la lui tendit. Il la prit de ses mains en faisant de sorte à toucher ses doigts. Un sourire se dessina progressivement sur le visage d'Alicia pendant qu'elle le fixait. La voir sourire le fit aussi sourire. Ils étaient là à se fixer en se souriant mutuellement, oubliant qu'ils n'étaient pas seuls dans la pièce. Juste pour le plaisir de les embêter, Keyra se racla fortement la gorge.
— Dis-donc, un peu de tenue, nous sommes là nous, lâcha Keyra en prenant soin de ranger les cartes dans les enveloppes.
Il ne fallait surtout pas qu'André sache ce qu'elle préparait.
— Mon fils, commença la tante, qu'est-ce qui t'amène ici à une heure aussi tardive ?
— Euh... en fait tante... je, bégayait-il en cherchant les mots approprié avant de lâcher d'une traite. J'aimerais bien inviter Alicia à sortir pour qu'on admire ensemble les feux d'artifices.
Alicia rougit en entendant sa phrase et baissa la tête pour éviter qu'ils ne voient le sourire niais qui avait pris forme sur son visage.
— Qu'est-ce que tu attends Alicia ? Allez va te changer, lui somma tante Marie. À moins que tu ne veuilles sortir comme cela ?
Alicia approuva la proposition de sa tante en hochant la tête avant de s'élancer dans sa chambre. Resté seul avec Keyra, André subissait ses taquineries, rigolant de bon cœur avec elle. Tante Marie s'était assoupie dans son fauteuil. Il ne fallut pas plus de dix minutes à Alicia pour qu'elle soit prête. Elle portait une de ses récentes créations. C'était une robe pagne dont la couleur jaune dominait. André siffla intérieurement et tenta de se lever mais il ne le put. Il réitéra son geste mais en vain. Il était vraisemblablement coincé dans la chaise.
— Qu'est-ce qui se passe ? s'enquit Alicia.
— Je n'arrive pas à me lever, lui répondit-il, je... je suis coincé.
Keyra tiqua et s'empressa de vérifier la chaise dans laquelle il était assis. C'était bien ce qu'elle pensait.
— Oh non, tu t'es assis là où la colle s'est renversée, s'exclama-t-elle.
— Qu'est-ce qu'on va faire ? demanda Alicia.
— Attendez, il y a un produit pour dissoudre la colle. Je pourrais sûrement en avoir à la pharmacie.
— Mais regarde l'heure Keyra, pas sûr que tu trouvera une pharmacie ouverte, répliqua Alicia.
— Il y a une pharmacie de garde. Je vais prendre le scooter, je ferais vite promis, dit-elle avant de sortir en toute hâte de la maison.
Leur rendez-vous ne pouvait pas être annulé par sa négligence. C'était de sa faute, c'était à elle de trouver une solution.
— Bien, je vais appeler Hermann par mesure de précaution au cas où elle ne trouve pas le produit, proposa André.
— Bonne idée, approuva Alicia.
***
Assis près de sa piscine, Hermann buvait sa coupe de champagne blanc, Sly étendu à ses côtés. Il se retrouvait seul à la fin, comme les précédentes années. Mentalement, il se mit à faire le point de l'année qui allait bientôt s'écouler. Un soupir franchit ses lèvres. Il porta de nouveau sa coupe à ses lèvres et but une gorgée de son champagne, essayant d'enlever son assistante et son cadet de ses pensées. Dans sa poche, son téléphone vibra. D'un geste nonchalant, il décrocha l'appareil.
— Oui Allô !
— Frangin j'ai besoin d'aide, lui annonça son aîné.
— Qu'est-ce qui s'est passé ? l'interrogea-t-il.
— En résumé je me suis retrouvé coincé dans une chaise. Vu que nous avons presque la même taille, tu pourrais m'apporter l'un de tes pantalons ? Ça urge.
— Bon ok, j'arrive, répondit-il avant de couper l'appareil. Allez Sly on bouge, dit-il en s'adressant au canidé.
La voiture d'Hermann se gara devant la maison de son assistante. Il soupira un instant avant de sortir de la voiture muni du pantalon comme lui avait indiqué André.
— Ça va faire une demi-heure que Keyra est partie, je commence à m'inquiéter.
— Je suis sûre qu'elle va bien. C'est la Saint Sylvestre aujourd'hui, il y a beaucoup de monde dehors, elle ne risque rien, tenta de la rassurer son petit ami.
Quelqu'un frappa à la porte dès qu'il se tût.
— Tu vois, ce doit être elle, lui dit André.
Alicia s'empressa d'aller ouvrir mais c'était Hermann et non sa sœur. Elle se décala pour le laisser passer après qu'il l'ait salué. Quand Hermann vit son frère, il ne put réprimer un sourire.
— Comment tu t'es fait ça ? s'enquit-il.
— Moi-même je n'en sais rien. Tu as ce que je t'ai demandé ?
— Bien sûr, répondit Hermann en lui montrant le pantalon soigneusement plié.
— Vous pouvez aller dans notre chambre. Moi je vais attendre Keyra ici, leur informa la jeune styliste.
— Keyra n'est pas là ? demanda Hermann.
— Non elle est sortie acheter un produit pour neutraliser la colle mais depuis elle n'est pas encore arrivée, lui répondit André.
Il se sentit quelque peu soulagé de ne pas la savoir à la maison. Marchant tant bien que mal, André le suivit jusqu'à la chambre des sœurs Tancey après qu'Alicia le leur ait indiqué. Monsieur Mensah alluma l'interrupteur et posa ses affaires sur l'un des lits avant de s'intéresser au problème de son aîné. André qui était déjà assis malgré lui l'interrogea du regard. En le voyant dans cet état, un autre rire franchit ses lèvres.
— Arrête de te moquer c'est pas drôle du tout, se vexa André en rehaussant sa paire de lunettes.
— Excuse-moi mais si tu étais à ma place t'aurais sûrement rit aussi. Tout ce cirque à cause d'une fille.
— L'amour nous amène parfois à faire de drôle de choses. Tu le comprendras quand tu te seras décidé à ouvrir ton cœur de nouveau, répliqua André.
— Ça ne risque pas d'arriver, répondit Hermann sur la défensive.
Sans le vouloir, son aîné avait fait ressurgir des souvenirs qu'il avait pourtant enfoui au fin fond de sa mémoire.
— Je sais, tu feras bien pire, répondit André pour le charrier.
Après quoi, ils se concentrèrent sur le problème d'André. Finalement après maintes réflexions, ils s'étaient convenus de le ciseler. C'était la meilleure option puisque Keyra n'était toujours pas revenue. Ce qui commençait vraiment à inquiéter Alicia.
— Je crois qu'Alex s'est trouvé une fan ici, lança André en enfilant le pantalon de rechange que lui avait apporté son cadet, le regard fixé sur des cadres photos.
Hermann suivi son regard et vit que son assistante et son cadet figuraient sur les photos, souriant jusqu'aux dents. Il serra systématiquement les dents. Sa réaction ne passa pas inaperçu aux yeux de son frère qui se mit à rire sous cape. Il tapota amicalement ses épaules et tout deux sortit de la chambre.
— Vous avez fini ? demanda Alicia.
— Oui, je suis fin prêt, répondit son petit ami. On peut y aller !
Alicia acquiesça et prit son sac à main. André qui avait remarqué qu'elle était toujours inquiète à propos de sa sœur se tourna vers son frère.
— Frangin, tu pourrais rester jusqu'à Keyra revienne s'il te plaît ? lui demanda-t-il.
Hermann qui s'apprêtait à refuser croisa le regard presque suppliant d'Alicia.
— Je... je crois que je peux bien attendre dix minutes de plus, finit-il par dire.
— Merci Frangin, répondit André en lui tapotant l'épaule.
— Tu me le revaudras, le prévint son cadet.
Ce dernier lui répondit par un clin d'œil et s'en alla avec Alicia. N'ayant pas le choix, monsieur Mensah s'assit dans l'un des fauteuils en poussant un soupir. Et dire qu'il aurait pu passer cette soirée tranquille chez lui à la maison, mais au lieu de cela, il se retrouvait à devoir attendre son assistante, qui plus est.
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3338 mots !
Salut les ami.e.s, j'espère que vous allez bien ! Je publie ce chapitre vite fait pour vous préparer à la deuxième partie (Ma préférée) Espérons juste que j'ai assez de temps pour le faire. Je vous dit salut ! A bientôt, biiiiiiz
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